Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Amr Ibn Al-Jamûh, que Dieu l’agrée

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Amr Ibn Al-Jamûh, que Dieu l’agrée

    Amr Ibn Al-Jamûh, que Dieu l’agrée



    `Amr Ibn Al-Jamûh était un des dirigeants de Yathrib au temps de l’ignorance pré-islamique (Jâhiliyyah). Il était le chef du clan des Banû Salamah et était connu pour être une des personnes les plus généreuses et les plus vaillantes de la ville.
    Un des privilèges des dirigeants de la ville consistait à disposer d’une idole à soi dans sa maison. Cette idole était sensée bénir le chef dans tout ce qu’il entreprendrait. Le maître de maison, quant à lui, lui offrait des sacrifices à certaines occasions et recherchait son aide dans les moments difficiles. L’idole de `Amr Ibn Al-Jamûh s’appelait Manât. Il l’avait faite à partir d’un bois très précieux et rare. Il dépensait beaucoup de temps, d’argent et d’attention afin de s’occuper d’elle et avait pour habitude de l’oindre avec les parfums les plus exquis.
    `Amr avait presque soixante ans quand les premiers rayons de la lumière de l’Islam ont commencé à pénétrer les cœurs des habitants de Yathrib. La nouvelle foi leur était présentée par Mus`ab Ibn `Umayr, le premier missionnaire envoyé à Yathrib avant l’Hégire (hijrah). C’est par lui que les trois fils de `Amr - Muawwadh, Mu`âdh et Khallâd - sont devenus musulmans. Un de leurs contemporains était le célèbre Mu`âdh Ibn Jabal. L’épouse de `Amr, Hind, s’est convertie à l’Islam tout comme ses trois fils mais `Amr ne sut rien de tout ceci.
    Hind voyait bien que les gens de Yathrib étaient gagnés par le Message l’Islam et qu’aucun des dirigeants de la ville ne demeurait désormais idolâtre exceptés son mari et quelques rares individus. Elle aimait son mari tendrement et était fière de lui mais elle redoutait qu’il rende l’âme en état de mécréance (kufr) et qu’il finisse dans le Feu de l’Enfer.
    Pendant ce temps, `Amr commençait à se sentir mal à l’aise. Il craignit que ses fils renoncent à la religion de leurs ancêtres et qu’ils suivent l’enseignement de Mus`ab Ibn `Umayr qui, en très peu de temps, avait convaincu de nombreuses personnes de se détourner de l’idolâtrie et d’embrasser la religion de Muhammad (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui). Ainsi, `Amr dit à son épouse :
    " Fais attention à ce que tes enfants n’entrent pas en contact avec cet homme (Mus`ab Ibn `Umayr) avant que nous nous fassions une opinion sur lui".
    "A tes ordres, répondit-elle, mais aimerais-tu entendre de ton fils Mu`âdh ce qu’il rapporte de cet homme ?"
    " Malheur à toi ! Mu`âdh s’est-il détourné de sa religion sans que je n’en sache rien ? "
    La femme eut pitié du vieil homme et lui dit :
    " Pas du tout. Mais il a assisté à des réunions avec ce missionnaire et a appris par cœur certaines des choses qu’il enseigne".
    " Dis-lui de venir ici" dit-il. Lorsque Mu`âdh vint, il lui ordonna :
    " Fais-moi entendre un exemple de ce que cet homme prêche". Mu`âdh récita la Fatiha (le chapitre d’ouverture du Coran) : "
    " La louange est à Dieu, Seigneur-et-Maître des univers. Le Miséricordieux par essence et par excellence. Roi du jour de la rétribution. C’est Toi que nous adorons et c’est de Toi que nous implorons le secours. Guide-nous sur le droit chemin. Le chemin de ceux que Tu as touchés de Ta grâce, et non de ceux qui ont encouru ta colère, ni des égarés".
    " Quelle perfection ! Que cela est beau ! " s’écria le père. " Est-ce que tout ce qu’il dit est ainsi ? "
    " Oui mon père. Souhaitez-vous lui prêter l’allégeance ? Tous les vôtres l’ont déjà fait", supplia Mu`âdh.
    Le vieil homme resta silencieux pendant un moment puis il dit , " Je n’en ferai rien jusqu’à ce que je consulte Manât et voie ce qu’elle en dit".
    " Que peut bien vous dire Manât, père ? C’est seulement un morceau de bois. Il ne peut ni penser ni parler".
    Le vieil homme répliqua brusquement, " Je t’ai dit que je ne ferai rien sans elle".
    Un peu plus tard le même jour, `Amr alla auprès de Manât. Il était d’usage chez les idolâtres de placer une femme âgée derrière l’idole quand ils souhaitaient lui parler. Celle-ci répondait à la place de l’idole qui l’inspirait pensaient-ils. `Amr se tint devant l’idole de façon respectueuse et lui adressa d’abondantes louanges. Puis il dit :
    " O Manât, nulle doute que tu sais que ce propagandiste qui nous a été envoyé de la Mecque n’a pour but que celui de te nuire, toi et personne d’autre. Il est seulement venu pour nous empêcher de t’adorer. Je ne veux pas lui prêter allégeance malgré les belles paroles qu’on m’a rapportées de lui. Je suis venu pour que tu me conseilles. Je t’en prie, éclaire-moi".
