Après plusieurs semaines de folie, une volatilité démentielle et après avoir eu plusieurs fois la « certitude » que « cette fois c'est fini », les investisseurs, traders et autres Hedge Funds Managers ont donc eu un week-end pour essayer de retrouver leur calme et lire les articles de la presse dominicale, il semblerait que les esprits échauffés sont en train de se trouver un semblant de paix, même si il ne faut pas trop vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué, puis coulé dans une dalle de béton et finalement jeté au fond de l'Océan Pacifique. Néanmoins, on sent un semblant de retour au calme et on dirait même que certains d'entre nous on réussi à utiliser ces deux jours pour prendre du recul et se rendre compte qu'il n'y avait pas que la dette souveraine dans la vie...
En tous les cas, on ne va pas revenir sur la semaine passée qui était surtout marquée par une fièvre élevée et des hallucinations fréquentes, laissant supposer que le marché devait simplement vivre les séquelles d'une vielle malaria mal soignée... Non, maintenant on va essayer de regarder devant nous, même si il faut reconnaître que ça ne sera pas facile tant le problème d'endettement qui nous occupe n'est pas le genre à juste « disparaître » comme si il ne s'était rien passé, pas comme les tôles spectaculaires du subprime qui se sont volatilisées en quelques mois, à coup de writedowns et d'aide gouvernementale... Non, là la dette US risque de rester un peu, juste pour voir ce qui se passe, même si les politiciens de tout bords vont essayer de noyer le poisson dans les mois qui viennent, histoire de ne pas gâcher leurs chances de devenir Président à la place du Président.
En Europe on ne va pas lâcher le morceau non plus, surtout que Merkel et Sarkozy vont encore une fois se rencontrer pour tenter de sauver l'Europe ce mardi, vu qu'apparemment ce sont les derniers qui sont encore capables de faire quelque chose. D'ailleurs on dirait de plus en plus que l'Europe se réduit à deux pays, mais ça, c'est une autre histoire. Pendant ce temps Berlusconi a fait valider son nouveau plan d'austérité qui devrait permettre à l'Italie de revenir à l'équilibre en 2013, soit un an plus tôt que prévu, en économisant 45 milliards d'euros. Oui, sauf que les syndicats ne sont pas contents du tout, puisque la taxe de solidarité s'adresse principalement à ceux qui cotisent déjà largement assez. Eux auraient préféré que l'on fasse une taxe sur le patrimoine histoire de taxer les gens comme Berlusconi... oui, sauf que comme c'est lui qui dirige, il ne va pas en plus se tirer une balle dans le pied... On risque donc la grève générale en Italie.
On voit bien que le sujet de l'endettement et de l'art et la manière de s'en sortir n'est donc pas encore terminé. Pourtant ce week-end, j'ai quand même trouvé quelques articles qui laissaient pensé que tout n'est pas foutu et qu'il y avait encore de l'espoir. Pour ceux qui sont des adeptes du Barron's, journal financier du week-end aux USA, vous vous êtes certainement rendu compte que la rédaction est clairement passée dans le camps des Bullishs et en publiant le dessin ci-dessous, ils ont décidé de tordre le coup au camps des plantigrades... Mais au-delà de l'aspect graphique, il faut noter que la plupart des articles estiment que la plaisanterie a assez duré et qu'il est temps de commencer à reconstruire quelque chose de positif.Oui, on est tous d'accord sur le fait de dire que ce métier est plus facile et plus agréable quand ça monte et aujourd'hui on aimerait tous mettre ces 8 dernières semaines derrière nous et essayer de reconstruire quelque chose. Sauf que la haute finance n'est pas un jeu de « Jenga » où il suffit juste de tout rempiler encore une fois pour recommencer, non, là il faut que la « confiance » revienne et que l'on arrête de paniquer à la moindre mauvaise nouvelle, ce qui n'est pas simple en ce moment.
Les intervenants vont donc utiliser cette semaine à venir pour décortiquer les chiffres économiques qui seront publiés, ainsi que les chiffres de DELL (mardi) et ceux de HP (jeudi), histoire de voir si dans tout cela il y a encore de l'avenir et que l'on peut imaginer (voir confirmer) que l'économie est encore dans une sorte de croissance, anémique certes, mais en croissance quand même... Là où nous en sommes aujourd'hui, je crois que l'on se contenterais d'un mini-minimum tant que cela ne donne pas raison aux « permabears » qui insistent sur le fait que nous sommes dans un double-dip et que cela corrobore le bear-market dans lequel nous sommes depuis que la bulle internet a explosé...
