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Le Polisario déclenche la lutte armée

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  • Le Polisario déclenche la lutte armée

    Le 10 mai 1973, le Frente popular de liberación del Saguia el-Hamra y Río de Oro (Polisario) tient son congrès constitutif près de Zouérate, dans le nord de la Mauritanie. Son slogan : « Par le fusil, nous arrachons notre liberté ! » Dix jours plus tard, des guérilleros sahraouis dirigés par Mustapha Sayed el-Ouali, le leader du mouvement, attaquent un poste militaire espagnol à El-Khanga, dans le nord-est du territoire.

    Mais la puissance coloniale est beaucoup plus préoccupée par l’alliance naissante entre le Maroc et la Mauritanie. Alors que les deux pays ont longtemps, chacun de son côté, revendiqué la totalité du territoire du Sahara occidental, Hassan II et le président Mokhtar Ould Daddah se sont en effet mis d’accord, un an auparavant, pour se le partager. En attendant, ils sont convenus de jouer la même partition sur la scène diplomatique, afin d’inciter l’ONU à saisir la Cour internationale de justice de La Haye et de contraindre les Espagnols à plier bagage.

    L’axe Rabat-Nouakchott obtient vite le soutien de la Ligue arabe et de l’Organisation de l’unité africaine (OUA). Même l’Algérie du président Houari Boumedienne donne, dans un premier temps, sa bénédiction au compromis, avant de faire volte-face et de s’y opposer farouchement. Dès la fin de 1975, l’Espagne prend conscience que la partie n’est plus jouable : l’ONU la presse de décoloniser, et le royaume chérifien fait montre d’une grande détermination. Le 6 novembre, Hassan II lance la Marche verte : 350 000 civils marocains pénètrent dans la zone comprise entre la « frontière » administrative du Sahara occidental et la « frontière » militaire, puis font demi-tour. Aucun coup de feu n’a été tiré, mais, alors que le général Franco agonise, les dirigeants espagnols s’inclinent : le 14 novembre, à Madrid, ils acceptent de céder le contrôle du territoire au « couple » maroco-mauritanien. L’accord est entériné par la Jemaa (« Parlement ») sahraouie et communiqué à l’ONU.

    Dossier clos ? C’est ne pas compter avec l’hostilité des dirigeants du Polisario, pour la plupart frais émoulus des universités marocaines. En décembre 1975, avant même l’entrée des troupes de Nouakchott dans la partie méridionale du territoire, les colonnes du Polisario attaquent les localités mauritaniennes d’Aïn Bentili et de Bir Mogreïn. Un mois plus tôt, Boumedienne avait menacé Ould Daddah, comme le raconte ce dernier dans ses Mémoires : « Si la Mauritanie signe l’accord de Madrid, l’Algérie mettra à la disposition des combattants sahraouis tous les moyens matériels et humains nécessaires pour défendre leur territoire. Votre pays étant le maillon le plus faible, il sera le premier à subir [des] attaques. »

    Mais le chef de l’État algérien s’efforce avant tout d’empêcher un renforcement de son voisin marocain, auquel l’opposent de sérieux différends. Le Parlement marocain n’a d’ailleurs toujours pas ratifié l’accord, signé en 1972, sur le tracé des frontières entre les deux pays. Et puis, en pleine guerre froide, il est logique que le régime socialiste algérien s’efforce de tenir la dragée haute à cette monarchie pro-occidentale qu’est le Maroc. D’autres alliés de l’ex-Union soviétique, comme la Libye (jusqu’en 1986) et Cuba, livrent au Polisario armes et munitions.


    Forts de leur mobilité et de leur parfaite connaissance du terrain, les combattants du Polisario mènent plusieurs opérations spectaculaires contre les forces coalisées du Maroc et de la Mauritanie. Le 6 juin 1976, Mustapha Sayed est tué aux portes de Nouakchott, à l’issue de sanglants accrochages avec l’armée mauritanienne. Les Forces armées royales (FAR) sont harcelées. En 1978, la chute d’Ould Daddah et le retrait de la Mauritanie du Río de Oro - aussitôt récupéré par les Marocains - laisseront les soldats marocains seuls face aux guérilleros sahraouis. La construction par les FAR d’un « mur de sécurité » - achevé en 1987 - entravera sensiblement la liberté d’action de ces derniers, qui finiront, en 1988, par accepter le cessez-le-feu proposé par l’ONU. Même s’ils ne veulent pas le reconnaître, les dirigeants sahraouis savent désormais que le sort du territoire sera scellé par la diplomatie, et non par les armes.
    Jeune Afrique
    إِن تَنصُرُوا الله ينصُركُم الله، الوطن، الملك

  • #2
    les combattants du Polisario mènent plusieurs opérations spectaculaires contre les forces coalisées du Maroc et de la Mauritanie
    Une question tout bete, comment doit ont (pour le maroc) surnomés les saharouis de tindouf, des terroristes, des saharouis egarés ? mais certainement pas combattants. sinon se serait illogique.

