Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Hizballah: Sayed Nasrallah salue les révoltes des peuples arabes ....

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Hizballah: Sayed Nasrallah salue les révoltes des peuples arabes ....

    C'était avant la révolte du peuple Syrien...

    Soubhanna moughayrou al ahwal!!!!!!!!!!!!!!!!!!





    ___________
    Discours du secrétaire général du Hezbollah au cours du rassemblement de solidarité avec les peuples arabes le 19 mars 2011:


    Nous nous réunissons aujourd’hui pour exprimer notre solidarité avec nos populations arabes, dans leurs révolutions et leurs intifadas en particulier en Tunisie (Je commence par ordre chronologique), en Egypte, à Bahrein, en Libye et au Yémen.

    Cette solidarité a d’abord une valeur morale et politique. Ses effets ont en premier lieu moraux, car l’élément le plus important dans ces révolutions, ces résistances ou ces révoltes reste la détermination des populations et leur résistance, qui sont principalement liées à leur foi et à leur moral.

    Nous nous souvenons tous comment pendant les journées difficiles de la guerre de juillet 2006- dont nous commençons à connaître les scandales à travers wikileaks- chaque déclaration, chaque manifestation, chaque témoignage de solidarité dans n’importe quel coin du monde avait un impact positif sur notre moral et sur celui des résistants. C’est aussi le cas aujourd’hui des populations en révolte.

    Nous leur disons aujourd’hui: nous sommes avec vous, nous vous appuyons, nous sommes heureux de votre joie et tristes de votre peine. Nous prions pour que vous remportiez des victoires et nous sommes prêts à vous aider selon vos intérêts et les nôtres et selon nos moyens.

    Je voudrais évoquer aujourd’hui de nombreux sujets, notamment les points communs entre les révoltes de ces populations, puis les cas spécifiques de chaque Etats avec une attention particulière pour Bahrein en raison de la polémique confessionnelle et des complications de ce dossier, je parlerai aussi des initiatives requises et je terminerai en abordant la situation libanaise.

    Premièrement, il faut insister sur le fait que ces révolutions émanent essentiellement de la volonté des populations.

    Toute accusation portant sur le fait que ce seraient les Etats-Unis qui auraient initié ses révolutions et les auraient lancées est fausse et injuste pour ces populations.

    Les 5 régimes où se déroulent des révolutions sont les alliés des Etats-Unis, et, en tout cas, leur rendent des services. Ils ne constituent en aucun cas des menaces pour les Etats-Unis et Israël. Est-il possible dans ce cas que les Etats-Unis cherchent à écarter de tels régimes en lançant contre eux des révolutions populaires ?

    C’est illogique d’autant que les Etats-Unis savent parfaitement, à travers des études effectuées et des sondages, que ces populations ont atteint un haut degré de discernement par rapport à la politique américaine et la présence israélienne dans la région. Comment dans ces conditions, les Etats-Unis pourraient-ils lancer ces révolutions populaires avec des populations qui ont une vision très claire de la situation globale, sans même savoir à quels résultats aboutiront ces révolutions et quels seront les relèves de ces régimes ? Prétendre que les Etats-Unis sont derrière ces révolutions est donc une accusation injuste et sans le moindre fondement.



    Si au contraire, il s’agissait de régimes résistants, en dehors du système américain et de son projet, des régimes hostiles à Israël et qui luttent contre cette entité, on pourrait se poser des questions sur l’origine des révolutions populaires. En tout cas, le débat serait possible. Mais là, avec des régimes pro-américains, la théorie ne tient pas, tout comme le fait de dire qu’al Qaëda est derrière la révolte en Libye et l’Iran derrière celle de Bahrein.

