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Conférence de Louisa Hanoune SG du Parti des Travailleurs
Pour la SG du PT, l’Algérie connaît une dynamique sociale hors du commun, et ce, à tous les niveaux. Louisa Hanoune pense que le président doit se pencher, sans trop tarder, après la fin de congé du gouvernement, sur les réformes annoncées le 2 mai de l’année en cours. «Le contraire serait suicidaire», prévient-elle.
Le changement, pour la SG du Parti des travailleurs, qui a réuni hier ses cadres à Alger, doit toucher en premier lieu «les institutions mafieuses héritées du parti unique et de la décennie noire». Ces mêmes institutions, qui, aux yeux de Louisa Hanoune, ruinent l’économie nationale depuis des années, doivent laisser la place à d’autres établissements capables de faire dans la prévention et la planification de véritables stratégies à court, moyen et long terme».
La première responsable du PT n’a pas omis de citer le ministre de l’Enseignement supérieur, Rachid Herraoubia. 13 000 bacheliers ont eu la malchance d’être orientés vers des filières autre que leur choix, un chiffre qui renseigne sur les difficultés liées aux inscriptions et aux choix des nouveaux étudiants. «Pourquoi attendre qu’il ait un marasme ? Pourquoi les bonnes décisions n’ont pas été prises à temps ?», s’est-t-elle interrogée.
S’exprimant sur la pénurie qui touche actuellement 300 médicaments dont 160 vitaux, la SG du PT, tout en félicitant la dénonciation des lobbies par Ould Abbès, s’est montrée perplexe quant aux mesures à prendre pour contrecarrer ce qu’elle a qualifié d’«acte criminel ». «Le ministre de la Santé a eu le courage de dire que les enfants de certaines personnalités sont derrière les lobbies mafieux qui détiennent le monopole du marché du médicament. Il est vrai qu’il a dit qu’il ne se laissera pas faire, mais entre temps, nous n’avons vu aucune mesure prise», a-telle souligné, tout en appelant le gouvernement à «prendre des décisions fermes contre ces lobbies criminels qui ont réussi à mettre à genou l’Etat algérien ». Et s’il y a les enfants de X ou Y, derrière, c’est une «raison de plus», ajoute-telle.
Tout en saluant, les travailleurs communaux, les anesthésistes, les agents de sécurité de la SNTF qui pour lui veut leur mouvement de protestation pour les acquis jusque-là arrachés, Louisa Hanoun n’a pas manqué de s’interroger sur les intentions douteuses de certains responsables d’Air Algérie qui, à ses yeux, font dans la provocation après que les deux parties eurent réussi à trouver un terrain d’entente. «Le personnel naviguant d’Air Algérie a fait preuve de sagesse et du sens des responsabilités en gelant son mouvement de débrayage dès qu’il a eu des garanties. Mais apparemment, certains responsables de la compagnie, qui ne cessent de faire des déclarations incendiaires et provocatrices suivies de menaces de licenciement, veulent que les choses reviennent à la case départ», a-t-elle dénoncé, tout en se demandant à qui profite la situation et qui est derrière cette volonté d’aller vers l’impasse.
Pour Louisa Hanoune, l’affaire de l’arrestation du P/APC de Zéralda, qu’elle dit «digne des films américains et des scénarios hollywoodiens», interpelle le gouvernement et le président de la République pour assainir le secteur de la justice. Qualifiant l’arrestation de Mouhib Khatir, qui «a osé s’opposer aux intérêts de la mafia», de «gigantesque bouffonnerie » ou encore d’«affaire trouble», la SG du PT pense qu’il est plus qu’urgent d’entreprendre sérieusement les réformes, à commencer par le secteur de la justice. «Cela démontre l’excès du trafic d’influences et il faut vite mettre fin à cette tromperie. Car non seulement ce genre de scandale ouvre les portes aux ingérences étrangères mais encore casse la volonté de tout citoyen honnête de se présenter candidat aux élections municipales », a-t-elle conclu.
Mehdi Mehenni
Le changement, pour la SG du Parti des travailleurs, qui a réuni hier ses cadres à Alger, doit toucher en premier lieu «les institutions mafieuses héritées du parti unique et de la décennie noire». Ces mêmes institutions, qui, aux yeux de Louisa Hanoune, ruinent l’économie nationale depuis des années, doivent laisser la place à d’autres établissements capables de faire dans la prévention et la planification de véritables stratégies à court, moyen et long terme».
La première responsable du PT n’a pas omis de citer le ministre de l’Enseignement supérieur, Rachid Herraoubia. 13 000 bacheliers ont eu la malchance d’être orientés vers des filières autre que leur choix, un chiffre qui renseigne sur les difficultés liées aux inscriptions et aux choix des nouveaux étudiants. «Pourquoi attendre qu’il ait un marasme ? Pourquoi les bonnes décisions n’ont pas été prises à temps ?», s’est-t-elle interrogée.
S’exprimant sur la pénurie qui touche actuellement 300 médicaments dont 160 vitaux, la SG du PT, tout en félicitant la dénonciation des lobbies par Ould Abbès, s’est montrée perplexe quant aux mesures à prendre pour contrecarrer ce qu’elle a qualifié d’«acte criminel ». «Le ministre de la Santé a eu le courage de dire que les enfants de certaines personnalités sont derrière les lobbies mafieux qui détiennent le monopole du marché du médicament. Il est vrai qu’il a dit qu’il ne se laissera pas faire, mais entre temps, nous n’avons vu aucune mesure prise», a-telle souligné, tout en appelant le gouvernement à «prendre des décisions fermes contre ces lobbies criminels qui ont réussi à mettre à genou l’Etat algérien ». Et s’il y a les enfants de X ou Y, derrière, c’est une «raison de plus», ajoute-telle.
Tout en saluant, les travailleurs communaux, les anesthésistes, les agents de sécurité de la SNTF qui pour lui veut leur mouvement de protestation pour les acquis jusque-là arrachés, Louisa Hanoun n’a pas manqué de s’interroger sur les intentions douteuses de certains responsables d’Air Algérie qui, à ses yeux, font dans la provocation après que les deux parties eurent réussi à trouver un terrain d’entente. «Le personnel naviguant d’Air Algérie a fait preuve de sagesse et du sens des responsabilités en gelant son mouvement de débrayage dès qu’il a eu des garanties. Mais apparemment, certains responsables de la compagnie, qui ne cessent de faire des déclarations incendiaires et provocatrices suivies de menaces de licenciement, veulent que les choses reviennent à la case départ», a-t-elle dénoncé, tout en se demandant à qui profite la situation et qui est derrière cette volonté d’aller vers l’impasse.
Pour Louisa Hanoune, l’affaire de l’arrestation du P/APC de Zéralda, qu’elle dit «digne des films américains et des scénarios hollywoodiens», interpelle le gouvernement et le président de la République pour assainir le secteur de la justice. Qualifiant l’arrestation de Mouhib Khatir, qui «a osé s’opposer aux intérêts de la mafia», de «gigantesque bouffonnerie » ou encore d’«affaire trouble», la SG du PT pense qu’il est plus qu’urgent d’entreprendre sérieusement les réformes, à commencer par le secteur de la justice. «Cela démontre l’excès du trafic d’influences et il faut vite mettre fin à cette tromperie. Car non seulement ce genre de scandale ouvre les portes aux ingérences étrangères mais encore casse la volonté de tout citoyen honnête de se présenter candidat aux élections municipales », a-t-elle conclu.
Mehdi Mehenni
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