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La classe politique face au « mutisme » du pouvoir

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  • La classe politique face au « mutisme » du pouvoir

    Les partis politiques semblent inquiets face au silence adopté par le pouvoir après plus d’un mois de la remise du rapport des consultations sur les réformes politiques au président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Si le RCD estime que le « pouvoir n’a ni programme ni bilan et qu’il s’appuie uniquement sur la propagande », la Secrétaire général du PT, Mme. Louisa Hanoune, a qualifié le silence endémique du pouvoir par « le suicide ».

    Dans ce sens, la classe politique est de plus en plus enhousiaste de connaître les mesures à prendre suite aux auditions consacrées par l’instance de Abdelkader Bensalah à plusieurs personnalités nationales et partis politiques. Au moment où les deux mouvements d’obédience islamiste, El Nahda et El Islah, doutent sur la bonne volonté du pouvoir d’aller au bout de ses promesses, car il a refusé de rendre publique le rapport des consultations, l’autre figure islamiste, en l’occurrence Bendjabalah Bouabdelah, profitant de la souplesse affichée par le pouvoir, il vient d’obtenir l’agrément pour créer son nouveau parti, baptisé FJD, Front pour la justice et le développement, une manière de jauger la bonne volonté du pouvoir.

    Pour sa part, Louisa Hanoune, a appelé le président Bouteflika à rendre publique, le plus vite que possible, les conclusions des consultations sur les réformes, en exprimant son étonnement face au « mutisme » du pouvoir. La déclaration de Louisa Hanoune et d’autres chefs de partis politiques s’inscrit dans le cadre de pressions exercées par la classe politique sur le pouvoir, dans le but de l’obliger de faire des concessions, sachant que le pouvoir veut éviter à tout prix le sort des autres pays arabes, à l’instar de l’Egypte et la Tunisie.
    Elkhabar
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