Vous aimez Djoha? Vous connaissez Djoha? En voici quelques histoires pour le Ramadan
En plein nuit, on frappe violemment à la porte du Djoha. Il se lève et va ouvrir. C'est sa voisine, effrayée :
- Djoha, viens vite, je t'en supplie! Deux hommes sont entrés chez nous et ils sont en train de battre mon mari ...
- Écoute, chère voisine, je crois que deux hommes suffisent largement à tabasser ton mari. Je ne suis pas sûr qu'ils aient besoin de mon aide.
Un jour Djoha s'est mis à vendre des ânes au marché. Il proposait des ânes magnifiques, trés bien entretenues et si peu chères qu'aucun de ses collègues ne pouvait le concurrencer.
Un jour, l'un d'eux vient le voir :
- Djoha, je suis vraiement intrigué par tes prix imbattables. Comment tu fais ? Moi, je vole le fourrage, je paie trés mal mes garçons d'écurie et pourtant je ne réussis pas à vendre moins cher que toi! As-tu un secret?
- J'en ai un, lui confie Djoha, et je vais te le dire, tout à fait entre nous : moi, les ânes, je les vole.
Le voisin de Djoha en a assez : le chien du Djoha aboie sans arrêt toute la nuit et empêche tout le monde de dormir. Il vient s'en plaindre.
- Je comprends trés bien que tu sois incommodé, lui répond Djoha, mais moi aussi, figure-toi, j'ai besoin de dormir et je ne peux quand même pas rester debout toute la nuit aboyer à sa place.
Un jour, Djeha est poussé par les enfants de son village qui veulent s'amuser de lui.
Ils lui demandent de grimper à un arbre en lui disant qu'il n'en est pas capable. Djeha, faisant le fier, retrousse ses manches et se dechausse pour être plus à l'aise, puis, il grimpe. Une fois là haut, les enfants lui volent ses chaussures.
En redescendant, il constate les faits et s'écrie en parcourant tout le village: que l'on me rendent mes chaussures sinon je vais faire ce qu'a fait mon père autrefois.
En entendant cela les vieux du village prennent peur et s'empressent de lui acheter une paire. Puis, ils lui demandent mais qu'a donc fait ton père.
Il leur répond: autrefois on lui a volé ses chaussures et ce qu'il a fait: il est parti en rachetée une paire au souk.
Un jour, Djeha se rend dans un magasin de chaussures, le vendeur, en lui remettant des chaussures, lui donne un conseil:
- Pour éviter de les user, tu devrais faire de grands pas; si en marchant, tu fait des pas de 1 mètre, tu porteras tes chaussures deux fois plus longtemps.
Djeha, très content de ce conseil, s'exécuta de suite. Dans la rue, tout le monde le regardait passer...
Le lendemain, il retourne au magasin, et dit au vendeur:
- Pour économiser des chaussures à 75 DA, j'ai déchiré un pantalon à 200 DA.
En plein nuit, on frappe violemment à la porte du Djoha. Il se lève et va ouvrir. C'est sa voisine, effrayée :
- Djoha, viens vite, je t'en supplie! Deux hommes sont entrés chez nous et ils sont en train de battre mon mari ...
- Écoute, chère voisine, je crois que deux hommes suffisent largement à tabasser ton mari. Je ne suis pas sûr qu'ils aient besoin de mon aide.
Un jour Djoha s'est mis à vendre des ânes au marché. Il proposait des ânes magnifiques, trés bien entretenues et si peu chères qu'aucun de ses collègues ne pouvait le concurrencer.
Un jour, l'un d'eux vient le voir :
- Djoha, je suis vraiement intrigué par tes prix imbattables. Comment tu fais ? Moi, je vole le fourrage, je paie trés mal mes garçons d'écurie et pourtant je ne réussis pas à vendre moins cher que toi! As-tu un secret?
- J'en ai un, lui confie Djoha, et je vais te le dire, tout à fait entre nous : moi, les ânes, je les vole.
Le voisin de Djoha en a assez : le chien du Djoha aboie sans arrêt toute la nuit et empêche tout le monde de dormir. Il vient s'en plaindre.
- Je comprends trés bien que tu sois incommodé, lui répond Djoha, mais moi aussi, figure-toi, j'ai besoin de dormir et je ne peux quand même pas rester debout toute la nuit aboyer à sa place.
Un jour, Djeha est poussé par les enfants de son village qui veulent s'amuser de lui.
Ils lui demandent de grimper à un arbre en lui disant qu'il n'en est pas capable. Djeha, faisant le fier, retrousse ses manches et se dechausse pour être plus à l'aise, puis, il grimpe. Une fois là haut, les enfants lui volent ses chaussures.
En redescendant, il constate les faits et s'écrie en parcourant tout le village: que l'on me rendent mes chaussures sinon je vais faire ce qu'a fait mon père autrefois.
En entendant cela les vieux du village prennent peur et s'empressent de lui acheter une paire. Puis, ils lui demandent mais qu'a donc fait ton père.
Il leur répond: autrefois on lui a volé ses chaussures et ce qu'il a fait: il est parti en rachetée une paire au souk.
Un jour, Djeha se rend dans un magasin de chaussures, le vendeur, en lui remettant des chaussures, lui donne un conseil:
- Pour éviter de les user, tu devrais faire de grands pas; si en marchant, tu fait des pas de 1 mètre, tu porteras tes chaussures deux fois plus longtemps.
