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Bush a donc mis ses menaces à éxecution et a interdit la vente d'armes et de matériel militaires américain au Vénézuela. Bush accusant Chavez de manquer de coopération dans la lutte contre le terrorisme et Chavez a dénoncé ce qu'il appelle "un abus impérial"
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C’est le dernier épisode en date de la bisbille diplomatique entre Washington et Caracas : les Etats-Unis ont finalement réagi aux piques lancées par le président Hugo Chavez, en annonçant lundi soir qu’ils interdisaient les ventes d’armes et de matériel militaire américain au Venezuela. «Nous allons notifierau Congrès que le Venezuela ne coopère pas totalement avec les efforts des Etats-Unis dans la lutte contre le terrorisme», a justifié le Département d'Etat. «Cela signifie que les ventes américaines et les licences pour l'exportation d'articles et de services au Venezuela, dont le transfert (vers d'autre pays) de matériel militaire ne sera pas autorisé», a ajouté le porte-parole.
Depuis plusieurs mois, les Etats-Unis reprochent notamment au Venezuela d’avoir soutenu l’insurrection irakienne et d’entretenir des relations avec l’Iran et Cuba, tous deux placés sur la liste des Etats « terroristes » par Washington. Autre point d’achoppement, la Maison-Blanche accuse le gouvernement vénézuélien d’utiliser les armes pour prêter main forte aux « narcoterroristes » colombiens. Les Américains ont également mis en garde le Brésil sur les dangers de vendre du matériel militaire au Venezuela.
Les Etats-Unis, « tigre de papier »
En visite à Londres, Hugo Chavez n’a pas tardé à réagir à cette décision à l’antenne de la BBC et dans le quotidien britannique The Guardian. « L’empire d’Amérique du Nord devient un tigre de papier », a-t-il déclaré, précisant que cet embargo ne le dérangeait pas du tout.
D’après les derniers chiffres du Congrès, les Etats-Unis ont vendu pour environ 8 millions de dollars d’armes – pistolets, fusils, munitions et équipements anti-émeutes - au Venezuela en 2004. Les relations entre les deux pays ont commencé à se dégrader lors de l’accession au pouvoir de Chavez, qui a décrit le président Bush comme un « terroriste », sur le dossier de la guerre en Irak. Mais derrière les armes, demeure en filigrane la question du pétrole. Et sur ce point, les Etats-Unis, gros importateur d’or noir vénézuélien, ne disposent pas d’une marge de manœuvre leur permettant de durcir le ton davantage.
Par le Figaro
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C’est le dernier épisode en date de la bisbille diplomatique entre Washington et Caracas : les Etats-Unis ont finalement réagi aux piques lancées par le président Hugo Chavez, en annonçant lundi soir qu’ils interdisaient les ventes d’armes et de matériel militaire américain au Venezuela. «Nous allons notifierau Congrès que le Venezuela ne coopère pas totalement avec les efforts des Etats-Unis dans la lutte contre le terrorisme», a justifié le Département d'Etat. «Cela signifie que les ventes américaines et les licences pour l'exportation d'articles et de services au Venezuela, dont le transfert (vers d'autre pays) de matériel militaire ne sera pas autorisé», a ajouté le porte-parole.
Depuis plusieurs mois, les Etats-Unis reprochent notamment au Venezuela d’avoir soutenu l’insurrection irakienne et d’entretenir des relations avec l’Iran et Cuba, tous deux placés sur la liste des Etats « terroristes » par Washington. Autre point d’achoppement, la Maison-Blanche accuse le gouvernement vénézuélien d’utiliser les armes pour prêter main forte aux « narcoterroristes » colombiens. Les Américains ont également mis en garde le Brésil sur les dangers de vendre du matériel militaire au Venezuela.
Les Etats-Unis, « tigre de papier »
En visite à Londres, Hugo Chavez n’a pas tardé à réagir à cette décision à l’antenne de la BBC et dans le quotidien britannique The Guardian. « L’empire d’Amérique du Nord devient un tigre de papier », a-t-il déclaré, précisant que cet embargo ne le dérangeait pas du tout.
D’après les derniers chiffres du Congrès, les Etats-Unis ont vendu pour environ 8 millions de dollars d’armes – pistolets, fusils, munitions et équipements anti-émeutes - au Venezuela en 2004. Les relations entre les deux pays ont commencé à se dégrader lors de l’accession au pouvoir de Chavez, qui a décrit le président Bush comme un « terroriste », sur le dossier de la guerre en Irak. Mais derrière les armes, demeure en filigrane la question du pétrole. Et sur ce point, les Etats-Unis, gros importateur d’or noir vénézuélien, ne disposent pas d’une marge de manœuvre leur permettant de durcir le ton davantage.
Par le Figaro
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