    Il n’y eut aucune réponse de la part de Manât. `Amr continua :
    " Peut-être es-tu fâchée. Mais jusqu’à présent, je n’ai fait rien fait qui puisse te contrarier. Cela ne fait rien, j’attendrai quelques jours que ta colère se dissipe".
    Les fils de `Amr savaient l’à quel point leur père dépendait de Manât et comment avec le temps il était devenu presque une partie de l’idole. Ils ont réalisé cependant que la place qu’elle occupait dans son cœur était remise en question et qu’ils devaient l’aider à s’en débarrasser. Cela devait être son chemin vers la foi en Dieu (Exalté et Glorifié Soit-Il).
    Une nuit les fils de `Amr allèrent avec leur ami Mu`âdh Ibn Jabal auprès de Manât, prirent l’idole de l’endroit où elle se trouvait puis la jetèrent dans un puits appartenant aux Banû Salamah. Ils retournèrent chez eux sans que quiconque ne sache ce qu’ils avaient fait. Lorsque `Amr se réveilla le matin suivant, il alla présenter ses respects à l’idole mais ne la trouva pas.
    " Malheur à vous !", cria-t-il. " Qui a attaqué notre dieu la nuit dernière ?! "
    Personne ne répondit. Il se mit à rechercher l’idole, écumant de rage et menaçant les responsables de ce acte. Il finit par trouver l’idole dans le puits tête en bas, gisant à l’envers. Il la lava, la parfuma et la remit à sa place habituelle en disant : " Si je découvre qui t’a fait ceci, je l’humilierai".
    La nuit suivante les jeunes hommes réservèrent le même sort à l’idole. Le vieil homme la récupéra, la lava et la parfuma comme il l’avait fait auparavant et la remit à sa place. Ceci se produisit plusieurs fois jusqu’à ce qu’une nuit, `Amr lui attacha une épée au cou et lui dit :
    " O Manât, je ne sais pas qui te fait ceci. Si tu as quelque pouvoir, défends-toi contre ce mal. Voici une épée pour toi".
    Les jeunes attendirent qu’`Amr soit endormi. Ils prirent l’épée du cou de l’idole puis jetèrent cette dernière dans le puits. `Amr retrouva l’idole face contre terre dans le puits sans qu’il n’y ait aucune trace de l’épée. Enfin, il fut convaincu que l’idole n’avait aucun pouvoir et qu’elle ne méritait pas d’être adorée. Peu de temps après il se convertit à l’Islam.
    `Amr goûta bientôt à la douceur de l’imaân (foi) en Dieu (Exalté et Glorifié Soit-Il) l’Unique. En même temps il ressentit une grande douleur et une terrible angoisse à la pensée de chaque moment qu’il avait passé dans l’idolâtrie. Son acceptation de la nouvelle religion fut totale : il se mit lui-même ainsi que sa richesse et ses enfants au service de Dieu (Exalté et Glorifié Soit-Il) et de son Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui).
    On put voir l’ampleur de sa dévotion durant la période de la bataille d’Uhud. `Amr regarda ses trois fils se préparer à la bataille. Il vit ces trois jeunes hommes déterminés totalement habités par le désir de gagner le martyre, le succès et la satisfaction de Dieu. La scène eut un grand effet sur lui et il décida d’aller avec eux combattre sous la bannière du Messager de Dieu. Les jeunes gens, cependant, étaient résolument contre cette idée. En effet, `Amr était d’un âge très avancé et extrêmement faible.
    " Père, dirent-ils, assurément Dieu vous a pardonné. Alors pourquoi vous infligez-vous un tel fardeau ? "
    Le vieil homme se mit en colère et alla immédiatement auprès du Prophète, Paix et Bénédiction de Dieu sur lui, se plaindre au sujet de ses fils :
    " O Messager de Dieu ! Mes fils ici veulent me tenir loin de cette source de bien qu’est le jihâd et disent que je suis vieux et faible. Par Dieu, j’espère atteindre le paradis de cette façon même si je suis vieux et infirme".
    " Laissez-le, dit le Prophète à ses fils, peut-être que Dieu (Exalté et Glorifié Soit-Il), le Puissant et le Grand, lui accordera le martyre".
    Le moment vint de rejoindre la bataille. `Amr fit ses adieux à son épouse, se tourna vers la qiblah et pria :
    " O Seigneur, accorde-moi le martyre, ne me renvoie pas auprès de ma famille avec mes espoirs anéantis".
    Il rejoignit la ses trois fils et un grand nombre de membres de sa tribu, les Banû Salamah.
    Tandis que la bataille faisait rage, on put voir `Amr sur les premières lignes du front, sautillant sur sa jambe valide (son autre jambe était en partie boiteuse), criant :
    " Je désire le paradis, je désire le paradis".
    Son fils Khallâd resta derrière lui et tous deux combattirent courageusement pour la défense du Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) tandis
    que beaucoup d’autres musulmans abandonnèrent, préférant le butin au combat. Le père et le fils tombèrent sur le champ de bataille et moururent presque en même temps .
    "L'habit ne fait pas le moine", certes... mais... "si tu cherche un moine, cherche-le parmi ceux qui portent l'habit"...

