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Le marché algérien attire et une autre mafia se développe celle des requins,de faux investisseur mais véritables escrocs qui espèrent engrangé le plus d'argent possible par differents subtergfuges notament en introduisant des machines usées en les déclarant au prix fort.
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Les services des douanes ont déposé 13 plaintes auprès du procureur de la République contre de «prétendus» investisseurs (nationaux et étrangers) dont un est poursuivi pour une tentative de transfert de 120 milliards de centimes vers l’étranger.
« Ce sont de faux investisseurs qui ont importé des machines industrielles vétustes déclarées, auprès des services des douanes, à des prix exorbitants alors qu’elles n’ont aucune valeur sur le marché» a déclaré, hier, l’inspecteur général des douanes, Mahrèche Abdelmadjid, lors de l’ouverture publique de 23 conteneurs bourrés de produits pyrotechniques, de produits contrefaits et des machines usées, dont certaines sont rouillées, au port sec de Rouïba.
L’inspecteur général des douanes a précisé que cette mafia qui prétend faire de l’investissement introduit des machines usées en les déclarant à des prix forts.
Il cite, à titre d’exemple, un investisseur qui a introduit des machines de broderie dans le cadre de l’investissement, en les déclarant à 300.000 euros/l’unité, alors que leur valeur réelle sur le marché n’excède pas les 60 millions de centimes, l’unité». La manière d’opérer de ces faux investisseurs, expliquent les douaniers, se résume ainsi: cette «mafia» crée, en association avec des étrangers, des entreprises de droit algérien pour obtenir des facilités auprès des institutions bancaires. Ils importent des machines vétustes, et les déclarent auprès des services des douanes à des prix exorbitants. Ils présentent ensuite le dossier complet aux banques et encaissent l’argent qui est transféré vers l’étranger, avant d’abandonner le plus souvent ces machines qui ne valent rien.
Les services des douanes ont, dans ce sens, saisi 12 conteneurs bourrés de machines industrielles usées, déclarées à 27 milliards de centimes par de faux investisseurs. En plus de ces 13 plaintes déposées, 60 autres enquêtes sur «de prétendus investisseurs» sont ouvertes par les services des douanes, a déclaré, hier, le directeur des douanes d’Alger extérieur, qui parle d’une véritable mafia qui dilapide l’argent public.
Les services des douanes ont précisé, par ailleurs, que ces machines importées ont été soumises à des expertises faites par des experts extra-douaniers. Des expertises qui ont été faites juste pour la forme puisque l’état de dégradation de ces machines est constaté de visu. Les douaniers ajoutent que ces faux investisseurs sont identifiés sans citer leurs noms, ni le nom de leurs entreprises, ni même leur pays d’origine.
Les services de la douane ont procédé à la saisie de 4 conteneurs remplis de plus de 8.000 appareils de chauffage contrefaits de marque «Delongui», pourtant, il n’y a qu’un seul importateur qui a l’exclusivité pour importer ces appareils. Le producteur des appareils de chauffage «Delongui» est inscrit à l’Institut national propriété intellectuelle (INAPI).
Selon les services des douanes, l’Etat et les services des douanes sont responsables de la protection de la propriété intellectuelle et donc des produits de marque des investisseurs nationaux et étrangers, puisque ces derniers payent chaque année, le prix de commercialisation de leurs marchandises.
L’inspecteur des douanes a indiqué que ses services guettent de près, les importateurs notamment ceux qui ramènent des produits de la Chine. «Sinon les investisseurs ne viendront jamais s’installer en Algérie», précise-t-il. Et d’affirmer que les services des douanes sont censés contrôler, en outre, les produits de marque même ceux qui ne sont pas inscrits à l’INAPI. Il a indiqué, dans ce contexte, que d’autres conteneurs remplis de produits de maquillage et de parfums de marque Chanel contrefaits ont été saisis. «Nous devons réagir aussi pour des raisons sécuritaires et sanitaires», tient à préciser l’inspecteur, qui ajoute que pas mal de produits contrefaits ont été à l’origine de problèmes de santé chez les consommateurs. Et de citer des portables contrefaits qui explosent pour des défauts de batteries. Notons que les services des douanes ont également procédé à la saisie de quatre autres conteneurs pleins de produits pyrotechniques.