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    • #3
      Comment nomme t-on les soldats de la repression marocaine au sahara occidental.
      -Des soldats coloniaux
      -Des Mercenaires au service de sa majesté
      -Askaar Baghdad Chabiin Raha Ou Rgued..

      Mais certainement pas des soldats qui défendent l'intégrité d'un territoire qui ne respire que par la population autochtone.

      En tout cas (au maroc) ces soldats ne sont pas reconnus et n'ont même pas le statut d'anciens combattants...

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      • #4
        Je te comprends citoyen que tu réagis comme tu viens de le faire c'est normal et de bonne guerre, je n'en attandais pas moins
        mais ma question s'adressait a un Oujdi, un bidawi, un marakchi, bref a un marocain !

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        • #5
          Citation:
          les combattants du Polisario mènent plusieurs opérations spectaculaires contre les forces coalisées du Maroc et de la Mauritanie
          Une question tout bete, comment doit ont (pour le maroc) surnomés les saharouis de tindouf, des terroristes, des saharouis egarés ? mais certainement pas combattants. sinon se serait illogique
          une petite rectification :
          les combattants du Polisario, soutenu par l'armée et les services d erenseignement algeriens et l'arsenal de la lybie et l'egypte; mènent plusieurs opérations spectaculaires et patati et patata.


          pour ta question :
          dans les camps de tindouf il ya :
          des sequestrés pour la majorité (presque chaque famille a 1 fils ou fille envoyés a cuba...et vu le nombres qui sont revenuent a la mere patrie de leur propre chef.
          des sahraoui egaré: 30 ans de propagande ça laisse des ravages.
          des mercenaire? ils existaient au debut du conflit ,dans les batailles, ils venaient essenciellement du mali, tchad, et mauritanie. plus maintenant je presume.
          des profiteurs (generalement les officiels) tu peux les appelé aussi des mafias, vendus, leche botte des militaires algeriens wa haloumma jarra.
          khalini naîch hyati w hssabi mâa rabbi

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          • #6
            -On s'égare pendant 30 ans
            -On pratique le mercenariat pendant 30 ans
            -On subi la sequestration pendant 30 ans
            C'est la logique de la MAP reprise telle quelle sans correction ni relecture, ni discussion bref, un copié collé brut de fonderie...

            Maroc50

            Si le maroc patine dans cette histoire, nous comprenons très facilement les causes : un discours fermé, une opinion royale non discutable, des meneurs qui sont entrain de duper les marocains en général, une politique extérieure vide et n'offrant aucune solution cohérente avec les résolutions de l'ONU.
            Sur ce point je ne crois guère à une reculade du Polisario c'est son mesmar jhaa...
            Comme tu dis c'est de bonne guerre.

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            • #7
              et tu crois que l'APS et l'ARSO disent la vérité?????, mon oeil
              إِن تَنصُرُوا الله ينصُركُم الله، الوطن، الملك

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              • #8
                Basta les spéculations, laissons les Sahraouis s'éxprimer, et jusque là, ni le Maroc ni l'Algérie n'ont fais pour. Le Corcas est plutôt une bonne idée, les sahraouis qui vont défendre la cause unitaire, face au Polisario, ça donnera de la crédibilité au Maroc, et à la marocanité du Sahara.
                Un jour, liberté naîtra, volonté existera, conscience on aura, et enfin, la paix sera...

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                • #9
                  la question qui se pose aux nations unies c'est comment faire admettre la real politik..........c'est tout. Rien de plus .Le makhzen comme il plait à certains d'appeler le Maroc a gagné toutes les batailles.le Makhzen à une main longue ........excessivement longue.

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                  • #10
                    Le makhzen comme il plait à certains d'appeler le Maroc a gagné toutes les batailles.le Makhzen à une main longue

                    C'est ce que disent les fidèles serviteurs du Makhzen y compris lorsque il les prends pour de simples réverbères.

                    Théoriquement le makhzen est une institution royale englobant la police, les notables, les chorafas, les pillards etc. Dans la pratique, il fait peur au marocain moyen ce dernier relèvra avec angoisse la longueur excessive de la main et préfère le baise...main.

                    Le polisario a montré qu'on pouvait mordre voire couper un doigt de cette main. Cela donnera probablement du courage aux trouillards et autres aplaventristes ceux qui pensent par exemple que la déculottée (last but not least) de l'lôt du persil est une grande victoire du Makhzen...

                    Désolé de te dire mon cher ami que les victoires du makhzen ne dépassent pas le nombre de doigts d'une seule main....aussi longue soit-elle !

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                    • #11
                      Il faut voir monsieur "Maincourt" il a le bras long.

                      C'est une plaisanterie.

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