Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Traditions Algériennes...La boqala..

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Traditions Algériennes...La boqala..

    "Quand le jour fait place à la nuit et que la lueur de la lune et des étoiles remplace celle du soleil, les femmes algéroises animaient leurs longues soirées par des retrouvailles organisées au cours desquelles elles savouraient la présence d’une dame âgée en l’écoutant raconter avec un art que seules les vieilles personnes possèdent les histoires des prophètes ou des contes des rois ou des «djenounes» (pluriel de djin). Tout cela autour d’une «skimpla» (table basse) garnie de thé et de différentes gourmandises (fruit secs, «halaouet El-Tork», figues séchées, etc.)

    Le mot «bouqala» désigne un vase d’argile en forme de coupe au pied large. Ce récipient constitue l’objet principal du jeu. En effet, on apporte une bouqala qu’on remplit d’eau et dans laquelle on jette un bijou en argent (bague ou bracelet)
    Après quoi, on la fait passer aux femmes désireuses de participer au jeu afin que chacune d’elle y dépose sa fève marquée de façon spécifique à elle pour l’identifier lors du tirage au sort. Les bouqalates sont des petits poèmes porteurs de bons ou de mauvais présages.
    Enfin, on couvre la bouqala avec la « chéchia » d’une jeune fille dans laquelle on procède aux fumigations faites à base de benjoin, de henné, de quelques gouttes d’huile d’olive, des effilures de vêtement d’une femme sans mari et de petits bouts de bois prélevés de sept portes différentes.
    Avant chaque récitation de bouqala, chaque assistante noue son mouchoir ou son foulard ou même sa ceinture matérialisant ainsi sa pensée pour l’absent auquel elle dédie la bouqala et écoute attentivement la récitation de celle-ci. Sitôt finie, une jeune fille vierge retire au hasard une fève du récipient et désigne de cette façon la femme concernée par la bouqala et toutes les autres interprètent, tour à tour, le présage tel qu’elle l’entendent. Puis, on remet la fève dans le récipient et on répète l’opération plusieurs fois.
    Le jeu fini, l’eau de la bouqala est jetée soit sur la terrasse soit dans la rue, au milieu de la nuit quand il n’y a plus de circulation.
    Si une femme veut voir dans le rêve si un vœu à elle doit se réaliser, elle met une gorgée de cette eau dans la bouche qu’elle crache après la formulation intérieure de son vœu et elle devra voir des signes pendant son sommeil lui révélant si oui ou non il sera exaucé. Si par exemple, elle désire se marier, elle entendra des youyous dans son rêve.
    Ce jeu de société existe encore de nos jours mais sous une forme beaucoup moins protocolaire. Il reste toujours apprécié pour son côté mystérieux et poétique.

    La séance se déroule dans un salon, une chambre ou sur une terrasse, après la dernière prière, el i'icha.

    Pour le jeu de la Boqala :
    - Un pot de terre avec deux anses
    - Un brasero
    - Sept parfums : benjoin noir, benjoin blanc, résine d'élémi, bois d’aloès, coriandre, encens, styrax ou myrrhe composent les éléments du rituel.


    On procède à une fumigation pour éloigner les mauvais esprits et attirer les bons. La Boqala vide et retournée va être passée plusieurs fois au-dessus du feu pour être purifiée, puis on la remplie d'eau et on la couvre d'un foulard. Pendant cette opération l’officiante récite une invocation et le jeu rituel commence. L’officiante invite les participantes à mettre dans le récipient un objet personnel : broche, boucle d’oreille, bracelet, épingle à cheveux …

    Deux jeunes assistantes soulèvent la Boqala. La maîtresse de cérémonie récite une autre invocation plus courte et demande aux assistantes de penser à une personne de leur choix et de faire un nœud dans leurs ceintures, foulards, mouchoirs pendant qu'elles pensent à cette personne.

    La maîtresse de cérémonie récite un poème. L’une des jeunes assistantes plonge la main dans le pot, en retire un des objets et demande à qui il appartient. Dès que la personne s’annonce, l’officiante dit que le présage contenu dans le poème s’appliquera à elle."
    (source web)
    ..."Le sourire que tu m'envoies, revient vers toi" ...

  • #2
    M'sa el khir Fella, saha f'tourek
    Rani "âqedt", aya aâtini boqala
    Dernière modification par ETTARGUI, 06 août 2011, 00h43.
    Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

    Commentaire


    • #3
      ...mselkhir Ettargui, sa7a ftorek siamèk fel djenaâ.
      j'ai ouvert un topic sur la boqala dans 'le village' mais parce que c'est toi, je me permets de te la poster ici...

      Darna akbira ou sourha âali,
      el khir dima fiha dayem,
      ya rabbi ya akrim,
      ahfed dek el khir wa anâayem

      Notre maison est grande ses murs sont hauts,
      le bien toujours présent toujours,
      bon dieu soyez toujours généreux,
      protégez notre maison et sauvegardez-nous
      nos biens et notre richesse
      ..."Le sourire que tu m'envoies, revient vers toi" ...

      Commentaire

      Chargement...
      X