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Immolation par le feu d'un marchand ambulant à Berkane (Nord du Maroc)

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  • Immolation par le feu d'un marchand ambulant à Berkane (Nord du Maroc)




    Après s’être aspergé d’essence, un jeune marchand ambulant a tenté de s’immoler par le feu dimanche 7 août dans la soirée à Berkane. Il était dans un état jugé grave avec brûlures au troisième degré, lorsqu’il a été transporté aux urgences de l’hôpital Adrak. Les médecins ont alors décidé de le transférer au CHU Ibn Roshd à Casablanca.

    Selon un témoin de la scène, Le jeune homme Hamid El Kanouni, 27 ans, s’est immolé par le feu devant le commissariat en protestation de la saisie de sa carriole. Carriole qui lui servait à transporter et vendre du pain au marché Attahtaha,situé au centre ville. Toujours selon ce témoin, la victime a été frappée et humiliée par l’un des agents de police qui ont saisi sa carriole.

    Des militants associatifs et politiques ont organisé une manifestation devant le siège régional de la Sureté nationale pour exiger l’ouverture d’une enquête par le Procureur du roi. La ville a vu l’arrivée massive de forces de maintien de l’ordre en prévision de mouvements de protestation plus importants.

    Contacté par Lakome.com, un militant des droits de l’Homme de Berkane a affirmé que le Procureur avait entamé un dialogue avec le groupe de militants qui organisait la manifestation. Il aurait promis d’ouvrir une enquête.

    MAJ 09/08/2011


    « C’est la hogra. Ils m’ont méprisé. Mon gagne-pain est perdu ». C’est la dernière phrase qu’a prononcée Hamid El Kanouni, le vendeur ambulant, qui s’est immolé dimanche soir dans la ville de Berkane. Ces propos ont été rapportés par un de ses amis l’ayant accompagné dans l’ambulance, lors de son dernier voyage à Casablanca.
    « Hamid a perdu connaissance après qu’on lui ait administré un calmant dans l’ambulance. Quand on s’est approché de Casablanca, il a retrouvé ses esprits. Mais il a prononcé des mots inaudibles. Mais j’ai pu comprendre qu’il disait : « Ils m’ont méprisé »,« je suis brûlé » « il est où Hicham» », nous informe son compagnon dans une déclaration à Lakome.com.
    Par la suite, Hamid a perdu connaissance une deuxième fois, avant de succomber à ses brûlures le lendemain, mardi 9 août 2011, à 7 heures du matin.
    Selon son ami, Hamid vendait du pain sur une carriole depuis le début du mois de ramadan, sur le boulevard Mohamed V à Berkane. Le dimanche 7 août, en fin de journée, il a été surpris par une voiture de police, arrivée à la demande de la propriétaire de la boulangerie située sur le même boulevard.
    « La police a soutenu la boulangère, et un des policiers lui a saisi sa carriole. Il a aussi été giflé et insulté. Il s’est senti humilié, donc il est parti devant le commissariat de la ville, s’est aspergé d’essence et a mis le feu à son corps », raconte son ami d’une voix tremblante.
    Mustapha El Kanouni, frère du défunt Hamid El Kanouni, a affirmé dans une déclaration à Lakome.com, que les autorités locales ont proposé à la famille d’enterrer le corps à Casablanca au lieu de le faire à Fès, où vit sa famille. « Les autorités veulent éviter tout forme de protestation lors des funérailles», ajoute Mustapha El Kanouni, depuis le Centre hospitalier Ibn Roshd de Casablanca, ce mardi 9 août 2011.
    Des militants associatifs et politiques ont organisé une manifestation devant le siège régional de la Sûreté nationale pour exiger l’ouverture d’une enquête par le Procureur du roi. La ville a vu l’arrivée massive de forces de maintien de l’ordre en prévision de mouvements de protestation plus importants. " Dès l'annonce de la mort de ce jeune, le Mouvement du 20 février a appelé à une manifestation populaire à Berkane le soir du 9 août 2011", explique Abderrahim Seddiqi, président de la section locale de l’AMDH (Association marocaine des droits de l’Homme).
    Contacté par Lakome.com, un autre militant des droits de l’Homme de Berkane a affirmé que le Procureur avait entamé un dialogue avec le groupe de militants qui organisait la manifestation. Il aurait promis d’ouvrir une enquête.

    Dernière modification par ziko00212, 09 août 2011, 17h23.

  • #2
    Soubhan allah, ressemblance physique frappante avec el Bouaazizi.

