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Deux françaises tuées en ARGENTINE

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  • Deux françaises tuées en ARGENTINE

    Deux jeunes touristes françaises ont été retrouvées mortes vendredi dans un parc naturel de la région de Salta, au nord de l'Argentine. Toutes deux ont été tuées par balle et l'une d'elle a été violée.

    C'est près d'un paisible sentier de randonnées de la province de Salta, au nord de l'Argentine, lieu de tourisme idyllique dominant collines, rivières et lagunes que les corps des jeunes Françaises ont été découverts, la première, une balle dans la tête, son pantallon noir arraché, violée après sa mort selon l'autopsie, l'autre, une balle dans le dos. Une scène de crime d'une rare férocité, inhabituel dans la région, dont ont été victimes Cassandre Bouvier et Houria Moumni, deux touristes françaises de 29 et 24 ans.
    En balade dans le parc de San Lorenzo, à 12 km à l'ouest de Salta, un couple d'Argentins a découvert le premier corps vendredi soir, vers 20 heures, alertant la police, qui a trouvé le second cadavre quelques mètres plus loin. Depuis, l'enquête avance à bon rythme pour tenter d'éclaircir ce sordide assassinat.

    Principale difficulté: les incohérences de l'agenda des jeunes femmes. Dans la banane que portait Houria Moumni autour de la taille, un ticket d'entrée dans le parc de San Lorenzo est daté du "15 juillet, 18h23", rapporte à LEXPRESS.fr le juge d'instruction Martin Perez. Mais le soir même, les deux touristes auraient dormi à leur hôtel de Salta, selon les déclarations de l'Hostal del Cerro. Elles en seraient donc sorties le 16 juillet, sans jamais y retourner. De leur côté, les médecins légistes évaluent leur décès autour du 27 ou 28 juillet, souligne le quotidien local El Tribuno. "Il est donc possible que les deux jeunes femmes aient été séquestrées quelques jours avant d'être tuées", poursuit Marcelo Baez, porte-parole de la justice locale, également interrogé par LEXPRESS.fr.

    ADN et carte Sim

    Autre inconnue: l'identité des meurtriers. Prisé des touristes pour son mirador qui domine la ville de Salta, le parc de San Lorenzo est peu habité. "Seuls y vivent des chasseurs installés dans des petites maisons de fortune", explique le juge. Les voitures ne peuvent entrer sur ses chemins escarpés, accessibles uniquement à pied, à cheval ou à dos de mule. "Je ne vois pas comment des corps auraient pu être amenés ici de l'extérieur", poursuit le magistrat. Toutefois l'arme du crime ne semble pas être un fusil de chasse, mais plutôt un petit calibre de courte portée, un 22mm.

    Depuis vendredi soir, des chiens de police fouillent donc la zone en quête d'indices. Une précieuse trouvaille a déjà été faite: une carte Sim de portable. Elle pourrait bien appartenir aux victimes, puisqu'elles possédaient un chargeur de téléphone dans leur sac à dos resté dans leur pension de Salta. Pour l'heure, aucun mandat d'arrêt n'a été lancé, mais des traces génétiques, notamment des cheveux restés dans le poing serré d'une des victimes seraient suffisants pour identifier les criminels, a annoncé la justice. Les chasseurs de la région seront interrogés dès lundi matin 9 heures, ainsi que les propriétaires de l'hôtel.

    Des autorités mobilisées
    "Salta a besoin d'éclaircir d'urgence cet acte aberrant et nous allons nous donner tous les moyens pour cela", a promis samedi soir le gouverneur de la province, Juan Manuel Uturbey, lors d'une conférence de presse. Paris a également mis en place une cellule de crise. Dimanche, l'Ambassadeur de France à Buenos Aires devait rencontrer les autorités locales et les familles sont attendues en Argentine.
    D'ici là, l'enquête en dira peut-être plus sur les deux victimes. D'après le contenu de leurs sacs à dos, elles semblaient bel et bien partie pour une excursion touristique. Elles seraient arrivées à Salta le 11 juillet de Buenos Aires où elles devaient repartir le 19 juillet, indique un ticket de bus de la compagnie Chevallier retrouvé dans leur effets.
    Mais leur intérêt pour l'Amérique était aussi professionnel. Cassandre Bouvier, parisienne originaire de Nice, selon son profil Facebook, et étudiante en sociologie à l'Institut des Hautes études de l'Amérique latine (IHEAL), avait notamment organisé le 23 juin dernier un colloque à Buenos Aires, souligne le quotidien INfobae. Son amie comptait aussi plusieurs participations à des conférences de sociologie sur la région.

    L'Express

  • #2
    jes medias en france n enparlent pas?

    Commentaire

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