Parce qu'il y a une chose qu'il faut également noter, c'est que dans la presse du week-end, il y a deux écoles. Même si l'on sent une domination de la part du côté positif de « l'alliance », le côté obscure est toujours très présent avec des scénarios catastrophe à foison histoire de faire douter ceux que la grâce bovine a touché très jeune ou seulement récemment. Ce qui frappe en ce moment c'est l'opposition des opinions, si un stratège est bullish, pour lui on ne peut que vivre un rebond de folie qui emmènera le Dow Jones à 20'000 au moins. En revanche, de l'autre côté, le Bear ne peut pas imaginer une correction inférieur à 50%, sinon c'est pas drôle. La démarcation très claire des deux camps et l'opposition drastique des opinions est probablement responsable de l'excès de volatilité et si on arrivait, des deux côtés, à se fixer des objectifs plus raisonnables, peut-être que des semaines comme celle qui vient de s'écouler n'arriveraient plus... Bon, en même les Républicains et les Démocrates sont déjà pas foutus de se mettre d'accord pour sauver les USA, alors autant vous dire que les Bulls et les Bears qui ne veulent sauver personne, mais surtout faire un maximum d'argent pour aller habiter dans les îles Vierges, ne sont pas près d'y arriver.
Néanmoins, nous allons chercher des preuves comme quoi la croissance n'est pas morte, anémique, mais pas morte et comme il y aura à boire est à manger cette semaine, on devrait trouver un peu de tout.. Il y aura des données économiques passées, futures, de l'immobilier, de l'emploi, des niveaux de prix et des inventaires pétroliers.. Largement de quoi stabiliser ou déstabiliser le marché, ou les deux. Une chose est sûre, tout le monde est la recherche d'un peu de calme, ne serait-ce que pendant quelques jours avant que la rentrée soit là pour de vrai et que l'été tire définitivement sa révérence...
En tous les cas, la semaine semble commencer tranquillement du côté des commodities. L'or est quasiment inchangé et se traite sur les 1750$ dans un calme olympien, lui qui avait commencé à expérimenté l'effet volatilité la semaine passée, eh bien on dirait qu'il est revenu à des sentiments plus « zen » qui lui correspondent mieux. Bien que la hausse discontinue lui convienne encore mieux, mais pour l'instant il faut savoir se contenter de ce que l'on peut avoir et puis même les meilleurs produits structurés ne montent pas au ciel du premier coup, des fois... Retenons tout de même une chose au sujet de l'or, je suis tombé sur un entrefilet ce week-end dans lequel on mentionne qu'il se pourrait éventuellement peut-être que le fameux Hedge Fund de Monsieur Paulson soit en train de penser à liquider ses positions en or. Rien de bien grave jusque là, sauf que Monsieur Paulson est un des précurseur des Hedge Funds Manager qui est passé l'étalon or en son temps et que le fait de le voir quitter le navire ne serait pas une bonne nouvelle, ça plus le fait qu'il détient 7.5% du tracker GLD qui réplique le prix de l'or. Peu importe l'intérêt sur le métal jaune, si il balance toute sa position, ça risque d'être moyennement facile à absorber...A suivre et à garder en tête..
En tous les cas, on ne va pas revenir sur la semaine passée qui était surtout marquée par une fièvre élevée et des hallucinations fréquentes, laissant supposer que le marché devait simplement vivre les séquelles d'une vielle malaria mal soignée... Non, maintenant on va essayer de regarder devant nous, même si il faut reconnaître que ça ne sera pas facile tant le problème d'endettement qui nous occupe n'est pas le genre à juste « disparaître » comme si il ne s'était rien passé, pas comme les tôles spectaculaires du subprime qui se sont volatilisées en quelques mois, à coup de writedowns et d'aide gouvernementale... Non, là la dette US risque de rester un peu, juste pour voir ce qui se passe, même si les politiciens de tout bords vont essayer de noyer le poisson dans les mois qui viennent, histoire de ne pas gâcher leurs chances de devenir Président à la place du Président.
En Europe on ne va pas lâcher le morceau non plus, surtout que Merkel et Sarkozy vont encore une fois se rencontrer pour tenter de sauver l'Europe ce mardi, vu qu'apparemment ce sont les derniers qui sont encore capables de faire quelque chose. D'ailleurs on dirait de plus en plus que l'Europe se réduit à deux pays, mais ça, c'est une autre histoire. Pendant ce temps Berlusconi a fait valider son nouveau plan d'austérité qui devrait permettre à l'Italie de revenir à l'équilibre en 2013, soit un an plus tôt que prévu, en économisant 45 milliards d'euros. Oui, sauf que les syndicats ne sont pas contents du tout, puisque la taxe de solidarité s'adresse principalement à ceux qui cotisent déjà largement assez. Eux auraient préféré que l'on fasse une taxe sur le patrimoine histoire de taxer les gens comme Berlusconi... oui, sauf que comme c'est lui qui dirige, il ne va pas en plus se tirer une balle dans le pied... On risque donc la grève générale en Italie.