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    • #3
      Le jeune homme Hamid El Kanouni, 27 ans, s’est immolé par le feu devant le commissariat en protestation de la saisie de sa carriole. Carriole qui lui servait à transporter et vendre du pain au marché Attahtaha,situé au centre ville.
      Quelle misere...:22:

      Que DIEU lui pardonne et lui ouvre une issue de sortie dans sa mehna...

      ce n'est pas bien ce qui arrive..

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      • #4
        Lhogra Khayba ........ et elle finira un jour par perdre tous les dirigeants arabes (ou autres) qui l’institutionnalisent ,.

        TFOU .....
        " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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        • #5
          Immolation A Toulouse Un fidèle musulman s’est im...

          Immolation A Toulouse Un fidèle musulman s’est immolé par le feu samedi soir dans une mosquée de Toulouse, la mosquée d’Empalot, une affaire dénuée de toute connotation xénophobe ou raciste et ayant pour seule origine les troubles mentaux de l’individu, a assuré la préfecture. La mosquée al-nour...

          estrepublicain.fr

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          • #6
            arazi, c'est hors de propos et indécent...

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            • #7
              Je ne connais pas le fond de cette histoire mais je voulais juste parler du coin de atahtaha. C'est devenu impossible de rouler en voiture dans ce secteur. C'est envahi de vendeurs ambulants qui ont carrément pris possession de la route.

              Avant, on pouvait circuler malgré tout en slalomant mais maintenant s'est devenu une rue piétonne.

              Il faut trouver une solution à l'échelle du Maroc pour les vendeurs ambulants car il va devenir impossible de prendre sa voiture bientôt. Les commerçants sont concurrencés par ces personnes devant leur boutique et ils ne peuvent rien dire sans risquer des représailles. Il faut un système de marchés réservés à ces personnes après qu'elles aient obtenu une autorisation en bonne et due forme pour éviter tous problèmes futurs. Chacun pourrait y trouver son compte et ça permettrait aussi à ces vendeurs d'exercer dans de meilleures conditions.
              Dernière modification par LIXUS, 08 août 2011, 15h23.

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              • #8
                Oui ils abusent beaucoup de la tolérance du gouvernement. Ils prennent toutes les rues et allées, bloquant la circulation et les accès. Ils dévraient les réglementer. Distribuer des places attitrés et peut être leur consacrer une zone pour leur ventes. Enfin, la police ne sait plus quoi faire quand les riverains se plaignent, obligé de confisquer leur carrioles.
                Allah al watan al malik

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                • #9
                  obligé de confisquer leur carrioles
                  c comme ca qu est ne "le printemps arabe"
                  au lieu de dire pourquoi ce zawali s est immole on l accuse de boucher la rue
                  il faut dire a votre roi pourquoi il ne lui a pas fournit un travail decent
                  en quoi est il respensable de la carriolisation d une partie de leconomie
                  il faut bien manger pour vivre non
                  The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                  • #10
                    On ne leur interdit pas de vendre mais il faut aussi respecter le voisinage. C'est la même loi partout. Maintenant on ne défend pas la police, mais je pense qu'il pourrai mieux s'organiser dans les rues.
                    Allah al watan al malik

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                    • #11
                      C'est malheureux ce qui arrive á nos jeunes! Plus aucun espoir, les frontiéres avec l'Europe bouclées, difficile pour avoir un visa pour faire le départ vers l'autre rive de la med, il leur reste le départ malheureux vers l'enfer!

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                      • #12
                        Les marchands ambulants représentent, dans la région de Casablanca (pôle économique) 10% de la population active !



                        Marchands ambulants au Maroc : «On assiste à une forme de siba urbaine»

                        Questions à Mohamed LAOUDI, Chercheur, Enseignant.


                        La Vie éco : Comment expliquez-vous l’envahissement des rues par les marchands ambulants ?
                        M. L : Le phénomène s’amplifie en parallèle avec l’aggravation de la crise sociopolitique et économique dans notre pays. S’y ajoutent les effets pervers de la mondialisation qui a démesurément amplifié le chômage et la pauvreté urbaine. Ceci dit, l’évolution n’est pas seulement quantitative, elle concerne aussi l’élément humain, dans la mesure où de plus en plus d’éléments jeunes plutôt d’origine citadine, dont de nombreux diplômés universitaires, exercent le métier de marchand ambulant.
                        On est loin de la masse d’émigrants ruraux analphabètes fuyant la sécheresse et la misère du monde rural des années 80, période de mon travail d’enquête. Le plus inquiétant dans cette évolution réside dans le fait que des mouvements intégristes radicaux ont réussi, malgré la stratégie de développement humain lancée par l’Etat, à infiltrer les marchands ambulants, notamment en finançant leur commerce. Le fait que de nombreux jeunes impliqués dans des actes terroristes exercent ce genre d’activités n’est pas un hasard.

