Depuis au moins un mois les informations sur la guerre en Libye ne sont plus produites par des professionnels des médias.
Les relais des insurgés dans la sphère occidentale ne sont plus sur le terrain comme au début de l'intervention aérienne de la France, de la Grande Bretagne, des USA et de l'Otan, des journalistes, des reporters de guerre.
On a l'impression que ces relais, tel Euronews, font confiance aux communiqués de la partie en guerre contre Kadahfi, sur la foi de ses allégations de prise de telle ou telle ville, de victoires sur les forces du pouvoir contesté.
L'usage du conditionnel est devenu si répétitif qu'il ya lieu de se demander si les organes de presse qui l'emploient sont dubitatifs ou tenus de maintenir "une pression médiatique" sur les forces de Kadhafi?
Dans les deux cas, nul n'est exonéré de produire les preuves de ce qu'il avance: or, le plus souvennt, elles n'existent pas!
Dans cette phase du conflit 'internationalisé depuis le début, les moyens de communication de Kadhafi ont largement dominé les "on dit" et les rumeurs de victoires distillées par les forces qui lui contestent toute légitimité. C'est pourquoi les bombardements ont visé pendant plusieurs jours la télévision d'état libyenne...Sans la faire taire!
On fera remarquer qu'à chaque fois que le porte parole de Kadhafi organise un breefing ou une "sortie" sur le terrain, on voit des journalistes et des photographes, des cameramens...Est-ce que les autorités et les insurgés ne respectent pas les régles de protection des journalistes et leur neutralité? C'est possible!
S'il y a des journalistes qui ont été formellement empêchés de se rendre sur place, au plus près de l'action, ils n'ont qu'à dénoncer les auteurs des interdits.
Sinon, comme nos "journalistes" algériens qui écrivent sur la guerre en Libye, en reprenant des dépêches dont la véracité n'est pas établie, qu(ils se taisent!
On peut vouloir la perte de Kadhafi en exigeant au préalable le départ des forces étrangères: c'est le minimum.
D'autre part chacun est libre de soutenir qui il veut, mais quand on est journaliste, seuls les faits comptent...
Source Blog sur la Tribune de Genève
Les relais des insurgés dans la sphère occidentale ne sont plus sur le terrain comme au début de l'intervention aérienne de la France, de la Grande Bretagne, des USA et de l'Otan, des journalistes, des reporters de guerre.
On a l'impression que ces relais, tel Euronews, font confiance aux communiqués de la partie en guerre contre Kadahfi, sur la foi de ses allégations de prise de telle ou telle ville, de victoires sur les forces du pouvoir contesté.
L'usage du conditionnel est devenu si répétitif qu'il ya lieu de se demander si les organes de presse qui l'emploient sont dubitatifs ou tenus de maintenir "une pression médiatique" sur les forces de Kadhafi?
Dans les deux cas, nul n'est exonéré de produire les preuves de ce qu'il avance: or, le plus souvennt, elles n'existent pas!
Dans cette phase du conflit 'internationalisé depuis le début, les moyens de communication de Kadhafi ont largement dominé les "on dit" et les rumeurs de victoires distillées par les forces qui lui contestent toute légitimité. C'est pourquoi les bombardements ont visé pendant plusieurs jours la télévision d'état libyenne...Sans la faire taire!
On fera remarquer qu'à chaque fois que le porte parole de Kadhafi organise un breefing ou une "sortie" sur le terrain, on voit des journalistes et des photographes, des cameramens...Est-ce que les autorités et les insurgés ne respectent pas les régles de protection des journalistes et leur neutralité? C'est possible!
S'il y a des journalistes qui ont été formellement empêchés de se rendre sur place, au plus près de l'action, ils n'ont qu'à dénoncer les auteurs des interdits.
Sinon, comme nos "journalistes" algériens qui écrivent sur la guerre en Libye, en reprenant des dépêches dont la véracité n'est pas établie, qu(ils se taisent!
On peut vouloir la perte de Kadhafi en exigeant au préalable le départ des forces étrangères: c'est le minimum.
D'autre part chacun est libre de soutenir qui il veut, mais quand on est journaliste, seuls les faits comptent...
Source Blog sur la Tribune de Genève
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