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Cerbère de Yamna : Herraz Yamna

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  • Cerbère de Yamna : Herraz Yamna


    Auteur : Cheikh Mohammed Ben 'Ali Ould Erzine
    Interprète : el-Hâchemi Guerouâbi

    Regardez le cerbère de ma bien-aimée qui à ma vue se dérobe.
    Le cerbère de ma bien-aimée a élevé des murailles pour défendre sa beauté.
    Il renforça les portes de verrous et de serrures.
    Il satisfit tous ses désirs, lui passa tous ses caprices.
    En sa demeure, il aménagea un jardin pour le plaisir des yeux, où elle se promène automne comme été; les fleurs lui sont réservées à elle seule.
    Il construisit pour elle un hammam où elle se rend par temps froid.
    Il ne lui laissa rien désirer, sinon de voir des hommes.
    Il lui interdit en ce monde la vue des femmes et des hommes et fit le serment que son père même ne verrait plus jamais son ombre.
    Son père ne peut l'approcher; ses oncles paternels ou maternels ne lui rendent visite.
    Elle ne peut recevoir - c'est impensable - ses tantes paternelles ou maternelles.
    Elle n'a plus que son cerbère, dont l'esprit est fertile en ruses.
    Mais mes ruses à moi, il ne les connaît ni ne les soupçonne.
    refrain..
    j'ai réussi à m'introduire chez ce cerbère de Yamna et à séduire ma gazelle.
    vous avez douté, ô amants, que je puisse accéder à elle.

    Mach 'had I :
    Je me rendis chez lui sous un premier déguisement, en jeune vierge ravissante, qui se distinguait par sa beauté.
    Taille, joues, regard, tout en elle surpassait en éclat le soleil et la lune, " Brillez, sinon je brillerai (à votre place)." disait-elle au soleil et à la lune.
    Je lui dis : << Je suis venue, ô excellence, prendre de tes nouvelles et te demander : << Que reste-t-il à une femme abandonnée de ses amis ?
    Que dois-je faire ? >>
    - Trouve-toi un veuf, me dit-il, car une femme ne peut être protégée que par son époux.
    Je repris : << Considère-moi comme ta femme et tu seras cet époux. >
    " Ma femme me suffit, me dit-il; pour rien au monde, je ne supporterai la remplacer. >>
    Je lui dis à la fin : << Considère-moi comme une servante, je pourrai gagner ma vie. >>
    Il me répondit : " Ma femme se contente de son cerbère.
    C'est lui seul qui doit la servir. >
    Sur ce, il me chassa.
    Je me suis mis à errer, l'âme en peine, me creusant la tête pour déjouer ses ruses.
    refrain
    Mach 'had II :
    Je me rendis de nouveau chez lui déguisé en vieille femme sans attraits, vivant dans le bien-être par la grâce de notre Seigneur,
    un chapelet d'ambre à la main droite, une canne à la gauche, vêtue d'une tunique verte, complètement transformée.
    Je lui dis : << Adorateur de beautés,introduis-moi auprès de ton épouse que j'admire sa beauté, elle qui demande à Dieu de lui donner un fils qui deviendra plus tard un savant renommé, et que lui soient accordées durablement sa protection et sa bénédiction en toutes ses actions. >>

    << Fais tes prières ici, me dit-il, Dieu les exaucera.
    Considère mon lignage : tu n'auras besoin ni de la voir ni de t'enquérir d'elle.
    Quant à ma maison, renonce à y pénétrer, tu n'as rien à y faire ;
    je me suis juré que personne d'autre que moi n'en foulera le sol.
    Passe ton chemin et trêve de bavardages. >>
    J'allais raconter mon étrange aventure à qui voulait m'écouter.
    refrain
    Mach 'had III :
    Je me rendis chez lui pour la troisième fois déguisé en bédouine sillonnant les villes, alors que les bédouins sillonnent leurs montagnes.
    En voyante lisant dans le sable les présages (d'avenir)
    - celui qui m'a consultée affirme que rien ne m'échappe -, en sorcière capable d'endormir un foetus au tréfonds du sein (d'une femme) et de réveiller celui qui dort au fond d'un utérus.
    M'adressant à lui, j'ai trouvé les mots justes et polis; il me prêta l'oreille.
    Je crus qu'attentif à mes propos, il s'en pénétrait mais il me répondit : " Tu as parlé pour ne rien dire. Les personnes comme toi, je ne les écoute pas et n'ai que faire de leurs paroles.
    Je ne suis pas fou, les gens sensés l'affirment.
    Celui qui se fie aux magiciens (en vient à) démentir les prophètes et les messagers.
    Va chercher un fou qui se laisse prendre par ces propos inimaginables. >>
    Sur ce, il me planta là. Je me mis à errer, l'âme en peine.
    refrain -
    Mach 'had IV :
    Je me rendis chez lui pour la quatrième fois déguisé en noir, plus noir même qu'un grain de beauté, d'une noirceur incomparable.
    A me voir, on me prendrait pour une (statue)d'argile
    Je parlai en arabe à la manière des Gnaouisqui chantent.
    Je lui embrassais la main, il me laissa faire, puis me dit :
    << Fils de Ham, pourquoi prendre ma main et l'embrasser ? >
    << Excellence, répondis-je,je suis un domestique sillonnant ton pays; je te servirai comme esclave, sans gages, en tout ce qui est en mon pouvoir. >>
    (Le cerbère) : << Les miens m'ont fait une recommandation que je ne peux modifier :
    celle de conjurer le mauvais sort à la vue de la couleur noire.
    Va sur la place publique chercher qui a besoin d'un employé.
    Achète, tu mangeras; loue pour avoir un toit : telle est la règle dans mon pays >.
    Il se tourna vers moi et me dit : << Ô toi qui es planté là, Retire-toi si tu veux rester en vie, si tu reviens ta perte est assurée. >>
    refrain
    Mach 'had V :
    Je me rendis chez lui, pour la cinquième fois, déguisé en riche commerçant venu des Indes, avec sa cargaison remplie de trésors.
    Ma fortune est incalculable. On décharge et on enlève mes marchandises
    Les portefaix les débarquent puis les chargent sur des chameaux.
    Je lui ai offert en présents bijoux et parures.
    Il me répondit : << Je ne les accepte pas.
    Et toi, que veux-tu ? "Je lui dis : << Homme de bien, je voudrais faire de toi mon ami, t'introduire parmi mes familiers et leurs héros. >>
    " Tu n'as pas besoin d'amis, dit-il; si tu veux que l'on s'entende, il n'y a en cette ville que trois solutions possibles à cette fin :
    (sache que) les hôtels sont faits pour les commerçants, comme le pensent les hommes entreprenantes?
    Ces hôtels ne manquent de rien, ils ne sont pas exposés au vol et sont sûrs.
    C'est un conseil amical que je te donne, et ajouta-t-il :
    ne cherche à lier amitié ni avec les généreux ni avec les vils (de cette ville! >>.
    refrain
    The Sea is Woman, the Sea is Wonder, her other name is Fate!