                        Le chômage est-il vraiment la seule cause de cette prolifération ?
                        Outre le chômage, il y a aussi le gain que rapportent ces micro-activités. Il existe aussi d’autres avantages : le petit marchand de rue travaille à sa guise. De même, la pression des autorités locales s’estompe compte tenu des perturbations sociopolitiques. Au point que les petits marchands de rue boudent non sans défi les marchés pilotes et les places qui leur sont destinés dans plusieurs communes urbaines. Certains se payaient même le luxe de transformer les boutiques en de simples dépôts.
                        n Une boutique ne leur rapporte-t-elle pas le même gain ?
                        n Plusieurs marchés pilotes ont été désertés. On a constaté que l’activité a nettement diminué et sans doute aussi les gains. C’est le cas du marché pilote du Maârif construit près du complexe Mohammed V après le déplacement du marché informel, et connu sous le nom de «Souk Selk».
                        Dans les rues avoisinantes, les petits marchands se sentaient comme un poisson dans l’eau. Mais à leur décharge il y a aussi un phénomène culturel, plus particulièrement au niveau des milieux populaires qui préfèrent, faute de moyens matériel, de transport, une extrême proximité.

                        L’espace public est quand même occupé de manière anarchique…
                        Effectivement, on assiste à une sorte de «siba» urbaine. Eu égard à la conjoncture sociale et politique que vivent le Maroc et le monde arabe en général, les autorités donnent l’impression de baisser les bras, de peur de provoquer des sortes d’émeutes locales.

                        La solution ?
                        Elle ne saurait être que sectorielle. Elle doit commencer par l’atténuation des déséquilibres sociaux. Les mesures de libéralisation, de privatisation et de dérèglement touchent profondément les couches sociales les plus vulnérables, sans pour autant faire émerger des acteurs innovants de la société civile. L’Etat doit mettre en œuvre un ensemble de mesures démocratiques concernant le développement des campagnes, la promotion de l’emploi créatif, la modification des structures des revenus, la restructuration de l’enseignement, la promotion de la femme, et l’assainissement de l’administration et de la justice.

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                        • #13
                          salam 3alikoum wa rahmatoulah wa barakatouh

                          ces la ville de mon père , Allah le pardonne de sont geste .

                          ces pas normale de faire sa , depuis quand ont se tue part qu'ont lui a confisquer sa carriole ou je sais pas quoi , certes c’était sont outil de travail mais de la a faire sa ces abuser .

                          ont est dirigé part des bandits , est un jour il vont rien comprendre a leur situation , exemple de Ben Ali est frappant il croyez que la Tunisie était sa propriété et il a prit chère .

                          si nos dirigeant ne se reforme pas il risque de passer a la casserole .

                          Commentaire


                          • #14
                            Je ne connais pas le fond de cette histoire mais je voulais juste parler du coin de atahtaha. C'est devenu impossible de rouler en voiture dans ce secteur. C'est envahi de vendeurs ambulants qui ont carrément pris possession de la route.

                            Avant, on pouvait circuler malgré tout en slalomant mais maintenant s'est devenu une rue piétonne.

                            Il faut trouver une solution à l'échelle du Maroc pour les vendeurs ambulants car il va devenir impossible de prendre sa voiture bientôt. Les commerçants sont concurrencés par ces personnes devant leur boutique et ils ne peuvent rien dire sans risquer des représailles. Il faut un système de marchés réservés à ces personnes après qu'elles aient obtenu une autorisation en bonne et due forme pour éviter tous problèmes futurs. Chacun pourrait y trouver son compte et ça permettrait aussi à ces vendeurs d'exercer dans de meilleures conditions.

                            Salut,

                            mais cette personne a besoin de vivre...il ne vole pas ...il ne tue pas....il ne traffique pas...il vend du pain pour pouvoir vivre..il n'a fait de mal a personne si ce n'est tenter de se suicider dans un moment de detresse...pauvre homme..

                            quel malheur..

                            Qu'allah lui pardonne et punisse ceux qui l'on pousse au desespoir..

                            Commentaire


                            • #15
                              Envoyé par SOLAS
                              c comme ca qu est ne "le printemps arabe"
                              au lieu de dire pourquoi ce zawali s est immole on l accuse de boucher la rue
                              il faut dire a votre roi pourquoi il ne lui a pas fournit un travail decent
                              en quoi est il respensable de la carriolisation d une partie de leconomie
                              il faut bien manger pour vivre non

                              il n'a pas eu la chance ou la malchance d'immigrer chez l'ancien colon


                              ALLAH yer7am mawta lmousslmine..

                              Commentaire

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