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Castro, El maximo est furieux de se retrouver dans la liste de Forbes comme étant parmi les 10 hommes les plus riches au monde. Il dément bien sur et affirme que sa fortune personnelle est nulle et qu'il ne gagne que 900 pesos cubains (40 dollars) par mois.
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S’il dément être l’un des chefs d’état les plus riches du monde, Fidel Castro peut se targuer d’intégrer le classement des plus longs démentis officiels. C’est une machine de guerre médiatique que le Lider Maximo a mobilisé pour récuser les affirmations de Forbes. Tous les titres de la presse officielle cubaine conspuent les « infâmes calomnies » du magazine. Et une émission spéciale de près de 4h30 a été retransmise par les télévisions et radios du pays.
«Une fois de plus a été commise l'infamie de parler de la fortune de Castro, où l'on me situe même au-dessus de la reine d'Angleterre», a déclaré en préambule le président cubain. «Ils croient que je suis Mobutu ou l'un de ces milliardaires, voleurs, pillards à qui l'empire a donné le sein». Il ajoute qu'il est «répugné par l'affaire» qui lui a «donné la nausée». «Je ne suis pas né totalement pauvre, concède-t-il. Mon père possédait des milliers d'hectares de terre. A la victoire de la révolution, toutes ces terres ont été remises aux paysans».
Âgé de 79 ans, le leader cubain, au pouvoir depuis 1959, affirme que sa fortune personnelle est nulle et qu'il ne gagne que 900 pesos cubains (40 dollars) par mois.
Forbes évalue pourtant la fortune de Fidel Castro à 900 millions de dollars. Ce pactole reposerait sur le soutien d'institutions cubaines : le Palais des conventions, la corporation d'Etat CIMEX, qui a le monopole des importations et exportations, et Medicuba, qui vend les vaccins et d'autres produits pharmaceutiques cubains. Dans le classement de Forbes, Castro pointe à la première place si l’on exclue les monarques. Mais dans la catégorie «rois, reines et dictateurs», il talonne Albert de Monaco et se classe septième.
« S’ils prouvent que j’ai un compte à l’étranger, je renonce à ma charge »
Pour appuyer ses dénégations, Castro s’est doté de quelques « témoins de moralité », comme le président de la Banque centrale (BCC) ou le ministre de la Culture.
Le président de la Banque centrale l’assure : «Avec une autorité morale absolue et en regardant en face notre peuple et l'opinion publique, nous affirmons que son plus haut dirigeant constitue un exemple de dignité et de netteté». Il ajoute que «dans notre économie planifiée centralement et avec le système bancaire central qui gère la totalité des devises, il est totalement impossible que quelqu'un de la plus haute direction puisse disposer de comptes à l'étranger».
«Je les mets tous au défi, en premier lieu le président Bush, ce filou, la CIA, les 33 organes de renseignement des Etats-Unis, les milliers de banques qu'il y a dans le monde. Je les mets au défi. S'ils prouvent que j'ai un compte à l'étranger, je renonce à ma charge, aux fonctions que j'exerce», a juré Fidel Castro.
Par Le figaro
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S’il dément être l’un des chefs d’état les plus riches du monde, Fidel Castro peut se targuer d’intégrer le classement des plus longs démentis officiels. C’est une machine de guerre médiatique que le Lider Maximo a mobilisé pour récuser les affirmations de Forbes. Tous les titres de la presse officielle cubaine conspuent les « infâmes calomnies » du magazine. Et une émission spéciale de près de 4h30 a été retransmise par les télévisions et radios du pays.
«Une fois de plus a été commise l'infamie de parler de la fortune de Castro, où l'on me situe même au-dessus de la reine d'Angleterre», a déclaré en préambule le président cubain. «Ils croient que je suis Mobutu ou l'un de ces milliardaires, voleurs, pillards à qui l'empire a donné le sein». Il ajoute qu'il est «répugné par l'affaire» qui lui a «donné la nausée». «Je ne suis pas né totalement pauvre, concède-t-il. Mon père possédait des milliers d'hectares de terre. A la victoire de la révolution, toutes ces terres ont été remises aux paysans».
Âgé de 79 ans, le leader cubain, au pouvoir depuis 1959, affirme que sa fortune personnelle est nulle et qu'il ne gagne que 900 pesos cubains (40 dollars) par mois.
Forbes évalue pourtant la fortune de Fidel Castro à 900 millions de dollars. Ce pactole reposerait sur le soutien d'institutions cubaines : le Palais des conventions, la corporation d'Etat CIMEX, qui a le monopole des importations et exportations, et Medicuba, qui vend les vaccins et d'autres produits pharmaceutiques cubains. Dans le classement de Forbes, Castro pointe à la première place si l’on exclue les monarques. Mais dans la catégorie «rois, reines et dictateurs», il talonne Albert de Monaco et se classe septième.
« S’ils prouvent que j’ai un compte à l’étranger, je renonce à ma charge »
Pour appuyer ses dénégations, Castro s’est doté de quelques « témoins de moralité », comme le président de la Banque centrale (BCC) ou le ministre de la Culture.
Le président de la Banque centrale l’assure : «Avec une autorité morale absolue et en regardant en face notre peuple et l'opinion publique, nous affirmons que son plus haut dirigeant constitue un exemple de dignité et de netteté». Il ajoute que «dans notre économie planifiée centralement et avec le système bancaire central qui gère la totalité des devises, il est totalement impossible que quelqu'un de la plus haute direction puisse disposer de comptes à l'étranger».
«Je les mets tous au défi, en premier lieu le président Bush, ce filou, la CIA, les 33 organes de renseignement des Etats-Unis, les milliers de banques qu'il y a dans le monde. Je les mets au défi. S'ils prouvent que j'ai un compte à l'étranger, je renonce à ma charge, aux fonctions que j'exerce», a juré Fidel Castro.
Par Le figaro
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