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Grève de la faim de détenus dans l'affaire Khalifa

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  • Grève de la faim de détenus dans l'affaire Khalifa

    Les familles de trois des cinq détenus dans l'affaire Khalifa ont annoncé qu'a partir de la semaine prochaineelles allaient entamer une grève de la faim en solidarité avec leurs proches qui l'ont déja commencé en prison. Les familles ont peur d'un report de procès car cela fait 15 mois que leurs proches sont détenus. La commission rogatoire en France a pour sa part remis son rapport .

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    Les familles de trois des cinq détenus dans l’affaire Khalifa se sont déplacées, hier, à notre rédaction, pour faire part de leur intention d’entamer, à partir de la semaine prochaine, une grève de la faim, en guise de solidarité avec leurs proches, en détention préventive depuis plus de 15 mois.

    «Nous tenons à confirmer que nos proches ont entamé, en prison, une grève de la faim depuis vendredi dernier, à travers laquelle ils veulent attirer l’attention de la chancellerie, mais aussi et surtout celle du président de la République, en sa qualité de premier magistrat du pays, quant à l’urgence de la tenue du procès de cette affaire», affirme le frère de l’un des détenus.

    L’un des avocats des détenus, contacté à ce sujet, précise que son client, qu’il a rencontré dimanche dernier, était déjà en grève de la faim, ce qui, évidemment, a «gravement altéré son état de santé». «Nous avons épuisé la majorité des voies de recours pour obtenir la liberté provisoire à nos clients, mais aucune d’entre elles n’a malheureusement abouti», affirme-t-il.

    Ce que craignent le plus ces prisonniers, précise l’avocat, c’est que «le procès soit retardé ou, encore, qu’il y ait des pourvois en cassation au niveau de la Cour suprême, ce qui les empêchera d’ouvrir droit à la liberté provisoire».

    Ces familles n’ont d’ailleurs pas caché leur désarroi. «Mon fils n’a fait qu’obéir aux instructions de son directeur général. Un directeur qui n’est pas du tout inquiété et qui se permet même de faire des déclarations hostiles au pouvoir», s’étonne la mère d’un détenu, avant d’éclater en sanglot.

    Pour elle ainsi que pour tout le reste des ces familles, l’essentiel est d’arrêter une date butoir à cette période d’emprisonnement préventive, qui charrie désespoir et souffrances insoutenables. «S’ils ont fait quelque chose, qu’ils soient jugés et condamnés pour qu’enfin ils puissent en finir une bonne fois pour toutes, même si nous demeurons conscientes que cette affaire est loin d’avoir livré tous ses secrets», clament ces familles.

    Par Le Jeune Indépendant
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