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Ayaan Hirsi Ali, l’icône a menti

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  • Ayaan Hirsi Ali, l’icône a menti

    Ayaan Hirsi Ali est une députée naturalisée des pays Bas d'origne somalienne. Célèbre aussi parce qu'elle était proche de Theo van Gogh, le cinéaste assassiné et avait travaillé avec lui dans "soumission" . elle était menacée de mort par les islamistes Célèbre aussi parce qu'elle s'était insurgé contre l'Islam et l'avait très violement critiqué. Or a la suite d'un documentaire ,la vérité a éclaté et ainsi les néerlandais ont apprit qu'elle avait mentis sur son passé son identité sur sa vie afin d'obtenir plus facilement l'asile politique. Emoi et colère aux Pays-Bas.

    ====

    Depuis la diffusion jeudi soir de « Sainte Ayaan », un documentaire produit par NPS, la télévision nationale, la polémique ne cesse d’enfler. Parti au Kenya, en Par RFISomalie et au Canada sur les traces d’Ayaan Hirsi Ali, ce film a établi des faits longtemps occultés par l’intéressée. Sous son vrai nom, Ayaan Megan, elle a vécu de l’âge de 10 à 22 ans en tant que réfugiée au Kenya, avec sa famille. Et n’a donc pas connu les horreurs de la guerre civile en Somalie, contrairement à ce qu’elle a fait croire. Au lieu du mariage arrangé par sa famille, qu’elle dit avoir fui en se rendant aux Pays-Bas, ses parents proches et son ex-mari, un Somalien installé au Canada, s’accordent tous pour dire qu’elle était consentante le jour de la cérémonie. En chemin pour le Canada, elle s’est arrêtée en Allemagne, où une première demande d’asile lui a été refusée. Elle s’est ensuite rendue par le train aux Pays-Bas, où elle a menti sur son identité pour que l’administration ne sache pas qu’elle avait déjà le statut de réfugiée au Kenya, un pays en paix.

    Directeur des Services de l’immigration (IND) à cette époque, Hilbrand Nawijn, aujourd’hui député indépendant, s’est déclaré « choqué » par ces révélations. Issu d’une droite populiste focalisée sur la question de l’immigration, Hilbrand Nawijn a aussitôt demandé à Rita Verdonk, la ministre de l’Intégration, de procéder à une enquête – et, le cas échéant, à une expulsion. Membre du même parti qu’Ayaan Hirsi Ali, Rita Verdonk a assuré le 12 mai que sa camarade n’avait « rien à craindre » pour des faits qui remontent 14 ans en arrière. Naturalisée en 1997, au bout cinq ans de résidence dans le pays, comme tous les étrangers, Ayaan Hirsi Ali a d’abord été élue députée sous la bannière du Parti travailliste (PVDA) en 1998. En 2003, cette pourfendeuse de l’islam et du multiculturalisme a rejoint les rangs des conservateurs. Avant d’être réélue députée en 2003, elle avait en partie révélé ses mensonges à sa nouvelle famille politique.

    Deux poids, deux mesures

    Aussi les conservateurs ont-ils d’abord minimisé l’affaire. Seulement, dès le 12 mai, l’Association des avocats spécialisés dans le droit d’asile (VAJN) s’en est emparée. Et de rappeler les termes de la loi néerlandaise, qui stipule depuis 2003 que les étrangers naturalisés sur la base de fausses déclarations peuvent se voir retirer leur nationalité dans les 12 années qui suivent la naturalisation. Dans l’hypothèse où Ayaan Hirsi Ali ne serait pas inquiétée, la VAJN a annoncé son intention de brandir l’argument du « deux poids, deux mesures » dans le cadre d’autres affaires. Le sang de Rita Verdonk n’a fait qu’un tour. En pleine ascension politique, la ministre de l’Intégration, appréciée par une partie de l’opinion pour sa fermeté, brigue la présidence du VVD et le poste de Premier ministre après les prochaines élections de 2007. Le 13 mai, elle a fait volte-face et annoncé une enquête sur la naturalisation d’Ayaan Hirsi Ali.

    Pied-de-nez à une classe politique qui ne l’a jamais vraiment acceptée ? En admettant elle-même avoir menti, Ayaan Hirsi Ali paraît prête à en tirer toutes les conséquences. Et pour cause : elle devrait annoncer aujourd’hui son départ des Pays-Bas, le 1er septembre, pour les Etats-Unis. A Washington, elle devrait travailler pour l'American Enterprise Institute (AEI), un think tank conservateur qui conseille le président américain George Bush. Partie en croisade contre l’islam depuis les attentats du 11 septembre, Ayaan Hirsi Ali a toujours fait meilleure impression à l’étranger qu’aux Pays-Bas. C’est un magazine britannique, The Time, qui lui a décerné en janvier le titre d’« Européenne de l’année ». Un député norvégien, lui, a proposé sa candidature cette année pour le Prix Nobel de la paix. Aux Pays-Bas, elle passe pour une opportuniste dont les critiques sans nuances de l’islam ne contribuent guère à la cohésion nationale.

