Capital, arme fatale, qui broie et qui avale
Décapiter le capital serait...l’idéal
Mais l’hydre vorace est tenace
Malgré l’agonie qui menace
Son appétit...maximal
La peine capitale est déjà prononcée
Pour cette économie au climat déréglé
Il n’y a aucun mystère
Si autant de misère ravage notre terre
C’est parce que dans leurs serres, les marchés
Font gicler le sang parmi les détergents
Et jouent avec l’argent de ses propres enfants.
Esclaves condamnés à fouiller les décharges puantes
A espérer en vain pour des tâches humiliantes
Quelque maigre salaire, toujours insuffisant
Car depuis qu’ils sont nés, leur sort est déjà joué.
Sur les écrans glacés des géants anonymes
Ne font que déplacer les pauvres endettés
Comme de vulgaires pions... piégés par le cynisme
Cynisme , le dernier nom trouvé au réalisme c’est le...cynisme
La peine capitale est déjà prononcée
Pour cette économie au climat déréglé
La peine capitale est déjà prononcée
Pour cette économie cynique et dévoyée
Salaire de la peur comme unique moteur
D’une survie programmée sur des ordinateurs
Ordonnant le désordre comme seul mot d’ordre
Pour tirer des profits maintenant et ici.
La misère est si noire sous les ongles meurtris
Qu’elle gagne chaque jour un peu plus de pays
Le quart monde est rejoint par tous ceux qui ont faim
Et qui ont vu soudain basculer leur destin.
Et l’occident s’oxyde sous les pluies trop acides
Qui ont déjà ravagé les pays dominés
Sous les plaies fratricides des forêts dévastées,
Des peuples massacrés et des terres pillées.
La planète est saignée, les êtres asphyxiés
Les labyrinthes creusés dans la paume des mains
Par les larmes de l’histoire
Charrient les vieux espoirs des révoltés anciens.
Entends-tu gronder les forçats de la terre
Entends-tu pleurer les @#$%és de la faim ?
Et tournoyer le monde sur son axe rouillé ?
Colosse au pied d’argile, tes années sont comptées
Car ton talon d’Achille est déjà entaillé
Mais combien de sang faut-il encore verser
Pour continuer à trop te transfuser ?
Acharnement thérapeutique
Ecoeurant, insensé,
Sur ta sale mécanique
Complètement usée, complètement vidée.
Aujourd’hui, plus que jamais, c’est par les créations
De micro-solutions pour la globalité,
De moyens et de liens inventés dans l’urgence
Qu’il y aurait moyen de tenir la distance...
Et par l’obstination des imaginations à croire en l’impossible
A croire que l’avenir est possible...
Ou seulement... probable...
En serions-nous capables ?
En aurions-nous le temps ?
Inventer ou perdre
C’est de çà qu’il s’agit...
L’espoir est dérisoire
Mais il n’a pas de prix...
Pas de prix !
Décapiter le capital serait...l’idéal
Mais l’hydre vorace est tenace
Malgré l’agonie qui menace
Son appétit...maximal
La peine capitale est déjà prononcée
Pour cette économie au climat déréglé
Il n’y a aucun mystère
Si autant de misère ravage notre terre
C’est parce que dans leurs serres, les marchés
Font gicler le sang parmi les détergents
Et jouent avec l’argent de ses propres enfants.
Esclaves condamnés à fouiller les décharges puantes
A espérer en vain pour des tâches humiliantes
Quelque maigre salaire, toujours insuffisant
Car depuis qu’ils sont nés, leur sort est déjà joué.
Sur les écrans glacés des géants anonymes
Ne font que déplacer les pauvres endettés
Comme de vulgaires pions... piégés par le cynisme
Cynisme , le dernier nom trouvé au réalisme c’est le...cynisme
La peine capitale est déjà prononcée
Pour cette économie au climat déréglé
La peine capitale est déjà prononcée
Pour cette économie cynique et dévoyée
Salaire de la peur comme unique moteur
D’une survie programmée sur des ordinateurs
Ordonnant le désordre comme seul mot d’ordre
Pour tirer des profits maintenant et ici.
La misère est si noire sous les ongles meurtris
Qu’elle gagne chaque jour un peu plus de pays
Le quart monde est rejoint par tous ceux qui ont faim
Et qui ont vu soudain basculer leur destin.
Et l’occident s’oxyde sous les pluies trop acides
Qui ont déjà ravagé les pays dominés
Sous les plaies fratricides des forêts dévastées,
Des peuples massacrés et des terres pillées.
La planète est saignée, les êtres asphyxiés
Les labyrinthes creusés dans la paume des mains
Par les larmes de l’histoire
Charrient les vieux espoirs des révoltés anciens.
Entends-tu gronder les forçats de la terre
Entends-tu pleurer les @#$%és de la faim ?
Et tournoyer le monde sur son axe rouillé ?
Colosse au pied d’argile, tes années sont comptées
Car ton talon d’Achille est déjà entaillé
Mais combien de sang faut-il encore verser
Pour continuer à trop te transfuser ?
Acharnement thérapeutique
Ecoeurant, insensé,
Sur ta sale mécanique
Complètement usée, complètement vidée.
Aujourd’hui, plus que jamais, c’est par les créations
De micro-solutions pour la globalité,
De moyens et de liens inventés dans l’urgence
Qu’il y aurait moyen de tenir la distance...
Et par l’obstination des imaginations à croire en l’impossible
A croire que l’avenir est possible...
Ou seulement... probable...
En serions-nous capables ?
En aurions-nous le temps ?
Inventer ou perdre
C’est de çà qu’il s’agit...
L’espoir est dérisoire
Mais il n’a pas de prix...
Pas de prix !
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