    Deuxièmement (et je vais me limiter aux grands titres car il y a beaucoup à dire), ces révolutions sont réellement populaires, issues des gens, des jeunes en particulier, suivis par les hommes, les femmes et les enfants, puis par les élites et les forces politiques. Ces révolutions sont mues par la foi, la colère et l’enthousiasme, mais le plus important est qu’elles sont prêtes à tous les sacrifices. Les régimes qui les affrontent ne peuvent pas ignorer cette réalité. Nous avons vu des jeunes ouvrir leurs poitrines face aux tirs des régimes. Nous avons vu ces scènes en Tunisie, en Egypte, en Libye, au Yémen et à Bahrein. Le plus incroyable est que dès que jeunes tombaient sous les tirs, d’autres venaient offrir leurs poitrines aux tirs des régimes.

    Troisièmement, je voudrais parler des réactions des régimes face à ces mouvements aux revendications justes.




    Au lieu d’entamer avec eux un dialogue sincère et d’entamer un processus de réformes, les régimes ont eu recours à la répression, aux accusations, à la violence, allant jusqu’à accuser les manifestants d’être des rats, de prendre des hallucinogènes ou d’être affiliés à al Qaëda.

    Cette attitude a compliqué la situation dans ces pays et elle a annulé les possibilités de dialogue, relevant ainsi le plafond des revendications des insurgés. Les morts, les blessés et la violence des régimes a poussé les insurgés à rejeter des offres qui ne correspondaient pas à leurs aspirations. Mais la victoire a été au rendez-vous en Tunisie et en Egypte, alors que le dirigeant libyen a entraîné son pays dans une guerre interne très dure et les régimes de Bahrein et du Yémen ont placé leurs pays au bord de la guerre civile. Si les révoltes dans ces deux pays n’insistaient pas sur l’aspect pacifique de leur mouvement, leurs pays seraient alors plongés dans une guerre civile sanglante.

    En Libye, le peuple s’est soulevé comme en Egypte et en Tunisie. Un groupe de jeunes est descendu dans la rue à Benghazi. Ils ont dû faire face aux tirs et les gens se sont alors empressés de les soutenir. La révolte s’est déplacée de ville en ville et elle s’est accompagnée de désobéissance civile. La réponse des autorités est venue à travers les tirs, les blindés et les raids aériens.

    La guerre a été imposée à la révolte populaire pacifique et civile.

    Ce qui se passe en Libye est une guerre imposée par le régime à une population qui réclamait pacifiquement le changement. Cette population n’est pas une organisation militaire. Une grande partie d’entre elle ne possède ni armes ni expérience militaire. Nous avons vu ensemble sur les chaînes de télévision les images des chars, des blindés, des rampes de katiouchas, les avions tiré sur les civils. Ce qui nous a rappelé l’invasion israélienne et toutes les guerres israéliennes au Liban et à Gaza. Les crimes commis par le régime de Kadhafi contre cette population doivent être condamnés par toutes les personnes sincères dans le monde et tous ceux qui peuvent aider cette population à résister face aux massacres doivent le faire.

    Nos frères en Libye et dans le monde arabe doivent savoir que les Etats-Unis et l’Occident ont donné le temps nécessaire à Kadhafi pour qu’il étouffe la révolution, tout en multipliant les déclarations et les réunions. Mais la population libyenne a tenu bon. Si les insurgés avaient cédé au bout d’une semaine ou deux, le monde occidental aurait recommencé à reconnaître le régime de Kadhafi et à coopérer avec lui et l’argent du régime aurait recommencé à remplir les poches de responsables au sein de l’Union européenne et d’autres. La résistance de la population a modifié l’équation.

    Encore un mot sur la situation en Libye. Le peuple n’a pas d’autre choix que de continuer à résister et à se battre.




    Source: taghrib.ir
    Dernière modification par sako, 02 août 2011, 10h34.

  • #2
    Troisièmement, je voudrais parler des réactions des régimes face à ces mouvements aux revendications justes.

    Au lieu d’entamer avec eux un dialogue sincère et d’entamer un processus de réformes, les régimes ont eu recours à la répression, aux accusations, à la violence, allant jusqu’à accuser les manifestants d’être des rats, de prendre des hallucinogènes ou d’être affiliés à al Qaëda.


    Ah, s’il pouvait donner ce conseil à son ami Bashar sur la situation en Syrie..

    Commentaire

    Chargement...
    X