La famille et la kafala dans la réconciliation nationale, L’ADN pour prouver la filiation des enfants naturels;
A l’occasion de la Journée internationale de la famille, le ministère de l’Emploi et de la Solidarité nationale a organisé, hier, une journée portant sur «la kafala au cœur de la réconciliation nationale».
Après s’être attelé à préciser les aboutissants de la réconciliation nationale, le ministre de l’Emploi et de la Solidarité nationale s’est attardé sur l’opération de la kafala, ses démarches et les avantages qu’elle pourrait apporter au kafil. «La réconciliation nationale est largement entamée, alors que nous célébrons la Journée internationale de la famille. Le choix a été judicieux dès lors qu’il s’agit de consolider la structure familiale, puisque les membres sont de nouveau rassemblés avec leurs veufs, leurs orphelins (…)», dira-t-il.
Le ministre a, par ailleurs, mis l’accent sur la baisse du nombre des enfants illégitimes qui est passé de 3 002, en 2004, à 2 959, en 2005. M. Ould Abbès a également annoncé le recours des autorités concernées aux moyens scientifiques, à l’image de l’analyse de l’ADN, pour pouvoir prouver l’affiliation parentale, et ce, tout en usant des menaces à l’adresse des pères biologiques qui refuseraient de prendre en charge leur enfant. «La justice tranchera cette affaire», a-t-il martelé.
Concernant les enfants nés au maquis, M. Ould Abbès a précisé que le dossier est confié à la justice qui délivrera par la suite les attestations d’affiliation. Pour sa part, le ministre de l’Etat et représentant personnel du président de la République, en annonçant l’ouverture dudit colloque, a expliqué que la Kafala n’est pas seulement de subvenir aux besoins de ses enfants. «C’est de réussir l’intégration au sein de la famille pour que l’enfant bénéficie de tous ses droits, tout en restant en conformité avec la Chariâ.», a-t-il dit.
En récitant des versets coraniques sur la nécessité de l’entraide entre les musulmans, le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, M. Ghoulamallah, a réitéré son soutien aux ministres chargés de cette opération, tout en déclarant qu’«il est impératif de s’occuper de ces enfants innocents. Ces mêmes enfants demandent cependant à ce que nous nous en occupions comme s’ils étaient les nôtres, financièrement et moralement» et de renchérir : «La clé de tous les problème de la tragédie nationale se trouve dans la bonne application des lois de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale.»
Selon le secrétaire général du ministère de l’Emploi et de la Solidarité, les mesures d’insertion des enfants privés de famille revêtent deux formes: la prise en charge institutionnelle des enfants privés de famille (0-6 et 6-19) au nombre de 35 pour un effectif de 1 823 et le placement familial rétribué ou en kafala.
Rétribution consiste à confier l’enfant à une personne ou à une famille après enquête sociale. Dans ce cas, l’Etat versera une allocation mensuelle différente en fonction de l’état physique de l’enfant. La kafala, en application des dispositions de la loi 84-11, donne la possibilité aux parents demandeurs sous certaines conditions de prendre en charge un enfant privé de famille.
A ce titre, il est à souligner qu’en 1999, le ministère de la Solidarité a enregistré 3 122 naissances sous x et, qu’en 2006, 3 257 naissances, soit une relative stabilité du phénomène de naissance sous X en l’espace de sept ans. Le placement familial de ces enfants, au 31 décembre 2005, a été de 1 534 en mode de kafala locale auprès de ressortissants étrangers.
Par ailleurs, le services du département du ministère de la Solidarité ont recensé 1 613 enfants victimes de la tragédie nationale, parmi lesquels, 1 017 enfants victimes du terrorismes et 596 enfants de terroristes dont 111 ont été suivis au sein des établissements spécialisés. «Il faudrait tout un programme psychologique sérieux pour prendre en charge et de manière organisée ces enfants. Si ne nous les prenons pas en charge, dans dix ou quinze ans, le même scénario se reproduira», a-t-il prévenu.
