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Le ministre des transports a annoncé jeudi depuis Ouargla que les rames de tramways fabriquées en Algérie sortiront dès 2013. Amar Tou déclare : «Nous disposerons, en 2013, de rames de tramways fabriquées en Algérie, et passerons ainsi du stade d’acquisition au stade de fabrication’’, a affirmé le ministre, en marge d’une visite de travail dans la wilaya.
«Un contrat de partenariat a été signé par l’entreprise du métro d’Alger (EMA), l’entreprise Ferrovial et la société française Alstom, pour la fabrication de ce type de rames au niveau du complexe Ferrovial de Annaba’’, a rappelé le ministre en précisant que ‘’ce partenariat est opérationnel, et a permis, entre autres, d’avoir l’autorisation de programme de 27 milliards de DA pour le projet de tramway de Ouargla’’.
Le projet de tramway de Ouargla, dont les études ont été lancées en avril dernier et confiées à un bureau d’études français, couvrira, une fois opérationnel début 2015, une distance de 12,6 km, avec 23 stations, depuis le quartier En-Nasr au ksar de Ouargla, en passant par les boulevards du 1er novembre et de la République, selon les explications fournies au ministre.
Ce futur projet, qui sera appuyé par la réalisation de structures d’accompagnement, telles que les ateliers de maintenance et de contrôle, permettra, avec ses 24 rames doubles, et des intervalles de passage de près de 12 minutes, de renforcer le réseau de transport urbain et de désengorger la circulation dans la ville.
Le ministre a également inspecté le chantier de la nouvelle gare routière de type A, prévue en tant que gare multimodale de 5 hectares, sur le boulevard périphérique de Ouargla, sur un site faisant la jonction entre les futurs projets de tramway et de ligne ferroviaire, et les autres types de transport urbain.
Le projet, qui compte une trentaine de quais de transport inter-wilayas et une quinzaine d’autres de transit, avec une capacité théorique de traitement de quelque 20.000 voyageurs/ jour, a été lancé en septembre 2010 pour un coût de 440 millions de DA et un délai de réalisation de 24 mois, a-t-on indiqué.
Lors d’une séance de travail au siège de la wilaya, M.Tou a présenté les grandes lignes du plan de développement du transport ferroviaire à l’horizon 2014. Il a évoqué, à cet égard, les 1.100 km de lignes ferroviaires qui se sont dégradées, et qui ont été perdus, entre 1962 et 1998, avant que les pouvoirs publics ne décident d’un programme ambitieux de réhabilitation et de développement de ce mode de transport.
Abordant les grands axes de ce programme, le ministre a évoqué les projets réalisés, en phase d’études, ou en cours de réalisation, des lignes ferroviaires au Nord du pays, le lancement dernièrement du projet de la rocade des Hauts Plateaux, et évoqué les projets de la boucle ferroviaire du Sud, dans ses parties Est devant descendre jusqu’à Hassi-Messaoud via Touggourt, et Ouest allant jusqu’à Bechar, via Ghardaia, El-Menea, Timimoun, Adrar et Abadla.
Après avoir perdu 1.100 km entre 1962 et 1998, le réseau de chemin de fer exploité à fin 2008 était de 1.500 km, avant d’être porté à 4.000 km en 2011, pour atteindre les 10.000 km à l’horizon 2014, à la faveur du programme de réhabilitation, a-t-on appris auprès de la délégation ministérielle.
Rachida T. (Le Financier)
«Un contrat de partenariat a été signé par l’entreprise du métro d’Alger (EMA), l’entreprise Ferrovial et la société française Alstom, pour la fabrication de ce type de rames au niveau du complexe Ferrovial de Annaba’’, a rappelé le ministre en précisant que ‘’ce partenariat est opérationnel, et a permis, entre autres, d’avoir l’autorisation de programme de 27 milliards de DA pour le projet de tramway de Ouargla’’.
Le projet de tramway de Ouargla, dont les études ont été lancées en avril dernier et confiées à un bureau d’études français, couvrira, une fois opérationnel début 2015, une distance de 12,6 km, avec 23 stations, depuis le quartier En-Nasr au ksar de Ouargla, en passant par les boulevards du 1er novembre et de la République, selon les explications fournies au ministre.
Ce futur projet, qui sera appuyé par la réalisation de structures d’accompagnement, telles que les ateliers de maintenance et de contrôle, permettra, avec ses 24 rames doubles, et des intervalles de passage de près de 12 minutes, de renforcer le réseau de transport urbain et de désengorger la circulation dans la ville.
Le ministre a également inspecté le chantier de la nouvelle gare routière de type A, prévue en tant que gare multimodale de 5 hectares, sur le boulevard périphérique de Ouargla, sur un site faisant la jonction entre les futurs projets de tramway et de ligne ferroviaire, et les autres types de transport urbain.
Le projet, qui compte une trentaine de quais de transport inter-wilayas et une quinzaine d’autres de transit, avec une capacité théorique de traitement de quelque 20.000 voyageurs/ jour, a été lancé en septembre 2010 pour un coût de 440 millions de DA et un délai de réalisation de 24 mois, a-t-on indiqué.
Lors d’une séance de travail au siège de la wilaya, M.Tou a présenté les grandes lignes du plan de développement du transport ferroviaire à l’horizon 2014. Il a évoqué, à cet égard, les 1.100 km de lignes ferroviaires qui se sont dégradées, et qui ont été perdus, entre 1962 et 1998, avant que les pouvoirs publics ne décident d’un programme ambitieux de réhabilitation et de développement de ce mode de transport.
Abordant les grands axes de ce programme, le ministre a évoqué les projets réalisés, en phase d’études, ou en cours de réalisation, des lignes ferroviaires au Nord du pays, le lancement dernièrement du projet de la rocade des Hauts Plateaux, et évoqué les projets de la boucle ferroviaire du Sud, dans ses parties Est devant descendre jusqu’à Hassi-Messaoud via Touggourt, et Ouest allant jusqu’à Bechar, via Ghardaia, El-Menea, Timimoun, Adrar et Abadla.
Après avoir perdu 1.100 km entre 1962 et 1998, le réseau de chemin de fer exploité à fin 2008 était de 1.500 km, avant d’être porté à 4.000 km en 2011, pour atteindre les 10.000 km à l’horizon 2014, à la faveur du programme de réhabilitation, a-t-on appris auprès de la délégation ministérielle.
Rachida T. (Le Financier)