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Sport (Lundi 15 Août 2011)
Le freestyle algérien distingué à Prague (Tchéquie)
Wassim Benslimane vice-champion du monde
Par : Rachid Belarbi
Engagé dans le Frissbee and football freestyle world championship, à l’instar de près de 150 autres participants représentant trente-deux pays, le freestyler algérien, Wassim Benslimane, a été à la hauteur de sa réputation et a largement tenu son rang de recordman mondial.
Passant avec succès les éliminatoires et les premiers tours pour se qualifier avec brio aux finales qui se sont déroulées samedi, Wass’ a alors livré une prestation de tout premier ordre qui a subjugué jury et spectateurs.
Mais une seule petite erreur lui a finalement été fatale et l’a contraint à reporter à plus tard ses rêves de vermeil, un concurrent Polonais ayant su produire un sans-faute et obtenir la fameuse et tant convoitée couronne mondiale.
“Le niveau de cette année était très élevé, et la grande difficulté supplémentaire était que Séan, qui fait partie de mon équipe de freestyle (S3), était parmi les juges, et comme il me connaît très bien, alors il fallait tenter de créer la surprise. C'était là un grand challenge !” racontait, d’ailleurs, en prime time pour Liberté, le tout nouveau vice-champion du monde algérien.
Sur le déroulement de cette compétition, Wass’ dira : “Le jour des qualifications, j'ai présenté mon show appelé technologic, en référence au costume de robot spécial que j’avais fabriqué avec un masque tout aussi spécial. J’ai joué le rôle d'une machine à freestyle que l'on venait de créer et qui était prédestiné à se désintégrer à la fin. Le public et le jury m'ont félicité pour cette performance et pour le costume. Classé 4e, j’étais donc qualifié pour les finales de samedi”. Très fier de sa performance, Benslimane enchaînera : “Le jour de la finale, alors que je souffrais encore d’une blessure au mollet contractée la veille, j’ai présenté mon deuxième nouveau show appelé worlds, où la difficulté résidait dans le fait que j'utilisais trois ballons que je plaçais sur scène et qui représentaient chacun un monde différent (la jungle, un stade de foot et un centre-ville). Je devais ensuite placer des tricks assez difficiles car je devais monter en puissance. Bien que tout se soit bien passé, j’ai toutefois raté un geste qui devait coller avec la musique. J’ai alors reçu les félicitations du public et du jury”. Les délibérations consacreront finalement un Polonais nommé Clyde, alors que Wass’ décrochera tout de même le prestigieux titre de vice-champion du monde, juste devant le Roumain Florescu. “Je suis, certes, assez déçu d'être passé si près du titre de champion du monde mais je me dis que vice-champion du monde n'est pas mal non plus vu temps de préparation que j'ai eu (une semaine à peine) car je revenais d'une tournée en Algérie. Je pense aussi que ce mois sacré du Ramadhan m'a plus aidé que freiné, même si physiquement c'était quand même très difficile. Ce qui m’a également fait plaisir, c’était de voir des Algériens m’encourager à Prague ! Pour eux et pour l’Algérie, je reviendrai inch’Allah l’année prochaine, mais pour le titre suprême cette fois-ci”, soulignera encore, avec fierté, le Wass’ national.
Passant avec succès les éliminatoires et les premiers tours pour se qualifier avec brio aux finales qui se sont déroulées samedi, Wass’ a alors livré une prestation de tout premier ordre qui a subjugué jury et spectateurs.
Mais une seule petite erreur lui a finalement été fatale et l’a contraint à reporter à plus tard ses rêves de vermeil, un concurrent Polonais ayant su produire un sans-faute et obtenir la fameuse et tant convoitée couronne mondiale.
“Le niveau de cette année était très élevé, et la grande difficulté supplémentaire était que Séan, qui fait partie de mon équipe de freestyle (S3), était parmi les juges, et comme il me connaît très bien, alors il fallait tenter de créer la surprise. C'était là un grand challenge !” racontait, d’ailleurs, en prime time pour Liberté, le tout nouveau vice-champion du monde algérien.
Sur le déroulement de cette compétition, Wass’ dira : “Le jour des qualifications, j'ai présenté mon show appelé technologic, en référence au costume de robot spécial que j’avais fabriqué avec un masque tout aussi spécial. J’ai joué le rôle d'une machine à freestyle que l'on venait de créer et qui était prédestiné à se désintégrer à la fin. Le public et le jury m'ont félicité pour cette performance et pour le costume. Classé 4e, j’étais donc qualifié pour les finales de samedi”. Très fier de sa performance, Benslimane enchaînera : “Le jour de la finale, alors que je souffrais encore d’une blessure au mollet contractée la veille, j’ai présenté mon deuxième nouveau show appelé worlds, où la difficulté résidait dans le fait que j'utilisais trois ballons que je plaçais sur scène et qui représentaient chacun un monde différent (la jungle, un stade de foot et un centre-ville). Je devais ensuite placer des tricks assez difficiles car je devais monter en puissance. Bien que tout se soit bien passé, j’ai toutefois raté un geste qui devait coller avec la musique. J’ai alors reçu les félicitations du public et du jury”. Les délibérations consacreront finalement un Polonais nommé Clyde, alors que Wass’ décrochera tout de même le prestigieux titre de vice-champion du monde, juste devant le Roumain Florescu. “Je suis, certes, assez déçu d'être passé si près du titre de champion du monde mais je me dis que vice-champion du monde n'est pas mal non plus vu temps de préparation que j'ai eu (une semaine à peine) car je revenais d'une tournée en Algérie. Je pense aussi que ce mois sacré du Ramadhan m'a plus aidé que freiné, même si physiquement c'était quand même très difficile. Ce qui m’a également fait plaisir, c’était de voir des Algériens m’encourager à Prague ! Pour eux et pour l’Algérie, je reviendrai inch’Allah l’année prochaine, mais pour le titre suprême cette fois-ci”, soulignera encore, avec fierté, le Wass’ national.
Liberté
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