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RABAT 15 août (Xinhua) -- Le Régime d'assistance médicale des économiquement démunis (RAMED) sera généralisé à partir de fin décembre 2011 dans toutes les régions du Maroc.
Ce projet social, lancé en 2008, est basé sur la gratuité totale ou partielle des prestations médicales dans les hôpitaux publics.
Selon la ministre marocaine de la Santé, Mme Yasmina Baddou, ces services seront pris en charge par l'Etat marocain et les collectivités locales au profit de 8,5 millions de personnes vivant sous le seuil de la pauvreté ou souffrant de précarité sociale, dont 4,5 millions vivant en état de pauvreté relative, et 4 millions en état de pauvreté absolue.
Ce qui représente 28% de la population marocaine. Parmi les bénéficiaires se trouvent 100.000 détenus, orphelins et sans-abri.
La tenue de la réunion du comité chargée de la gestion et du suivi du RAMED, présidée lundi à Rabat par le chef du gouvernement marocain, Abbas El Fassi, a été l'occasion de procéder à la création de trois comités techniques chargés de veiller au déroulement des travaux préparatoires pour la généralisation du RAMED.
Un communiqué de la Primature indique que la réunion s'est penchée sur les mesures opérationnelles prises pour généraliser ce régime à toutes les régions du Royaume après le lancement de l'expérience-pilote de la région de Tadla-Azilal (centre du Maroc).
Parmi ces mesures figurent la mise en place d'un panier de soins, aux modalités d'accès aux soins, à la création de services d'accueil, l'accès aux hôpitaux et l'entrée en vigueur du nouveau statut des hôpitaux.
Les mesures portent aussi sur l'augmentation des ressources humaines dont 60% seront affectées dans les zones enclavées et enregistrant un déficit, la mise en place des mécanismes de gestion et de gouvernance du RAMED, la création de comités provinciaux chargés de la mise en oeuvre et de la généralisation du RAMED au niveau territorial, la formation des formateurs aux procédures administratives adoptées, l'affectation des cadres administratifs chargés de mettre en oeuvre le régime d'assistance médical au niveau des provinces et préfectures et la création d'un site-web pour gérer les demandes d'accès à ce régime, ajoute la même source.
Pour réussir le projet de généralisation, le ministère marocain de la Santé a procédé à l'augmentation du budget de l' achat des médicaments à 1,4 milliard DH en 2010 contre 50 millions DH en 2008.
Le RAMED entre dans le cadre de la politique de l'Etat marocain visant la mise en oeuvre progressive de la couverture médicale de base, qui sera complétée par l'assurance maladie obligatoire (AMO), destinée aux personnes actives et titulaires de pensions des secteurs public et privé et dont la gestion a été confiée à la Caisse Nationale des Organismes de Prévoyance Sociale (CNOPS) pour le secteur public et à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale ( CNSS) pour le secteur privé.
Depuis son entrée en vigueur en 2005, l'AMO a élargi son champ de couverture en lançant un programme spécifique pour les indépendants (programme INAYA) et pour les artistes. Il s'est également élargi aux anciens résistants et membres de l'armée de libération.
Le programme INAYA, géré par la CNOPS et destiné aux artisans, aux commerçants et aux professions libérales et est, vise, à terme, à assurer la couverture médicale à environ 30% de la population.
Les trois formules assorties à ce programme sont: "Chifaa Moutakamil" qui assure une couverture médicale de l'intéressé et sa famille à hauteur de 70 à 90 %, "Chifaa Assassi" qui garantit une couverture médicale des antécédents médicaux de même qu'elle assure une couverture médicale tant que l'adhérent exerce son activité en indépendant ou aide artisan et "Chiffa Chamil".
Ce dernier produit garantit le remboursement des frais ambulatoires, d'accouchement normal ainsi que les soins dentaires.
Ce projet social, lancé en 2008, est basé sur la gratuité totale ou partielle des prestations médicales dans les hôpitaux publics.
Selon la ministre marocaine de la Santé, Mme Yasmina Baddou, ces services seront pris en charge par l'Etat marocain et les collectivités locales au profit de 8,5 millions de personnes vivant sous le seuil de la pauvreté ou souffrant de précarité sociale, dont 4,5 millions vivant en état de pauvreté relative, et 4 millions en état de pauvreté absolue.
Ce qui représente 28% de la population marocaine. Parmi les bénéficiaires se trouvent 100.000 détenus, orphelins et sans-abri.
La tenue de la réunion du comité chargée de la gestion et du suivi du RAMED, présidée lundi à Rabat par le chef du gouvernement marocain, Abbas El Fassi, a été l'occasion de procéder à la création de trois comités techniques chargés de veiller au déroulement des travaux préparatoires pour la généralisation du RAMED.
Un communiqué de la Primature indique que la réunion s'est penchée sur les mesures opérationnelles prises pour généraliser ce régime à toutes les régions du Royaume après le lancement de l'expérience-pilote de la région de Tadla-Azilal (centre du Maroc).
Parmi ces mesures figurent la mise en place d'un panier de soins, aux modalités d'accès aux soins, à la création de services d'accueil, l'accès aux hôpitaux et l'entrée en vigueur du nouveau statut des hôpitaux.
Les mesures portent aussi sur l'augmentation des ressources humaines dont 60% seront affectées dans les zones enclavées et enregistrant un déficit, la mise en place des mécanismes de gestion et de gouvernance du RAMED, la création de comités provinciaux chargés de la mise en oeuvre et de la généralisation du RAMED au niveau territorial, la formation des formateurs aux procédures administratives adoptées, l'affectation des cadres administratifs chargés de mettre en oeuvre le régime d'assistance médical au niveau des provinces et préfectures et la création d'un site-web pour gérer les demandes d'accès à ce régime, ajoute la même source.
Pour réussir le projet de généralisation, le ministère marocain de la Santé a procédé à l'augmentation du budget de l' achat des médicaments à 1,4 milliard DH en 2010 contre 50 millions DH en 2008.
Le RAMED entre dans le cadre de la politique de l'Etat marocain visant la mise en oeuvre progressive de la couverture médicale de base, qui sera complétée par l'assurance maladie obligatoire (AMO), destinée aux personnes actives et titulaires de pensions des secteurs public et privé et dont la gestion a été confiée à la Caisse Nationale des Organismes de Prévoyance Sociale (CNOPS) pour le secteur public et à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale ( CNSS) pour le secteur privé.
Depuis son entrée en vigueur en 2005, l'AMO a élargi son champ de couverture en lançant un programme spécifique pour les indépendants (programme INAYA) et pour les artistes. Il s'est également élargi aux anciens résistants et membres de l'armée de libération.
Le programme INAYA, géré par la CNOPS et destiné aux artisans, aux commerçants et aux professions libérales et est, vise, à terme, à assurer la couverture médicale à environ 30% de la population.
Les trois formules assorties à ce programme sont: "Chifaa Moutakamil" qui assure une couverture médicale de l'intéressé et sa famille à hauteur de 70 à 90 %, "Chifaa Assassi" qui garantit une couverture médicale des antécédents médicaux de même qu'elle assure une couverture médicale tant que l'adhérent exerce son activité en indépendant ou aide artisan et "Chiffa Chamil".
Ce dernier produit garantit le remboursement des frais ambulatoires, d'accouchement normal ainsi que les soins dentaires.
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