L'ampleur du déficit public et de la dette inquiète plus de huit Français sur dix, selon un sondage Ifop réalisé pour Sud-Ouest Dimanche.
Selon cette enquête publiée samedi, 82% des sondés se disent "inquiets", dont un quart (25%) "très inquiets", à l'égard du déficit public et de la dette.
Le niveau d'inquiétude est en-deçà de celui atteint lors de l'éclatement de la crise grecque en mars 2010 (88%) et de celui observé au mois de juin (87%).
La moitié des personnes interrogées (50%) considère la réduction de la dette publique comme "tout à fait prioritaire" pour les mois qui viennent, au même titre que la lutte contre la délinquance (50%) et le relèvement des salaires et du pouvoir d'achat (51%).
Au chapitre des solutions avancées pour enrayer l'augmentation de la dette et du déficit public, une large majorité de Français veut revenir sur deux mesures-phares du quinquennat de Nicolas Sarkozy: la baisse de la TVA à 5,5% accordée il y a deux ans aux restaurateurs (62%) et la défiscalisation des heures supplémentaires instaurée en 2007 (57%).
Le sondage a été réalisé du 9 au 11 août auprès d'un échantillon de 1.003 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Par Reuters
Selon cette enquête publiée samedi, 82% des sondés se disent "inquiets", dont un quart (25%) "très inquiets", à l'égard du déficit public et de la dette.
Le niveau d'inquiétude est en-deçà de celui atteint lors de l'éclatement de la crise grecque en mars 2010 (88%) et de celui observé au mois de juin (87%).
La moitié des personnes interrogées (50%) considère la réduction de la dette publique comme "tout à fait prioritaire" pour les mois qui viennent, au même titre que la lutte contre la délinquance (50%) et le relèvement des salaires et du pouvoir d'achat (51%).
Au chapitre des solutions avancées pour enrayer l'augmentation de la dette et du déficit public, une large majorité de Français veut revenir sur deux mesures-phares du quinquennat de Nicolas Sarkozy: la baisse de la TVA à 5,5% accordée il y a deux ans aux restaurateurs (62%) et la défiscalisation des heures supplémentaires instaurée en 2007 (57%).
Le sondage a été réalisé du 9 au 11 août auprès d'un échantillon de 1.003 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Par Reuters