Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le maghreb du phosphate

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le maghreb du phosphate

    Le territoire d'un Maghreb-uni est une mine de phosphate aussi énorme qu'elle puisse faire du Maghreb le premier producteur du monde de ce produit. Mais pas seulement! Les pays du Maghreb, avec plus de 50% de la production mondiale, peuvent contrôler naturellement les prix et l'offre de cette matière et de ses dérivés. Une "OPEP" du phosphate contrôlée par les Maghrébins! C'est de l'"or-phate" qu'est cette richesse dans le sous-sol maghrébin pourvu que les pays du Maghreb s'unissent, ou du moins, créer dès à présent, le "Maghreb du phosphate".






    Le Maroc, premier exportateur mondial du phosphate


    On sait déjà que le Maroc et la Tunisie produisent pour plus de 25% du phosphate à l'échelle planétaire et que le Maroc est le premier exportateur du Monde.

    Le Maroc a aussi de l'expérience hautement acquise dans la recherche, l'exploitation, le transport et le traitement de ce minerai. Ce capital expérience et les moyens financiers des autres pays tel que l'Algérie et la Libye, peuvent et doivent aller ensemble pour le bien des peuples du Maghreb.


    Voici aussi l'Algérie, qui, il y a peu de temps, était presque inconnue dans les Phosphates, ambitionne dans un proche avenir, de compter parmi les grands producteurs mondiaux.





    L'Algérie troisième producteur du monde du phosphate en 2020!?


    Selon les estimations officielles, à partir de 2020, l’Algérie passera à un niveau de production avoisinant les 30 millions de tonnes de phosphate par an, et engrangera des recettes en devises situées entre sept à huit milliards de dollars par an.” C’est ce qui relève le Cabinet d’intelligence économique londonien, Oxford Business Group, dans sa dernière lettre publiée le deux janvier dernier, consacrée à la production du phosphate en Algérie. Oxford Business Group souligne que l’Algérie vient de lancer un projet de grande envergure visant à faire du pays un des principaux producteurs de phosphate au monde. À terme, le projet permettra la création de 50 000 postes et rapportera des milliards de dollars en termes d’exportation. Le cabinet d’intelligence économique londonien souligne que le ministre de l’Énergie et des Mines, Chakib Khelil, s’est félicité du niveau de production réalisé l’année dernière, à hauteur de 1,5 million de tonnes, soit plus du double en l’espace de six années. L’envolée du prix des minerais pousse l’Algérie à optimiser ses richesses naturelles.


    Dans le cadre du projet, Ferphos, principale société de minerais de fer et de phosphate, verra ses capacités de production et de transformation augmenter sensiblement. Le projet, soutenu par le ministère de l’Énergie et des Mines ainsi que le ministère de l’Industrie et de la Promotion de l’investissement, entend hisser l’Algérie au troisième rang mondial des producteurs de phosphate à l’horizon 2020, derrière les États-Unis et la Chine.


    aliloul

  • #2
    Afrique
    Les phosphates en Afrique :des ressources énormes, une consommation locale très faible