La Nouvelle République
A l’occasion de la Journée internationale de la famille, le ministère de l’Emploi et de la Solidarité nationale a organisé, hier, une journée portant sur «la kafala au cœur de la réconciliation nationale».
Après s’être attelé à préciser les aboutissants de la réconciliation nationale, le ministre de l’Emploi et de la Solidarité nationale s’est attardé sur l’opération de la kafala, ses démarches et les avantages qu’elle pourrait apporter au kafil. «La réconciliation nationale est largement entamée, alors que nous célébrons la Journée internationale de la famille. Le choix a été judicieux dès lors qu’il s’agit de consolider la structure familiale, puisque les membres sont de nouveau rassemblés avec leurs veufs, leurs orphelins (…)», dira-t-il.
Le ministre a, par ailleurs, mis l’accent sur la baisse du nombre des enfants illégitimes qui est passé de 3 002, en 2004, à 2 959, en 2005. M. Ould Abbès a également annoncé le recours des autorités concernées aux moyens scientifiques, à l’image de l’analyse de l’ADN, pour pouvoir prouver l’affiliation parentale, et ce, tout en usant des menaces à l’adresse des pères biologiques qui refuseraient de prendre en charge leur enfant. «La justice tranchera cette affaire», a-t-il martelé.
Concernant les enfants nés au maquis, M. Ould Abbès a précisé que le dossier est confié à la justice qui délivrera par la suite les attestations d’affiliation. Pour sa part, le ministre de l’Etat et représentant personnel du président de la République, en annonçant l’ouverture dudit colloque, a expliqué que la Kafala n’est pas seulement de subvenir aux besoins de ses enfants. «C’est de réussir l’intégration au sein de la famille pour que l’enfant bénéficie de tous ses droits, tout en restant en conformité avec la Chariâ.», a-t-il dit.
En récitant des versets coraniques sur la nécessité de l’entraide entre les musulmans, le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, M. Ghoulamallah, a réitéré son soutien aux ministres chargés de cette opération, tout en déclarant qu’«il est impératif de s’occuper de ces enfants innocents. Ces mêmes enfants demandent cependant à ce que nous nous en occupions comme s’ils étaient les nôtres, financièrement et moralement» et de renchérir : «La clé de tous les problème de la tragédie nationale se trouve dans la bonne application des lois de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale.»
Selon le secrétaire général du ministère de l’Emploi et de la Solidarité, les mesures d’insertion des enfants privés de famille revêtent deux formes: la prise en charge institutionnelle des enfants privés de famille (0-6 et 6-19) au nombre de 35 pour un effectif de 1 823 et le placement familial rétribué ou en kafala.
Rétribution consiste à confier l’enfant à une personne ou à une famille après enquête sociale. Dans ce cas, l’Etat versera une allocation mensuelle différente en fonction de l’état physique de l’enfant. La kafala, en application des dispositions de la loi 84-11, donne la possibilité aux parents demandeurs sous certaines conditions de prendre en charge un enfant privé de famille.
A ce titre, il est à souligner qu’en 1999, le ministère de la Solidarité a enregistré 3 122 naissances sous x et, qu’en 2006, 3 257 naissances, soit une relative stabilité du phénomène de naissance sous X en l’espace de sept ans. Le placement familial de ces enfants, au 31 décembre 2005, a été de 1 534 en mode de kafala locale auprès de ressortissants étrangers.
Par ailleurs, le services du département du ministère de la Solidarité ont recensé 1 613 enfants victimes de la tragédie nationale, parmi lesquels, 1 017 enfants victimes du terrorismes et 596 enfants de terroristes dont 111 ont été suivis au sein des établissements spécialisés. «Il faudrait tout un programme psychologique sérieux pour prendre en charge et de manière organisée ces enfants. Si ne nous les prenons pas en charge, dans dix ou quinze ans, le même scénario se reproduira», a-t-il prévenu.
La Nouvelle République
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