  • #2
    Son fils Khallâd resta derrière lui et tous deux combattirent courageusement pour la défense du Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui) tandis que beaucoup d’autres musulmans abandonnèrent, préférant le butin au combat. Le père et le fils tombèrent sur le champ de bataille et moururent presque en même temps .
    Merci pour cette histoire Aygher.

    Je suis etonnee qu'a cet epoque du Prophete saaws il yavait de musulmans qui combattaient et abandonnaient la combat pour le butin

    Commentaire


    • #3
      Je suis etonnee qu'a cet epoque du Prophete saaws il yavait de musulmans qui combattaient et abandonnaient la combat pour le butin
      c'était lors de la bataille d'Uhud, les chevaliers a qui le prophète ralaihi es selat avait ordonner de ne quitter leurs place en aucun cas, on desobeillit en voyant que la bataille été gagné, et abandonnèrent leurs place très importante pour le butin, Khalid Ibn Walid radhia Allah renhu (pas encore musulman a cet époque ) profite de l'erreur des musulman et les attaque du même front que les musulmans abandonnèrent, Khalid Ibn walid ce retrouva avec son armé face au prophètes, mais grâce au courage des quelques sehaba radhia Allah ranhoume encore avec le prophète (il avait même une sehabia), le prophète resta en vie, blessé mais toujours en vie.
      aussi au même temps une rumeur ce réponds lors de cette bataille que le prophète ralaihi es selam était mort, alors quelques sehaba radhia Allah ranhoum quittèrent la bataille.

      il ne faut pas en vouloir au sehaba qui ont desobeillit au prophète ralaihi es selam parce que Allah reza ya jel leurs pardonna dans un verset du Coran.
      Dernière modification par aygher, 16 août 2011, 12h05.
      "L'habit ne fait pas le moine", certes... mais... "si tu cherche un moine, cherche-le parmi ceux qui portent l'habit"...