  • #2
    Ne la poste pas en Arabe. Rebbi yassadjik ya wlid bladi.

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    • #3
      lol une requette qui appele son opposee ???
      The Sea is Woman, the Sea is Wonder, her other name is Fate!

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      • #4
        Lala. Loukane tdirha rani nrouh neggarer qoudam darhoum.
        Nezdem lhoum bel signale ou newalate. (Rires)

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        • #5
          harrazates elyoum ytirou bel klache
          The Sea is Woman, the Sea is Wonder, her other name is Fate!

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          • #6
            Ma3liche ana nqablhoum wel ward.

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            • #7
              hadek houwa etssahel 3lihoum tes funerailles
              The Sea is Woman, the Sea is Wonder, her other name is Fate!

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              • #8
                Rani meyet bla biha...El mout wahda machi zoudj.

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                • #9
                  Fi Khatrek

                  Pensées en effervescence (hadjou lefkar)

                  Auteur: El Bourachedi Belqacem


                  Mes pensées sont en effervescence. Que mon censeur subisse l'exil !
                  Ne peut compatir celui qui n'a jamais goûté à l'amour; il est comme errant, sans but ; le souffle d'un feu ardent ne l'a pas ébranlé. Les nouvelles étaient bonnes.
                  le jour prescrit où je me préparais à ne voyager que pour un mois.
                  Je pris la route du désert et traversais des étendues hantées.
                  Que l'on comprenne ceux qui partagent ma situation, mon ami !
                  J'ai tant parcouru à pied et du regard, que je rencontrai une pléiade de gazelles dispersées dans des champs de fleurs.
                  Ma flamme s'embrasa et mon âme endure encore,
                  et [pourtant] je n'ai point accusé le destin ;
                  mais il me reste à dissiper mes tourments et ma tristesse et à continuer mon chemin et mes observations.
                  D'une étendue désertique, j'aperçut les quais et me demandai ce que j'y trouverais.
                  Les fortifications apparurent [bientôt] , j'en voyais les digues et le célèbre océan depuis Chelia, du haut du mausolée de la victoire.
                  Il guettait l'aube [à l'horizon] entre embarcations et mer déchaînée. Les Anciens ont dit :
                  « Les voyages rompent les chaînes de la misère, forment la jeunesse et renforcent l'esprit. » Ah! Le besoin appelle l'émigration.
                  refrain :
                  Les jeunes filles sont sorties, les jeunes filles sont sorties ce vendredi, se promener sur la plage, chantant l'andalou accompagnées de leurs instruments à cordes ; elles avançaient vers la mer déchaînées Observe donc Salé la fleurie.
                  Les filles sont sorties se promener.
                  Qui désire flâner peut suivre cet exemple
                  - tu te réjouirais à la vue de ce spectacle! :
                  elles s'installèrent sur des barques en disant: « A nous la belle vie! » Elles avaient quitté leur Ksours...
                  Oh! Que de jeunes adolescentes surpassant en splendeur les belles!!
                  citadines.
                  Chaque gazelle avait un regard encore plus étincelant que Vénus! en son apparition. Elles ôtèrent leur voile! pour la traversée
                  je vis alors des visages beaux comme l'astre de la nuit, mon frère :
                  sur des joues roses sans fard des grains de beauté, et quelles paupières !
                  De grands yeux, des boucles de cheveux parfumés de musc :
                  elles habitaient les cieux! Généreuses, précieuses et nobles, plus radieuses que des astres à l'aube ; elles m'ont transpercé de leurs regards!
                  et se sont emparées de mon être sans peine
                  - demandez donc à l'homme puissant!:
                  qui ne voudrait être un pigeon dans un village ?
                  Et qui peut imaginer un loup chassant un tigre ?
                  Ô aveugle, prends des flèches et des épées tranchantes!;
                  Quant au maladroit! écervelé, à l'esprit égaré, toujours absent
                  il reçoit des félicitations en ces temps de laisser-aller :
                  cet incapable, cet ingrat
                  n'a pas réparé! son méfait! et moi, toujours à endurer...
                  Je devrais nécessairement recevoir des bienfaits et des grâces ;
                  je remplacerai le rêve par l'éveil ;
                  j'obtiendrai ce qu'il y a de mieux, comme tant d'autres.
                  Oh! Les jeunes filles étaient sorties. . !
                  The Sea is Woman, the Sea is Wonder, her other name is Fate!

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                  • #10
                    Merci ya Mezzo.

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