    (SYFIA) L'essentiel des réserves mondiales de phosphates est situé sur le continent africain. Quatre pays, le Maroc, la Tunisie, le Sénégal et le Togo figurent parmi les premiers exportateurs mondiaux. Mais le phosphore, deuxième source d'engrais après l'azote, a beau être une richesse africaine, il ne profite guère aux agricultures locales.
    C'est en Afrique que l'on trouve les plus grands gisements de phosphates du monde. Formés sur d'anciens hauts fonds marins, ils proviennent de l'accumulation de phosphore due à la dégradation des squelettes de la faune marine. Les spécialistes dénombrent quatre grands bassins phosphatiers : Maroc-Sahara, Mauritanie-Sénégal-Guinée, le bassin de la Volta (Mali, Burkina Faso, Niger, Togo) et celui du Sud-Ouest tunisien. L'Afrique recèle ainsi - et de très loin - les plus importantes réserves mondiales de phosphates bruts. A lui-seul, le Maroc détient 64 milliards de mètres cubes, soit les trois quarts des disponibilités mondiales.Le plus souvent, les phosphates naturels font l'objet d'une transformation avant d'être vendus comme engrais. Ils se présentent alors sous des formes très nombreuses : phosphate d'ammonium dibasique (DAP), phosphate trisodique (TSP), super-triple ou super-simple. Tous ces engrais sont fabriqués à partir d'un produit intermédiaire, l'acide phosphorique.Pour valoriser ses phosphates, l'Afrique a encore beaucoup à faire. Le continent produit surtout des phosphates bruts, peu produits intermédiaires (3,5 % de la production mondiale en 87-88) et très peu d'engrais. Les expériences de transformation locale les plus intéressantes sont celles du Maroc, du Sénégal et de la Tunisie. Ces trois pays sont les seuls, avec le Togo, à exporter des phosphates bruts ou transformés. Dans le domaine des phosphates, les échanges inter-africains demeurent faibles et fragmentaires : à titre d'exemple, le Nigéria, le Mali, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, le Bénin, la Guinée, le Burkina et la Gambie consomment, ou ont consommé des engrais sénégalais mais en quantités infimes. L'Ethiopie a acheté récemment du TSP à la Tunisie mais en quantité négligeable (800 t). Le Nigéria, qui constitue le plus grand marché de l'Afrique sub-saharienne, a créé sa propre unité d'engrais avec la Nafcon (National Fertilizer Corporation of Nigeria) qui produit de l'urée (engrais azoté) destinée à l'exportation et des engrais phosphatés destinés au marché local. Ceux-ci sont fabriqués à partir d'acide phosphorique importé.

    Phosphates marocains et sénégalais en Inde

    Les plus grandes capacités de transformation des phosphates sont celles du Maroc, de la Tunisie, et du Sénégal. Ce dernier pays a une expérience intéressante, même s'il se heurte à des difficultés de commercialisation. En effet, devant les incertitudes du marché mondial et le ralentissement de la demande dans les pays industrialisés, le Sénégal a eu l'intelligence d'impliquer l'Inde dans son industrie de transformation. Ce pays est en effet devenu le plus gros importateur mondial d'acide phosphorique. Actionnaire des Industries Chimiques du Sénégal (ICS), il s'est engagé à acquérir pendant quinze ans la totalité de leur production d'acide phosphorique. Grâce à cet accord, et malgré d'autres aléas, les ICS ont connu en 1989 moins de difficultés de commercialisation que l'OCP (Office Chérifien des Phosphates, chargé de la production, de la transformation et de la commercialisation des phosphates marocains). En effet, l'OCP, qui est le premier exportateur mondial, a souffert au cours de l'année écoulée de la défaillance de l'Inde qui, face à l'augmentation des prix de l'acide phosphorique, a préféré s'approvisionner directement en engrais solides. Le Maroc a ainsi perdu un marché d'au moins 900 000 t et n'a pu conclure un nouveau contrat qu'en novembre après avoir accepté de baisser ses prix.Le Nigéria, pour sa production d'engrais, a adopté une démarche comparable à celle du Sénégal, consistant à impliquer à la fois ses fournisseurs et ses clients : le Japon et les Etats-Unis sont donc partenaires du Nigéria au sein de la Nafcon. Tout le monde y trouve son compte : les pays industrialisés qui vendent des biens d'équipement et des matières premières et se garantissent un approvisionnement à des prix stables, le pays producteur qui approvisionne son marché intérieur, crée des emplois et encaisse des recettes en devises. L'opération fait aussi l'affaire des lobbies écologiques des pays du Nord, qui encouragent indirectement le déplacement des industries chimiques vers les pays du Sud.Selon les estimations de la FAO, l'Afrique produira, au début des années 90, 71 millions de tonnes de phosphates (36 % de la production mondiale), ce qui fera d'elle le premier producteur mondial. En revanche, elle n'assurera que 9 % (avec 4 millions de tonnes d'unités fertilisantes) de la capacité mondiale de production d'engrais. Si faible soit-elle, cette production restera largement excédentaire par rapport à la demande intérieure africaine. En effet, qu'il s'agisse d'azote, de phosphates ou de potasse, l'agriculteur africain, malgré des besoins énormes, utilise très peu d'engrais. Une enquête réalisée en 1983 par la FAO dans 37 pays d'Afrique sub-saharienne indiquait que la consommation moyenne d'unités fertilisantes par hectare n'y dépassait pas 11 kg/ha. Elle était à la même époque de 168 kg en Asie et 224 en Europe de l'Ouest. L'Afrique ne représente que 4 % du marché mondial des engrais. Et l'Afrique de l'Ouest, avec 5% de la population mondiale, ne consomme que 1 % de la production mondiale d'engrais, c'est-à-dire pas plus qu'un pays comme les Philippines.