      Commentaire


      • #4
        Salam alikoum Aygher,

        Je n'en veux pas aux mouminines (car je pense que Sahaba du Prophete saaws se comptaient sur les doigts et que c'etaient aussi les gens musulmans aussi faisaient la guerre) qui ont fait la guerre..mais alors pas du tout...

        Je me suis juste etonnee de la nature humaine..c'est tout...alors qu'ils ont eu la chance incroyable de vivre au temps du Prophete Salla Allah 3alayhi wa Sallam..ils ont commit des erreurs...bien sur Allah swt leur pardonna.


        p.s: si je puis me permettre je crois qu'il ya une autre facon d'ecrire les prieres sur le Prophete saaws qui soient comprehensible et lisible surtout pour les gens qui ne sont pas musulmans alors au lieu de dire

        le prophète ralaihi es selat
        le Prophete 3alayhi es salat wa es-salam


        car l'ecrire comme c'est fait en haut peut avoir un sens tout a fait different.

        Je m'excuse mais je devais faire ce petit commentaire.

        il ya des lexiques en Arabe sur google sur tu veux en utiliser un.

        Commentaire


        • #5
          p.s: si je puis me permettre je crois qu'il ya une autre facon d'ecrire les prieres sur le Prophete saaws qui soient comprehensible et lisible surtout pour les gens qui ne sont pas musulmans alors au lieu de dire
          jazak Allah kheir pour la remarque très utiles, sur un autre forum "musulman" , il dispose de p'tit smileys très utile correspondant au prières.

          ps : entre nous j'ai jamais compris pk écrivez 3 a la place " ع"
          "L'habit ne fait pas le moine", certes... mais... "si tu cherche un moine, cherche-le parmi ceux qui portent l'habit"...

          Commentaire


          • #6
            entre nous j'ai jamais compris pk écrivez 3 a la place " ع"

            Moi non plus je ne sais pas ou est ce qu'ils ont etabli que ces lettres reprenteraient telle ou telle lettre de l'alphabet latine..... mais j'ai appris a faire tres attention quand je passe un message en arabe transcrit en lettres autre que l'arabe qu'il soit compris comme il se doit.

            Commentaire


            • #7
              barak'Allah fik
              j'ai bien aimer se passage

              Une nuit les fils de `Amr allèrent avec leur ami Mu`âdh Ibn Jabal auprès de Manât, prirent l’idole de l’endroit où elle se trouvait puis la jetèrent dans un puits appartenant aux Banû Salamah. Ils retournèrent chez eux sans que quiconque ne sache ce qu’ils avaient fait. Lorsque `Amr se réveilla le matin suivant, il alla présenter ses respects à l’idole mais ne la trouva pas.
              " Malheur à vous !", cria-t-il. " Qui a attaqué notre dieu la nuit dernière ?! "
              Personne ne répondit. Il se mit à rechercher l’idole, écumant de rage et menaçant les responsables de ce acte. Il finit par trouver l’idole dans le puits tête en bas, gisant à l’envers. Il la lava, la parfuma et la remit à sa place habituelle en disant : " Si je découvre qui t’a fait ceci, je l’humilierai".
              La nuit suivante les jeunes hommes réservèrent le même sort à l’idole. Le vieil homme la récupéra, la lava et la parfuma comme il l’avait fait auparavant et la remit à sa place. Ceci se produisit plusieurs fois jusqu’à ce qu’une nuit, `Amr lui attacha une épée au cou et lui dit :
              " O Manât, je ne sais pas qui te fait ceci. Si tu as quelque pouvoir, défends-toi contre ce mal. Voici une épée pour toi".
              Les jeunes attendirent qu’`Amr soit endormi. Ils prirent l’épée du cou de l’idole puis jetèrent cette dernière dans le puits. `Amr retrouva l’idole face contre terre dans le puits sans qu’il n’y ait aucune trace de l’épée. Enfin, il fut convaincu que l’idole n’avait aucun pouvoir et qu’elle ne méritait pas d’être adorée. Peu de temps après il se convertit à l’Islam.
              mashallah , Allah nous pardonne nos pêcher

              Commentaire

              Chargement...
              X