    Proche de Theo van Gogh, le cinéaste assassiné le 2 novembre 2004 par un jeune islamiste néerlando-marocain, elle avait travaillé avec lui sur le film Soumission, qui dénonçait le sort des femmes musulmanes. Menacée de mort par les islamistes, sous constante protection policière, la députée a décidé de poursuivre l’oeuvre de son ami, avec un film sur « l’intolérance » des musulmans à l’égard des homosexuels. Dans un sondage de RTL Nieuws publié le 24 février, 84 % des Néerlandais soutenaient Aayan Hirsi Ali dans cette entreprise. Aujourd’hui, ils sont 71% à penser qu’elle a perdu toute crédibilité.

    Par RFI

  • #2
    Je suis étonné que les Etat-Unis récupére une menteuse, à moins qu'elle ait été manipulé par la CIA pour faire du tord aux musulmans. Député ! beau parcours, casser du sucre sur le dos de l'islam, ça booste l'ascenseur social et c'est regrettable.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    • #3
      Les masques tombent ... Moi je dit Chhahhh ...



      Mensonges sur son passé

      Dans un documentaire diffusé à la télévision néerlandaise, Hirsi Ali reconnaît avoir menti sur son pays d'origine dans sa demande de droit d'asile. D'après des membres de sa famille - rémunérés pour leur témoignage -, elle n'aurait jamais été contrainte au mariage forcé, ce qu'elle avait prétendu pour obtenir le droit d'asile[1]. Ces mensonges risquent de provoquer une déchéance de sa nationalité néerlandaise ainsi que son expulsion [2].

      Elle a également prétendue venir directement de Somalie, alors que ses parents vivaient depuis dix ans au Kenya et l'Allemagne où elle aurait dû déposer sa demande d'asile. Elle a également menti sur son identité et son âge. Ce documentaire a fait scandale - jusque dans son propre parti le VVD - et elle est contrainte à la démission de son poste de député. Après cette affaire elle s'exile aux États-Unis, où elle a été recrutée par un groupe de lobbying proche de George W. Bush[1].

      Ayaan Hirsi Ali s'est fait remarquer pour son engagement sans concessions pour la liberté d'expression et contre les interdits de paroles au nom de supposés blasphèmes en accentuant ses critiques à l'égard de Mahomet, dans son discours prononcé non loin de l'ex-Mur de Berlin le 9 février 2006 :


      Voila ce qu'elle dit du prophète (SAWS)

      « Comme les milliers de personnes qui ont manifesté contre les caricatures danoises, j'ai longtemps cru que Mahomet était parfait - qu'il était la seule source du bien, le seul critère permettant de distinguer entre le bien et le mal. En 1989, quand Khomeiny a lancé un appel à tuer Salman Rushdie pour avoir insulté Mahomet, je pensais qu'il avait raison. Je ne le pense plus.
      Je pense que le Prophète a eu tort de se placer, lui et ses idées, au-dessus de toute pensée critique.
      Je pense que le prophète Mahomet a eu tort de subordonner les femmes aux hommes.
      Je pense que le prophète Mahomet a eu tort de décréter qu'il fallait assassiner les homosexuels.
      Je pense que le prophète Mahomet a eu tort de dire qu'il fallait tuer les apostats.
      Il avait tort de dire que les adultères doivent être fouettés et lapidés, et que les voleurs doivent avoir les mains coupées.
      Il avait tort de dire que ceux qui meurent pour la cause d'Allah iront au paradis.
      Il avait tort de prétendre qu'une société juste pouvait être bâtie sur ses idées.
      Le Prophète faisait et disait de bonnes choses. Il encourageait la charité envers les autres. Mais je soutiens qu'il était aussi irrespectueux et insensible envers ceux qui n'étaient pas d'accord avec lui. »

      Traduction parue dans Le Monde.

      A la suite de cette affaire , elle signe, avec Salman Rushdie, Taslima Nasreen et d'autres musulmans libéraux, le manifeste des douze : "ensemble contre le totalitarisme", initié par Philippe Val de Charlie-Hebdo ainsi que Caroline Fourest collaboratrice du journal qui s'est engagé pour la défense de la liberté de pensée et contre la censure religieuse ou au nom de la religion.

      (sources wikipedia)

      Encore un pion pour niure à l'Islam ... elle peut mnt rejoindre cette irshad manji et ces semblables ...

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      • #4
        Et bien ALLAH l a fait monte dans les hauts spheres, pour la redescendre dans le bas de l enfer, elle doit payercettementeuse sur l islam et les musulmans, il ya beaucoups d autres specimens de son genre dans l hexagone.

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        • #5
          Vous pensez pas que tout simplement elle a été utilisée pour une certaine propagande anti-islamique.
          et que maintenant elle est recuperée par ceux là meme les neo-cons, les think thanks.
          elle a joué le meme role que certains dirigeants arabes ou irakiens mais avec un sujet precis " l'anti-islamisme primaire"
          et en genral l'amerique recupere toujours ces pions rapelez vous de Noreiga

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