On voit bien que le sujet de l'endettement et de l'art et la manière de s'en sortir n'est donc pas encore terminé. Pourtant ce week-end, j'ai quand même trouvé quelques articles qui laissaient pensé que tout n'est pas foutu et qu'il y avait encore de l'espoir. Pour ceux qui sont des adeptes du Barron's, journal financier du week-end aux USA, vous vous êtes certainement rendu compte que la rédaction est clairement passée dans le camps des Bullishs et en publiant le dessin ci-dessous, ils ont décidé de tordre le coup au camps des plantigrades... Mais au-delà de l'aspect graphique, il faut noter que la plupart des articles estiment que la plaisanterie a assez duré et qu'il est temps de commencer à reconstruire quelque chose de positif.Oui, on est tous d'accord sur le fait de dire que ce métier est plus facile et plus agréable quand ça monte et aujourd'hui on aimerait tous mettre ces 8 dernières semaines derrière nous et essayer de reconstruire quelque chose. Sauf que la haute finance n'est pas un jeu de « Jenga » où il suffit juste de tout rempiler encore une fois pour recommencer, non, là il faut que la « confiance » revienne et que l'on arrête de paniquer à la moindre mauvaise nouvelle, ce qui n'est pas simple en ce moment.
Les intervenants vont donc utiliser cette semaine à venir pour décortiquer les chiffres économiques qui seront publiés, ainsi que les chiffres de DELL (mardi) et ceux de HP (jeudi), histoire de voir si dans tout cela il y a encore de l'avenir et que l'on peut imaginer (voir confirmer) que l'économie est encore dans une sorte de croissance, anémique certes, mais en croissance quand même... Là où nous en sommes aujourd'hui, je crois que l'on se contenterais d'un mini-minimum tant que cela ne donne pas raison aux « permabears » qui insistent sur le fait que nous sommes dans un double-dip et que cela corrobore le bear-market dans lequel nous sommes depuis que la bulle internet a explosé...
Parce qu'il y a une chose qu'il faut également noter, c'est que dans la presse du week-end, il y a deux écoles. Même si l'on sent une domination de la part du côté positif de « l'alliance », le côté obscure est toujours très présent avec des scénarios catastrophe à foison histoire de faire douter ceux que la grâce bovine a touché très jeune ou seulement récemment. Ce qui frappe en ce moment c'est l'opposition des opinions, si un stratège est bullish, pour lui on ne peut que vivre un rebond de folie qui emmènera le Dow Jones à 20'000 au moins. En revanche, de l'autre côté, le Bear ne peut pas imaginer une correction inférieur à 50%, sinon c'est pas drôle. La démarcation très claire des deux camps et l'opposition drastique des opinions est probablement responsable de l'excès de volatilité et si on arrivait, des deux côtés, à se fixer des objectifs plus raisonnables, peut-être que des semaines comme celle qui vient de s'écouler n'arriveraient plus... Bon, en même les Républicains et les Démocrates sont déjà pas foutus de se mettre d'accord pour sauver les USA, alors autant vous dire que les Bulls et les Bears qui ne veulent sauver personne, mais surtout faire un maximum d'argent pour aller habiter dans les îles Vierges, ne sont pas près d'y arriver.
Néanmoins, nous allons chercher des preuves comme quoi la croissance n'est pas morte, anémique, mais pas morte et comme il y aura à boire est à manger cette semaine, on devrait trouver un peu de tout.. Il y aura des données économiques passées, futures, de l'immobilier, de l'emploi, des niveaux de prix et des inventaires pétroliers.. Largement de quoi stabiliser ou déstabiliser le marché, ou les deux. Une chose est sûre, tout le monde est la recherche d'un peu de calme, ne serait-ce que pendant quelques jours avant que la rentrée soit là pour de vrai et que l'été tire définitivement sa révérence...
En tous les cas, la semaine semble commencer tranquillement du côté des commodities. L'or est quasiment inchangé et se traite sur les 1750$ dans un calme olympien, lui qui avait commencé à expérimenté l'effet volatilité la semaine passée, eh bien on dirait qu'il est revenu à des sentiments plus « zen » qui lui correspondent mieux. Bien que la hausse discontinue lui convienne encore mieux, mais pour l'instant il faut savoir se contenter de ce que l'on peut avoir et puis même les meilleurs produits structurés ne montent pas au ciel du premier coup, des fois... Retenons tout de même une chose au sujet de l'or, je suis tombé sur un entrefilet ce week-end dans lequel on mentionne qu'il se pourrait éventuellement peut-être que le fameux Hedge Fund de Monsieur Paulson soit en train de penser à liquider ses positions en or. Rien de bien grave jusque là, sauf que Monsieur Paulson est un des précurseur des Hedge Funds Manager qui est passé l'étalon or en son temps et que le fait de le voir quitter le navire ne serait pas une bonne nouvelle, ça plus le fait qu'il détient 7.5% du tracker GLD qui réplique le prix de l'or. Peu importe l'intérêt sur le métal jaune, si il balance toute sa position, ça risque d'être moyennement facile à absorber...A suivre et à garder en tête..
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