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· 86 millions de quintaux attendus
· La refonte de l’assurance antisécheresse à l’étude
La récolte céréalière pour cette année est estimée à 86 millions de quintaux. C’est une performance par rapport à la récolte de l’année dernière qui n’a été que de 41,4 millions de quintaux, dira Mohand Laenser, ministre de l’Agriculture et du Développement rural lors d’une conférence de presse donnée vendredi dernier à Rabat.
Le niveau de cette récolte aura logiquement un effet positif sur les importations de céréales. Celles-ci baisseront d’une manière substantielle, dira le ministre avant de préciser que 5% de la récolte seront déjà enregistrés comme pertes. A cela s’ajoutent 3 millions de quintaux que les agriculteurs stockent comme semences pour l’année suivante. En outre, une partie de la récolte servira à la consommation personnelle. En tout cas, les quantités de blé à importer au cours de cette année sont fixées à 6,8 millions de quintaux (qx): 2,8 millions en provenance des Etats-Unis conformément au quota compris dans l’accord de libre-échange et 4 millions d’Europe.
Selon les prévisions du département, sur les 86 millions de quintaux, c’est le blé tendre qui arrive en tête avec 42 millions, soit 49% de la production totale, suivi par l’orge avec 25 millions de qx (25%) et le blé dur avec 19 millions de qx (22%). Pour le ministre, le rendement moyen s’est nettement amélioré. Ainsi, il s’élève à 16,2 qx par hectare, soit le double de celui enregistré au cours de la campagne précédente. Ce rendement est de 20,6 qx/ha pour le blé tendre, 19 qx/ha pour le blé dur et 11,4% pour l’orge. Sur le chapitre de la commercialisation, le gouvernement a pris des mesures pour améliorer la rémunération des agriculteurs, a rappelé Laenser. Ainsi, le régime de commercialisation du blé tendre de la production nationale repose sur l’instauration d’un système d’appels d’offres pour l’approvisionnement des minotiers pour la fabrication de la farine subventionnée. A cela s’ajoute l’octroi d’une prime de stockage. «En vue d’inciter les organismes de stockage à acquérir le blé tendre de production nationale avec un prix référentiel de 250 DH/quintal pour une quantité standard, il est prévu de leur octroyer une prime de magasinage de DH/ql par quinzaine pour l’ensemble du blé collecté du 1er juin au 30 septembre 2006», a indiqué le ministre.
Sur le chapitre de l’assurance contre la sécheresse, le gouvernement a décidé de poursuivre le programme de garantie de la production céréalière sur une superficie de 300.000 ha avec une subvention de l’Etat pour les cotisations à hauteur de 50% et la mobilisation d’une enveloppe de 120 millions de DH pour l’indemnisation des agriculteurs. Cependant, la superficie assurée n’a pas dépassé 108.000 ha pour 8.540 agriculteurs, soit une baisse de 11% par rapport à la campagne précédente. Pour le ministre, la désaffection par rapport à la couverture s’explique par plusieurs éléments. «Dès qu’il pleut, les agriculteurs ne contractent plus d’assurance», dira-t-il avant de reconnaître que «le système ne satisfait plus les agriculteurs».
En effet, l’assurance antisécheresse est à bout de souffle. L’analyse d’une expérience de 10 ans pousse à la révision du système. Ainsi, il s’agira d’élargir la formule à d’autres cultures, avec comme critères l’importance des pluies et leur répartition au cours de l’année. Ce nouveau système est à l’étude. Il sera soumis à l’appréciation des compagnies d’assurances et des professionnels du secteur agricole.
· La refonte de l’assurance antisécheresse à l’étude
La récolte céréalière pour cette année est estimée à 86 millions de quintaux. C’est une performance par rapport à la récolte de l’année dernière qui n’a été que de 41,4 millions de quintaux, dira Mohand Laenser, ministre de l’Agriculture et du Développement rural lors d’une conférence de presse donnée vendredi dernier à Rabat.
Le niveau de cette récolte aura logiquement un effet positif sur les importations de céréales. Celles-ci baisseront d’une manière substantielle, dira le ministre avant de préciser que 5% de la récolte seront déjà enregistrés comme pertes. A cela s’ajoutent 3 millions de quintaux que les agriculteurs stockent comme semences pour l’année suivante. En outre, une partie de la récolte servira à la consommation personnelle. En tout cas, les quantités de blé à importer au cours de cette année sont fixées à 6,8 millions de quintaux (qx): 2,8 millions en provenance des Etats-Unis conformément au quota compris dans l’accord de libre-échange et 4 millions d’Europe.
Selon les prévisions du département, sur les 86 millions de quintaux, c’est le blé tendre qui arrive en tête avec 42 millions, soit 49% de la production totale, suivi par l’orge avec 25 millions de qx (25%) et le blé dur avec 19 millions de qx (22%). Pour le ministre, le rendement moyen s’est nettement amélioré. Ainsi, il s’élève à 16,2 qx par hectare, soit le double de celui enregistré au cours de la campagne précédente. Ce rendement est de 20,6 qx/ha pour le blé tendre, 19 qx/ha pour le blé dur et 11,4% pour l’orge. Sur le chapitre de la commercialisation, le gouvernement a pris des mesures pour améliorer la rémunération des agriculteurs, a rappelé Laenser. Ainsi, le régime de commercialisation du blé tendre de la production nationale repose sur l’instauration d’un système d’appels d’offres pour l’approvisionnement des minotiers pour la fabrication de la farine subventionnée. A cela s’ajoute l’octroi d’une prime de stockage. «En vue d’inciter les organismes de stockage à acquérir le blé tendre de production nationale avec un prix référentiel de 250 DH/quintal pour une quantité standard, il est prévu de leur octroyer une prime de magasinage de DH/ql par quinzaine pour l’ensemble du blé collecté du 1er juin au 30 septembre 2006», a indiqué le ministre.
Sur le chapitre de l’assurance contre la sécheresse, le gouvernement a décidé de poursuivre le programme de garantie de la production céréalière sur une superficie de 300.000 ha avec une subvention de l’Etat pour les cotisations à hauteur de 50% et la mobilisation d’une enveloppe de 120 millions de DH pour l’indemnisation des agriculteurs. Cependant, la superficie assurée n’a pas dépassé 108.000 ha pour 8.540 agriculteurs, soit une baisse de 11% par rapport à la campagne précédente. Pour le ministre, la désaffection par rapport à la couverture s’explique par plusieurs éléments. «Dès qu’il pleut, les agriculteurs ne contractent plus d’assurance», dira-t-il avant de reconnaître que «le système ne satisfait plus les agriculteurs».
En effet, l’assurance antisécheresse est à bout de souffle. L’analyse d’une expérience de 10 ans pousse à la révision du système. Ainsi, il s’agira d’élargir la formule à d’autres cultures, avec comme critères l’importance des pluies et leur répartition au cours de l’année. Ce nouveau système est à l’étude. Il sera soumis à l’appréciation des compagnies d’assurances et des professionnels du secteur agricole.
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