Par Le quotidien d'Oran
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Les services des douanes ont déposé 13 plaintes auprès du procureur de la République contre de «prétendus» investisseurs (nationaux et étrangers) dont un est poursuivi pour une tentative de transfert de 120 milliards de centimes vers l’étranger.
« Ce sont de faux investisseurs qui ont importé des machines industrielles vétustes déclarées, auprès des services des douanes, à des prix exorbitants alors qu’elles n’ont aucune valeur sur le marché» a déclaré, hier, l’inspecteur général des douanes, Mahrèche Abdelmadjid, lors de l’ouverture publique de 23 conteneurs bourrés de produits pyrotechniques, de produits contrefaits et des machines usées, dont certaines sont rouillées, au port sec de Rouïba.
L’inspecteur général des douanes a précisé que cette mafia qui prétend faire de l’investissement introduit des machines usées en les déclarant à des prix forts.
Il cite, à titre d’exemple, un investisseur qui a introduit des machines de broderie dans le cadre de l’investissement, en les déclarant à 300.000 euros/l’unité, alors que leur valeur réelle sur le marché n’excède pas les 60 millions de centimes, l’unité». La manière d’opérer de ces faux investisseurs, expliquent les douaniers, se résume ainsi: cette «mafia» crée, en association avec des étrangers, des entreprises de droit algérien pour obtenir des facilités auprès des institutions bancaires. Ils importent des machines vétustes, et les déclarent auprès des services des douanes à des prix exorbitants. Ils présentent ensuite le dossier complet aux banques et encaissent l’argent qui est transféré vers l’étranger, avant d’abandonner le plus souvent ces machines qui ne valent rien.
Les services des douanes ont, dans ce sens, saisi 12 conteneurs bourrés de machines industrielles usées, déclarées à 27 milliards de centimes par de faux investisseurs. En plus de ces 13 plaintes déposées, 60 autres enquêtes sur «de prétendus investisseurs» sont ouvertes par les services des douanes, a déclaré, hier, le directeur des douanes d’Alger extérieur, qui parle d’une véritable mafia qui dilapide l’argent public.
Les services des douanes ont précisé, par ailleurs, que ces machines importées ont été soumises à des expertises faites par des experts extra-douaniers. Des expertises qui ont été faites juste pour la forme puisque l’état de dégradation de ces machines est constaté de visu. Les douaniers ajoutent que ces faux investisseurs sont identifiés sans citer leurs noms, ni le nom de leurs entreprises, ni même leur pays d’origine.
Les services de la douane ont procédé à la saisie de 4 conteneurs remplis de plus de 8.000 appareils de chauffage contrefaits de marque «Delongui», pourtant, il n’y a qu’un seul importateur qui a l’exclusivité pour importer ces appareils. Le producteur des appareils de chauffage «Delongui» est inscrit à l’Institut national propriété intellectuelle (INAPI).
Selon les services des douanes, l’Etat et les services des douanes sont responsables de la protection de la propriété intellectuelle et donc des produits de marque des investisseurs nationaux et étrangers, puisque ces derniers payent chaque année, le prix de commercialisation de leurs marchandises.
L’inspecteur des douanes a indiqué que ses services guettent de près, les importateurs notamment ceux qui ramènent des produits de la Chine. «Sinon les investisseurs ne viendront jamais s’installer en Algérie», précise-t-il. Et d’affirmer que les services des douanes sont censés contrôler, en outre, les produits de marque même ceux qui ne sont pas inscrits à l’INAPI. Il a indiqué, dans ce contexte, que d’autres conteneurs remplis de produits de maquillage et de parfums de marque Chanel contrefaits ont été saisis. «Nous devons réagir aussi pour des raisons sécuritaires et sanitaires», tient à préciser l’inspecteur, qui ajoute que pas mal de produits contrefaits ont été à l’origine de problèmes de santé chez les consommateurs. Et de citer des portables contrefaits qui explosent pour des défauts de batteries. Notons que les services des douanes ont également procédé à la saisie de quatre autres conteneurs pleins de produits pyrotechniques.
Par Le quotidien d'Oran