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La SNVI démembrée

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  • La SNVI démembrée

    Bonjour, pourtant les carnets de commandes sont plein, mais s'il n'y a pas d'autres moyens pour sauvegarder l'emploi.
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    N’ayant pu trouver un acquéreur pour la reprendre dans sa configuration actuelle, la Snvi a choisi l’option de la filialisation. Prévue à partir de juillet prochain, la phase de restructuration, qui concerne la fonderie, la carrosserie industrielle, les parties autobus et camions, suscite déjà plusieurs manifestations d’intérêt d’entreprises étrangères.

    «N’ayant pu trouver un acquéreur qui puisse reprendre la Snvi dans sa configuration actuelle, avec un découvert de l’ordre de 42 milliards de dinars, nous avons choisi l’option de la filialisation de l’entreprise qui commencera dés le mois de juillet 2006 et nous avons engagé en même temps un processus dans le sens du partenariat et de la privatisation», a affirmé le P-DG, Mokhtar Chehboub, invité ce matin de la rédaction de la Chaîne III.
    Quatre secteurs de production seront concernés par cette phase de restructuration. Il s’agit de la fonderie, de la carrosserie industrielle et des parties autobus et camions. Une telle option est motivée par un souci de performance. «La société va se restructurer pour proposer des secteurs de production homogènes», argumente le patron de l’entreprise non sans rappeler que les indicateurs sont au vert. Le grand constructeur de boîtes de vitesses, l’allemand ZF, a, selon le P-DG, déjà manifesté son intérêt. Comme premier stade, une société commune active actuellement au niveau de Rouiba. Le groupe français BTK est annoncé pour prendre une participation majoritaire dans la société de carrosserie de Tiaret et six autres manifestations d’intérêt devront porter sur un partenariat pour produire des organes et composants destinés à l’industrie automobile.

    Mais le démembrement de la Snvi n’est, pour M. Chehboub, guère synonyme de compression d’effectif, estimé actuellement à 8 241 travailleurs exactement. «Il n’a jamais été question de compression d’effectif. Mieux encore, notre plan de charge va nous permettre de recruter du personnel à partir de l’année prochaine et probablement une augmentation des salaires qu’on va naturellement répercuter sur le prix de revient des véhicules», rassure-t-il, avant de préciser que depuis deux ans, la Snvi a créé un véritable tissu industriel en passant de 25 sous-traitants qui font travailler de 5 à 10 personnes chacun à 420 sous-traitants employant le même effectif. Les probables repreneurs n’auront, sans doute, pas affaire à un canard boiteux. La Snvi a un chiffre d’affaires de 19 milliards de dinars. Sa direction escompte réaliser un chiffre d’affaires de 25 milliards de dinars pour l’année 2006. En termes de production, 12 000 minicars seront destinés au transport scolaire. Un programme très important de l’ordre de 4 milliards de dinars portera sur la réparation et la rénovation de près de 3 000 véhicules appartenant aux différentes collectivités locales et des exportations à destination du Sénégal, du Niger, du Gabon et de la Libye qui vont crescendo.

    Par Réda Naïm
    http://www.infosoir.com/edit.php?id=47261
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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