Balance commerciale : Le déficit dépasse la barre des 100 milliards de DH Il s’aggrave de 21% d’un mois à l’autre
Le taux de couverture se dégrade à 48,2%
Les phosphates et dérivés en forme
D’un mois à l’autre, la balance commerciale poursuit son déséquilibre. A fin juillet, le déficit atteint plus de 106 milliards de DH en hausse de 21% sur un seul mois
LE niveau du déficit commercial s’aggrave d’un mois à l’autre.
Au terme des sept premiers mois de l’année, il a pulvérisé la barre des 100 milliards de DH, pour atteindre plus de 106 milliards, soit une aggravation de 21% par rapport à la même période de 2010. Une situation qui pourrait se traduire par de nouvelles frayeurs sur la balance des paiements.
Dans ce sillage, le taux de couverture des importations se réduit à 48,2% contre 48,7 auparavant. Selon les chiffres provisoires de l’Office des changes, les exportations tout comme les importations continuent à enregistrer des taux de croissance relativement semblables (20% pour les importations et 19% pour les exportations).
Les achats à l’étranger se sont ainsi améliorés de 34,2 milliards de DH contre une hausse d’à peine 15 milliards pour les ventes. Le Maroc a, donc, toujours des difficultés à développer son offre exportable. Sinon, comment expliquer que les sorties hors phosphates et dérivés ne croissent pas au même rythme qu’en 2010.
Dans le détail, la valeur des exportations s’est établie à 99 milliards de DH au lieu de 83,3 milliards à fin juillet 2010. Sur ce montant, les phosphates et dérivés représentent 19 milliards de DH, en progression de 36,7% d’une période à l’autre. Hausse imputable, en grande partie, au développement des ventes des engrais naturels et chimiques dont les prix continuent d’augmenter. La valeur de ces produits est passée de 6,4 à 10,6 milliards de DH, un saut de 65% par rapport à juillet 2010. Les phosphates se comportent bien aussi. Leurs ventes ont enregistré une amélioration de plus de 2 milliards de DH d’un mois à l’autre.
Les articles du textile et habillement continuent leur progression. Les ventes de vêtements confectionnés ont porté sur près de 11,7 milliards de DH en hausse de 8,7% par rapport à fin juillet 2010. Progression équivalente pour celles des articles de bonneterie (9,2%) qui ont augmenté à 4,3 milliards de DH alors que les produits électriques et électroniques restent toujours orientés à la hausse. Sur la même période, les fils et câbles pour l’électricité ont marqué une amélioration de l’ordre de 1,6 milliard de DH (8,8 milliards de DH contre 7,2 milliards) et les composants électroniques ont progressé à un rythme moins soutenu de 6% à 3,1 milliards de DH.
Pour ce qui est des flux financiers, les recettes touristiques, les transferts MRE maintiennent la cadence. A fin juillet, les recettes touristiques se sont appréciées de 8,5% pour se hisser à plus de 33 milliards de DH. Même évolution pour les transferts MRE (8,2%) qui se chiffrent, également, à 33 milliards de DH.
Les IDE, en revanche, poursuivent leur baisse (13,6%) à 12,6 milliards de DH. Un mauvais signe pour l’attractivité du pays.
Le taux de couverture se dégrade à 48,2%
Les phosphates et dérivés en forme
D’un mois à l’autre, la balance commerciale poursuit son déséquilibre. A fin juillet, le déficit atteint plus de 106 milliards de DH en hausse de 21% sur un seul mois
LE niveau du déficit commercial s’aggrave d’un mois à l’autre.
Au terme des sept premiers mois de l’année, il a pulvérisé la barre des 100 milliards de DH, pour atteindre plus de 106 milliards, soit une aggravation de 21% par rapport à la même période de 2010. Une situation qui pourrait se traduire par de nouvelles frayeurs sur la balance des paiements.
Dans ce sillage, le taux de couverture des importations se réduit à 48,2% contre 48,7 auparavant. Selon les chiffres provisoires de l’Office des changes, les exportations tout comme les importations continuent à enregistrer des taux de croissance relativement semblables (20% pour les importations et 19% pour les exportations).
Les achats à l’étranger se sont ainsi améliorés de 34,2 milliards de DH contre une hausse d’à peine 15 milliards pour les ventes. Le Maroc a, donc, toujours des difficultés à développer son offre exportable. Sinon, comment expliquer que les sorties hors phosphates et dérivés ne croissent pas au même rythme qu’en 2010.
Dans le détail, la valeur des exportations s’est établie à 99 milliards de DH au lieu de 83,3 milliards à fin juillet 2010. Sur ce montant, les phosphates et dérivés représentent 19 milliards de DH, en progression de 36,7% d’une période à l’autre. Hausse imputable, en grande partie, au développement des ventes des engrais naturels et chimiques dont les prix continuent d’augmenter. La valeur de ces produits est passée de 6,4 à 10,6 milliards de DH, un saut de 65% par rapport à juillet 2010. Les phosphates se comportent bien aussi. Leurs ventes ont enregistré une amélioration de plus de 2 milliards de DH d’un mois à l’autre.
Les articles du textile et habillement continuent leur progression. Les ventes de vêtements confectionnés ont porté sur près de 11,7 milliards de DH en hausse de 8,7% par rapport à fin juillet 2010. Progression équivalente pour celles des articles de bonneterie (9,2%) qui ont augmenté à 4,3 milliards de DH alors que les produits électriques et électroniques restent toujours orientés à la hausse. Sur la même période, les fils et câbles pour l’électricité ont marqué une amélioration de l’ordre de 1,6 milliard de DH (8,8 milliards de DH contre 7,2 milliards) et les composants électroniques ont progressé à un rythme moins soutenu de 6% à 3,1 milliards de DH.
Pour ce qui est des flux financiers, les recettes touristiques, les transferts MRE maintiennent la cadence. A fin juillet, les recettes touristiques se sont appréciées de 8,5% pour se hisser à plus de 33 milliards de DH. Même évolution pour les transferts MRE (8,2%) qui se chiffrent, également, à 33 milliards de DH.
Les IDE, en revanche, poursuivent leur baisse (13,6%) à 12,6 milliards de DH. Un mauvais signe pour l’attractivité du pays.
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