Après les réorganisations, menées depuis 1999, l'heure est désormais au développement pour Air Algérie, compagnie aérienne algérienne, avec notamment, en point d'orgue, une privatisation à travers une mise en Bourse programmée pour 2007.
L'année 2005 a vu la concrétisation de deux gros chantiers. Air Algérie (8 750 salariés) s'est tout d'abord constituée en groupe, en filialisant ses différentes activités (maintenance, restauration, lignes domestiques, lignes internationales, cargo et assistance aéroportuaire).
La flotte moyen-courrier (29 appareils, majoritairement des Airbus et des Boeing) a également été complètement renouvelée. Elle affiche désormais une moyenne d'âge de 2,5 ans. Enfin, au mois de juin, une nouvelle aérogare internationale sera ouverte à Alger.
La compagnie a réalisé en 2005 un chiffre d'affaires de 455 millions d'euros, pour un excédent brut d'exploitation de 100 millions d'euros. Elle a transporté 3 millions de passagers (dont 58 % à l'international).
Air Algérie compte désormais étendre son réseau long-courrier, a déclaré son président, Tayeb Benouis, samedi 13 mai. Elle va inscrire deux nouvelles destinations à son portefeuille : Montréal - où vit une importante communauté algérienne - et la Chine, dont est issue une grande partie de la main-d'oeuvre travaillant en Algérie.
La compagnie devrait aussi, dans les mois qui viennent, signer un accord de "partage de code" avec Air France. Celui-ci pourrait être une première étape avant une entrée dans l'alliance SkyTeam. Cette adhésion est rendue possible par la certification en matière de sécurité par les organismes internationaux.
Mais l'un des plus grands chantiers d'Air Algérie sera le lancement de l'ouverture du capital. M. Benouis indique que l'Etat algérien ne conservera qu'une participation minoritaire. Il estime que cette privatisation donnera les moyens à la compagnie d'accélérer son développement. La filialisation des activités devrait permettre de nouer des relations capitalistiques métier par métier.
François Bostnavaron
Le monde 15.05.2006
L'année 2005 a vu la concrétisation de deux gros chantiers. Air Algérie (8 750 salariés) s'est tout d'abord constituée en groupe, en filialisant ses différentes activités (maintenance, restauration, lignes domestiques, lignes internationales, cargo et assistance aéroportuaire).
La flotte moyen-courrier (29 appareils, majoritairement des Airbus et des Boeing) a également été complètement renouvelée. Elle affiche désormais une moyenne d'âge de 2,5 ans. Enfin, au mois de juin, une nouvelle aérogare internationale sera ouverte à Alger.
La compagnie a réalisé en 2005 un chiffre d'affaires de 455 millions d'euros, pour un excédent brut d'exploitation de 100 millions d'euros. Elle a transporté 3 millions de passagers (dont 58 % à l'international).
Air Algérie compte désormais étendre son réseau long-courrier, a déclaré son président, Tayeb Benouis, samedi 13 mai. Elle va inscrire deux nouvelles destinations à son portefeuille : Montréal - où vit une importante communauté algérienne - et la Chine, dont est issue une grande partie de la main-d'oeuvre travaillant en Algérie.
La compagnie devrait aussi, dans les mois qui viennent, signer un accord de "partage de code" avec Air France. Celui-ci pourrait être une première étape avant une entrée dans l'alliance SkyTeam. Cette adhésion est rendue possible par la certification en matière de sécurité par les organismes internationaux.
Mais l'un des plus grands chantiers d'Air Algérie sera le lancement de l'ouverture du capital. M. Benouis indique que l'Etat algérien ne conservera qu'une participation minoritaire. Il estime que cette privatisation donnera les moyens à la compagnie d'accélérer son développement. La filialisation des activités devrait permettre de nouer des relations capitalistiques métier par métier.
François Bostnavaron
Le monde 15.05.2006
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