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Forte hausse du brut à New York, avec le soutien du dollar

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  • Forte hausse du brut à New York, avec le soutien du dollar

    Les prix du pétrole ont fortement progressé, avant-hier, à New York, dans un marché enclin au rebond dans le sillage de la progression des marchés boursiers et à la faveur d'un dollar affaibli.Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en septembre a terminé à 87,88 dollars, en hausse de 2,50 dollars par rapport à vendredi, soit un rebond de près de 3%. A Londres, sur l'Intercontinental Exchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance identique a engrangé 1,88 dollar à 109,91 dollars. "Après une semaine très mouvementée, la température et la volatilité ont quelque peu diminué" sur les marchés, a observé Bart Melek, de TD Securities. Les marchés financiers reprenaient de l'élan à l'entame d'une nouvelle semaine. L'appétit pour des actifs plus rémunérateurs portait les Bourses et faisait reculer le dollar, des facteurs qui tendent à être positifs pour le marché pétrolier. Les prix avaient fait des montagnes russes au cours de la semaine passée. Le baril avait regagné environ 10 dollars depuis son plus bas il y a une semaine avant de terminer vendredi sur une perte de quelques cents. Les indicateurs économiques parus lundi étaient pourtant mitigés. Le recul de l'activité manufacturière de la région de New York s'accélérait en août, selon l'indice Empire State publié lundi par la banque centrale américaine. Cet indicateur a reculé de 3,8 points par rapport à juillet, pour s'établir à -7,7 pour le mois d'août, a indiqué l'antenne new-yorkaise de la Banque centrale américaine sur son site internet. Par contre, l'économie japonaise s'est montrée plus résistante que prévu au deuxième trimestre 2011, même si le pays est resté ancré en récession à cause du séisme et du tsunami du 11 mars. Le recul de 1,3% du PIB en rythme annualisé est nettement inférieur à celui redouté par les économistes et laisse espérer un rebond. "Il y a un changement de perception" sur les marchés, a observé Bart Melek, peu convaincu par le rebond des prix du brut alors que les indicateurs économiques n'étaient "pas particulièrement bons aux Etats-Unis". Les investisseurs "revoient leur jugement sur l'économie", et semblent plus enclins à croire que la récession ne fera pas son retour, a rapporté l'analyste. "Il y a moins de panique et moins de volatilité, cela aide", a ajouté M. Melek, soulignant que dans ces conditions les investisseurs étaient plus susceptibles de prendre position. Les chiffres du régulateur des marchés dérivés américains portant sur les positions des courtiers sur le marché pétrolier ont montré que "beaucoup de positions spéculatives ont disparu" la semaine passée, pendant le tumulte des marchés financiers, a souligné Tom Bentz, de BNP Paribas. Les analystes de Commerzbank notaient de leur côté que l'engagement des courtiers à l'achat restait malgré tout élevé par rapport à la moyenne. Côté offre, le gouvernement britannique a indiqué que la fuite de pétrole qui s'échappe depuis la semaine dernière d'une plate-forme du groupe Shell en mer du Nord britannique est la plus importante depuis une décennie dans la région.
    Nawal Z.
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