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Libye: le CNT au bord de l'eclatement

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  • Libye: le CNT au bord de l'eclatement

    Les rebelles libyens hantés par leurs divisions

    La suspicion gangrène la «capitale» rebelle, où certains membres du CNT sont vivement contestés. La rébellion libyenne semble avoir compris le danger. Depuis jeudi, le Conseil national de transition (CNT), l'organe politique de l'insurrection, a entamé des négociations avec les tribus et la société civile. Au centre des discussions: le mystérieux assassinat, le 29 juillet, du chef d'état-major rebelle. Le meurtre du général Abdel Fatah Younès, à Benghazi, «capitale» rebelle, a généré nombre de spéculations localement, mais, aux yeux du monde, elle a surtout mis en exergue les divisions et les rivalités tribales qui bloquent la rébellion. «L'ambiguïté qui entoure toujours la mort d'Abdel Fatah n'aide pas. L'information est cruciale. Le CNT doit être très transparent s'il veut éviter les rumeurs» , explique Norman Benotam, du think-tank Quilliam.
    Or, huit jours après les faits, l'affaire demeure très nébuleuse. Tout juste sait-on que l'officier, un ancien proche de Kadhafi, avait été rappelé du front à Benghazi pour «consultation» et qu'un mandat d'arrêt avait été signé contre lui. Il a été tué quand il était en route, tout comme deux colonels qui l'accompagnaient. Son corps, à moitié brûlé, a été retrouvé le lendemain.
    Immédiatement, la tension est montée à Benghazi, sur fond de spéculations intenses sur les motifs du crime. On évoque la main des islamistes ou une exécution sommaire, une hypothèse nourrie par le passé du général, sa conduite pour le moins inefficace des opérations militaires et les négociations secrètes avec le clan Kadhafi. Le CNT a nié fermement, pointant du doigt la responsabilité d'un certain Faouzi Bou Kitf, chef de l'Union des forces révolutionnaires (UFR), un groupe rallié à Tripoli. L'hypothèse d'une «cinquième colonne» n'a pas convaincu la tribu des Al-Obeïdi, l'une des plus puissantes de Libye, à laquelle appartenait Abdel Fatah Younès. «Si le Conseil ne nous rend pas justice, alors nous chargerons la tribu de nous rendre justice», a déclaré le fils de la victime.
    Crise politique

    Les associations et les intellectuels, regroupés dans la Coalition du 17 février, lui ont emboîté le pas, exigeant la démission de plusieurs responsables du CNT. A commencer par celle d'Ali al-Essaoui, le chargé des Affaires internationales, puis celles du chargé de la Défense et de son adjoint, qui avaient prudemment choisi de partir à l'étranger dès l'annonce de l'arrestation du chef d'état-major. Face à ces exigences qui ouvrent une crise politique, le CNT n'avait d'autre choix que d'ouvrir une enquête et de négocier.
    Mais ces marges de manœuvre sont étroites. Il lui faudra se confronter aux forces militaires, ce qui n'est pas sans risque. Car, l'«armée rebelle» n'est en fait qu'un parapluie qui regroupe une quarantaine de factions plus ou moins indépendantes du commandement. Créées à la hâte aux premières heures du soulèvement, ces brigades sont composées de jeunes peu entraînés qui n'obéissent qu'à leur chef et sont unis par des liens différents. La brigade Abou Salim regroupe ainsi d'anciens détenus, celle d'Omar Mokhtar est composée d'étudiants de Benghazi, et celle de Nida Libya rassemble des combattants islamistes.
    Pour l'heure, les déclarations martiales, comme le communiqué du général Kutrani, qui a menacé d'«écraser les commandants récalcitrants» à son autorité, sont restées vaines. Le CNT va pourtant devoir s'attaquer à ces bastions. Car l'assassinat du général Younès et ses zones d'ombre ont fait la preuve de la menace mortelle que représente le morcellement de la rébellion.
    L'analyse n'a pas échappé à Seïf al-Islam. Dans une interview au New York Times, le fils de Kadhafi a affirmé avoir conclu un pacte avec un groupe islamiste jusqu'alors fidèle au CNT. Jeudi, le chef de ce clan, Ali Sallabi, a démenti vivement. Sans totalement lever tous les soupçons dans une Benghazi désormais livrée au doute.

    Le Figaro

  • #2

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    • #3
      quand la revolte a commencé le CNTn'etait pas là
      c'est le peuple qui s'est revolté c'est lui qui mene la guerre

      donc CNT ou pas CNT le peuple n'abdiquera pas

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      • #4
        ah oui, maintenant wellat CNT ou pas CNT
        sacré Salah

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        • #5
          quand la revolte a commencé le CNTn'etait pas là
          c'est le peuple qui s'est revolté c'est lui qui mene la guerre

          donc CNT ou pas CNT le peuple n'abdiquera pas
          _______________________________________________

          Le CNT que tu passe ton temps a défendre bec et ongle comme une mère poule est une entité fantôme ,elle étais déjà morte avant d'être née .
          Quand les Sarko et BHL on mis sur pied cette bouffonnade sur pied avec la complicité des bouffons du CNT (traite et harki ),ils ne se son même pas rendu compte qu'ils étais en plain délire ,et que top ou tard la réalité du terrain en Libye allais les rattrapé .
          L'histoire vas les remettre a leurs place ,et les Criminels qui on mis sur pied cette guerre pour des raisons politique ou économique finirons a la poubelle comme des m..... ,et leurs supporters avec .

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          • #6
            "L'histoire vas les remettre a leurs place ,et les Criminels qui on mis sur pied cette guerre pour des raisons politique ou économique finirons a la poubelle comme des m..... ,et leurs supporters avec ."
            comme les khorotov algeriens qui supportaient les régimes staliniens, a travers le monde, tous dans la décharge historique mondiale .
            "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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            • #7
              comme les khorotov algeriens qui supportaient les régimes staliniens, a travers le monde, tous dans la décharge historique mondiale
              contrairement aux traitrov qui soutiennent l international sioniste et autres tueurs de gamins !

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              • #8

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                • #9
                  Lire un article rédigé par la famille Kadhafi n'est pas synonime de vérité. Et puis pour l'histoire de Khamis je ne pense pas quand même que Kadhafi est aussi honnête pour envoyer ses enfants faire la guerre.
                  Pas à la tique ..

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                  • #10
                    C'est la fin de tes amis les traîtres du CNT!

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                    • #11
                      donc CNT ou pas CNT le peuple n'abdiquera pas
                      Le problème, c'est lui l'interlocuteur et le représentant auprès de l’otan, de ceux qui se sont révoltés contre Kadhafi.
                      Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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                      • #12
                        Lire un article rédigé par la famille Kadhafi n'est pas synonime de vérité. Et puis pour l'histoire de Khamis je ne pense pas quand même que Kadhafi est aussi honnête pour envoyer ses enfants faire la guerre.
                        Hein ? C'est le chef d'une brigade d'environ 10 000 à 15 000 commandos , Zawiyah c'est lui , Zliten c'est lui et ensuite Brega
                        Le notable a son bouclier fiscal , et l'esclave doit se battre avec une couverture sociale....

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                        • #13
                          Libye: le CNT au bord de l'eclatement

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                          Les rebelles libyens hantés par leurs divisions
                          Ca ne pouvait virer qu'au chaos et l'éclatement des deux côtés, aussi bien des kaddafistes que du côté de ces "révolutionnaires" de la dernière heure.
                          Le pire est à prévoir en terme de carnages et de tueries. L'OTAN sauveuse de populations civiles n'aura jamais aussi bien précipité un pays dans la folie meurtrière.

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