Les services de sécurité ont enregistré au cours des cinq dernières années plus de 30 000 cas de corruption dans lesquels sont impliquées 60 000 personnes, soit près de 17 cas de corruption avérés par jour.
L’année 2010, serait l’année la plus touchée par le phénomène de corruption avec plus de 3 000 affaires dans lesquelles sont impliquées 7 000 personnes dont 800 étrangers.
Selon des statistiques publiées par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) dont Echorouk a reçu une copie, les crimes liés à la corruption et la violation du Code des marchés publics et autres sont en inquiétante croissance, avec au total 30 000 crimes enregistrés et qualifiés par des spécialistes de « catastrophique ».
Dans ce sillage, les services de la Police judiciaire ont recensé, dans le cadre de l’application de la loi n° 01-06 du 20 février 2006 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption, au 1er trimestre de l’année en cours 1009 crimes économiques et financiers dans lesquels sont impliquées 1987 personnes, contre 3362 cas enregistrés l’année dernière. Au cours de l’année 2010, 1472 affaires liées au crime économique ont été traitées, dont 3076 personnes ont été impliquées, parmi lesquelles 128 étrangers.
634 des personnes arrêtées ont été mises sous détention préventive, tandis que 321 autres ont été placées sous contrôle judiciaire.
Quant aux crimes financiers, 2190 affaires ont été traitées entre le 1er janvier et le 31 décembre 2010, dont 1523 des 3985 personnes impliquées ont été mises en prison et 365 autres ont été placées sous contrôle judiciaire où 675 étrangers ont également été impliqués dans ces affaires.
L’année 2010 a connu une hausse en matière de crimes de corruption de 0,56% par rapport à 2009 où 3453 ont été traités et dans lesquels 6437 personnes ont été impliquées, contre 3015 affaires en 2008, 3019 affaires en 2007 avec 6715 personnes impliquées.
Quant aux années 2005 et 2006, il a été recensé respectivement 2734 et plus de 3 000 crimes de corruption.
Selon les informations parvenues à Echorouk, les wilayas les plus touchées par le phénomène du crime économique, on retrouve Alger en 1re position avec 80% des crimes perpétrés, tandis que les wilayas d’Oran, de Annaba et de Sidi Bel-Abbès enregistrent 10% des cas alors que les 10% restant sont enregistrés dans le reste des wilayas du pays.
ech-chorouk.com
L’année 2010, serait l’année la plus touchée par le phénomène de corruption avec plus de 3 000 affaires dans lesquelles sont impliquées 7 000 personnes dont 800 étrangers.
Selon des statistiques publiées par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) dont Echorouk a reçu une copie, les crimes liés à la corruption et la violation du Code des marchés publics et autres sont en inquiétante croissance, avec au total 30 000 crimes enregistrés et qualifiés par des spécialistes de « catastrophique ».
Dans ce sillage, les services de la Police judiciaire ont recensé, dans le cadre de l’application de la loi n° 01-06 du 20 février 2006 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption, au 1er trimestre de l’année en cours 1009 crimes économiques et financiers dans lesquels sont impliquées 1987 personnes, contre 3362 cas enregistrés l’année dernière. Au cours de l’année 2010, 1472 affaires liées au crime économique ont été traitées, dont 3076 personnes ont été impliquées, parmi lesquelles 128 étrangers.
634 des personnes arrêtées ont été mises sous détention préventive, tandis que 321 autres ont été placées sous contrôle judiciaire.
Quant aux crimes financiers, 2190 affaires ont été traitées entre le 1er janvier et le 31 décembre 2010, dont 1523 des 3985 personnes impliquées ont été mises en prison et 365 autres ont été placées sous contrôle judiciaire où 675 étrangers ont également été impliqués dans ces affaires.
L’année 2010 a connu une hausse en matière de crimes de corruption de 0,56% par rapport à 2009 où 3453 ont été traités et dans lesquels 6437 personnes ont été impliquées, contre 3015 affaires en 2008, 3019 affaires en 2007 avec 6715 personnes impliquées.
Quant aux années 2005 et 2006, il a été recensé respectivement 2734 et plus de 3 000 crimes de corruption.
Selon les informations parvenues à Echorouk, les wilayas les plus touchées par le phénomène du crime économique, on retrouve Alger en 1re position avec 80% des crimes perpétrés, tandis que les wilayas d’Oran, de Annaba et de Sidi Bel-Abbès enregistrent 10% des cas alors que les 10% restant sont enregistrés dans le reste des wilayas du pays.
ech-chorouk.com
Commentaire