    L'agriculture africaine en mal de fertilisants

    Pour accroître les rendements aussi vite que la population et compenser l'appauvrissement progressif des sols, la consommation africaine d'engrais devrait progresser d'une façon exponentielle. Selon la FAO, il faudrait que l'Afrique augmente annuellement de plus de 7 % la quantité d'engrais appliquée aux champs d'ici l'an 2000, pour atteindre ses objectifs de production agricole. Si l'on tient également compte de la nécessité de corriger la carence des sols, il faudrait qu'en l'an 2000, l'Afrique consomme, uniquement pour les phosphates, 4,9 millions de tonnes d'unités fertilisantes pour nourrir une population qui aura atteint 828 millions d'habitants. Ceci revient à un accroissement annuel de la consommation de l'ordre de 14 %. Une telle progression est, selon un euphémisme d'un expert de l'ONUDI (Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel), "probablement irréaliste".Actuellement, on assiste plutôt à un tassement de la demande. Au faible pouvoir d'achat des agriculteurs s'ajoute le démantèlement des subventions publiques aux engrais. La tendance actuelle, sous la pression des organismes financiers internationaux, est à la privatisation des filières de distribution des engrais et à la suppression des subventions. Certes, cette évolution permettra d'obtenir une meilleure efficacité dans l'utilisation et l'allocation des ressources. Mais elle contribue, au moins provisoirement, à faire baisser la consommation. La seule solution consiste alors à promouvoir les revenus des agriculteurs, notamment par l'adoption de politiques de prix garantis aux producteurs.Indispensable au développement agricole, la croissance de la consommation locale d'engrais conditionne aussi l'avenir de l'industrie des phosphates. Les problèmes rencontrés dans la valorisation de cette importante ressource minière africaine, ne seront résolus ni par l'extraversion complète de cette activité industrielle, ni par la rationalisation ou l'augmentation de la demande mondiale. Ils sont indissociables des progrès de l'agriculture africaine. Une approche globale liant industrie de transformation, filières d'engrais et politique agricole s'avère donc indispensable.


    Commentaire


    • #3
      Article datant de… 1990 ?

      Grâce à cet accord, et malgré d'autres aléas, les ICS ont connu en 1989 moins de difficultés de commercialisation que l'OCP (Office Chérifien des Phosphates, chargé de la production, de la transformation et de la commercialisation des phosphates marocains). En effet, l'OCP, qui est le premier exportateur mondial, a souffert au cours de l'année écoulée de la défaillance de l'Inde qui, face à l'augmentation des prix de l'acide phosphorique, a préféré s'approvisionner directement en engrais solides.
      Ou du moins le début des années 90. De l'eau a coulé sous les ponts depuis...
      Ne nourrissez pas les trolls

      Commentaire

      Chargement...
      X