Djeha, très content de ce conseil, s'exécuta de suite. Dans la rue, tout le monde le regardait passer...
Le lendemain, il retourne au magasin, et dit au vendeur:
- Pour économiser des chaussures à 75 DA, j'ai déchiré un pantalon à 200 DA.
Un jour, Djeha achète une paire de chaussure; mais, même si il est pieds nus, il décide de ne pas les mettre, et d'attendre le retour à la maison.
En marchant sur le chemin du retour, il heurte avec son pied une pierre qui lui casse l'ongle du gros orteil.
Il remercie Dieu!! Il se dit: heureusement, que je n'ai pas mis mes chaussures, après un coup pareil, elle n'aurait pas résisté.
En marchant sur le chemin du retour, il heurte avec son pied une pierre qui lui casse l'ongle du gros orteil.
Il remercie Dieu!! Il se dit: heureusement, que je n'ai pas mis mes chaussures, après un coup pareil, elle n'aurait pas résisté.
Djoha a perdu son âne, mais au lieu d'aller le chercher, il se promène dans les rues de la ville en criant :
- Merci mon Dieu! Merci mon Dieu!
Les voisins s'étonnent, connaissant l'attachement de Djoha pour son âne :
- Pourquoi remercies-tu Dieu ? Tu ne devrais pas plutôt demander Son aide ?
- Vous n'avez rien compris, déclare Djoha. Je remercie Dieu de ne pas m'être trouvé sur son dos quand il s'est perdu.
- Merci mon Dieu! Merci mon Dieu!
Les voisins s'étonnent, connaissant l'attachement de Djoha pour son âne :
- Pourquoi remercies-tu Dieu ? Tu ne devrais pas plutôt demander Son aide ?
- Vous n'avez rien compris, déclare Djoha. Je remercie Dieu de ne pas m'être trouvé sur son dos quand il s'est perdu.
Djoha est le seul lettré du village, aussi un jour on lui demande d'écrire une lettre.
- Je ne peux pas, répond Djoha, j'ai mal aux pieds.
- Tu as besoin de tes pieds pour écrire une lettre ??!
- Non, mais j'écris tellement mal que je dois porter ma lettre chez le destinataire pour la lui lire!
- Je ne peux pas, répond Djoha, j'ai mal aux pieds.
- Tu as besoin de tes pieds pour écrire une lettre ??!
- Non, mais j'écris tellement mal que je dois porter ma lettre chez le destinataire pour la lui lire!
La femme de Djoha s'est rendue à la rivière pour y laver son linge. Djoha, qui l'accompagnée, se charge de tendre entre les arbres le fil où ils le feront sécher. Soudain, un oiseau noir surgit du ciel et, emporte le morceau de savon dans son bec.
- Maudit voleur! s'écrie-t-elle. Djoha, tu as vu ce corbeau ? Il m'a pris mon savon.
- Laisse donc, fait Djoha, c'était une colombe.
- Une colombe ? Toute noire ?
- Justement! Elle a encore beaucoup plus besoin que nous de se laver.
- Maudit voleur! s'écrie-t-elle. Djoha, tu as vu ce corbeau ? Il m'a pris mon savon.
- Laisse donc, fait Djoha, c'était une colombe.
- Une colombe ? Toute noire ?
- Justement! Elle a encore beaucoup plus besoin que nous de se laver.
Djoha est tombé dans une telle misère qu'il va implorer Dieu avec les autres mendiants de la ville, le long des vieux remparts.
- Ô Dieu le Bienveillant, je T'en supplie! Donne-moi de quoi manger ou alors ce n'est plus la peine pour moi de vivre. Tu n'as qu'à reprendre mon âme!
Aussitôt, une énorme pierre se détache d'une tour et tombe juste à côté de lui, manquant d'un rien de le tuer.
- Merci mon Dieu, je n'ai plus faim!
- Ô Dieu le Bienveillant, je T'en supplie! Donne-moi de quoi manger ou alors ce n'est plus la peine pour moi de vivre. Tu n'as qu'à reprendre mon âme!
Aussitôt, une énorme pierre se détache d'une tour et tombe juste à côté de lui, manquant d'un rien de le tuer.
- Merci mon Dieu, je n'ai plus faim!
On dit que Djoha était plutôt laid. C'est pourquoi sa femme, à la veille d'accoucher de leur premier enfant, est prise de crainte qu'il puisse lui ressembler. La voyant soucieuse, Djoha la questionne, et elle finit par avouer ce qui la tourmente :
- Djoha, mon mari, Dieu ne t'a pas fait bien beau et tu le reconnais toi-même. J'ai peur que, si c'est un garçon, il ne soit tout ton portrait.
- Ô Aïcha, si cet enfant me ressemble, ce sera qu'un petit malheur. Ce qui est un grand malheur, en revanche, c'est qu'il ait la tête de notre voisin.
- Djoha, mon mari, Dieu ne t'a pas fait bien beau et tu le reconnais toi-même. J'ai peur que, si c'est un garçon, il ne soit tout ton portrait.
- Ô Aïcha, si cet enfant me ressemble, ce sera qu'un petit malheur. Ce qui est un grand malheur, en revanche, c'est qu'il ait la tête de notre voisin.
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