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Mendiant battu à mort pour avoir désobéi au clan
par Didier Tischler - Un jeune Rom est décédé de ses blessures l’hiver dernier. Il aurait bravé les règles de sa communauté.
Fin 2010, un mendiant rom de moins de 25 ans a été tabassé par ses compatriotes dans un square proche de la gare de Cornavin. Selon nos informations, l’homme a été emmené aux urgences, avant d’être rapatri*é en Roumanie. Il décédera* quelques jours plus tard.
Une enquête menée par la police a révélé qu’il n’aurait pas respecté les règles en vigueur dans sa communauté. Jamais inquiétés, ses agresseurs courent toujours.
«Les gens qui donnent de l’argent aux mendiants ne se rendent pas compte qu’ils alimentent ainsi un véritable marché criminel, affirme un policier genevois. Ils fonctionnent en clans familiaux très bien structurés. Et gare à ceux qui ne respectent pas les règles.» Un gendarme de terrain précise que «les Roms se partagent les quartiers et sont organisés comme de petites armées avec des chefs, des lieutenants, des soldats et des tâches bien réparties pour chacun d’entre eux.» Ces besognes vont de la mendicité au vol à la tire, en passant par la prostitution. Ils sont des dizaines dans les rues genevoises.
«L’argent qu’ils encaissent sert tout d’abord à rembourser le prix de leur voyage en Suisse, poursuit le gendarme. Dans un deuxième temps, il est réparti entre les membres du clan.» La police ne connaît pas leur nombre exact.
«Nous avons toutefois le sentiment qu’il y a une baisse, explique Eric Grand*jean, son porte-parole. Pendant les Fêtes de Genève, nous avons un gros dispositif en place et les contrôlons régulièrement.»
20 minures.Ch
par Didier Tischler - Un jeune Rom est décédé de ses blessures l’hiver dernier. Il aurait bravé les règles de sa communauté.
Fin 2010, un mendiant rom de moins de 25 ans a été tabassé par ses compatriotes dans un square proche de la gare de Cornavin. Selon nos informations, l’homme a été emmené aux urgences, avant d’être rapatri*é en Roumanie. Il décédera* quelques jours plus tard.
Une enquête menée par la police a révélé qu’il n’aurait pas respecté les règles en vigueur dans sa communauté. Jamais inquiétés, ses agresseurs courent toujours.
«Les gens qui donnent de l’argent aux mendiants ne se rendent pas compte qu’ils alimentent ainsi un véritable marché criminel, affirme un policier genevois. Ils fonctionnent en clans familiaux très bien structurés. Et gare à ceux qui ne respectent pas les règles.» Un gendarme de terrain précise que «les Roms se partagent les quartiers et sont organisés comme de petites armées avec des chefs, des lieutenants, des soldats et des tâches bien réparties pour chacun d’entre eux.» Ces besognes vont de la mendicité au vol à la tire, en passant par la prostitution. Ils sont des dizaines dans les rues genevoises.
«L’argent qu’ils encaissent sert tout d’abord à rembourser le prix de leur voyage en Suisse, poursuit le gendarme. Dans un deuxième temps, il est réparti entre les membres du clan.» La police ne connaît pas leur nombre exact.
«Nous avons toutefois le sentiment qu’il y a une baisse, explique Eric Grand*jean, son porte-parole. Pendant les Fêtes de Genève, nous avons un gros dispositif en place et les contrôlons régulièrement.»
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