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Cette Europe qui saigne la Grèce pour rien

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  • Cette Europe qui saigne la Grèce pour rien

    Cette Europe qui saigne la Grèce pour rien

    La nouvelle est tombée discrètement la semaine dernière : le PIB de la Grèce a baissé de 6.9% au second trimestre 2011. Encore une information qui démontre que les plans européens ne résolvent rien et ne font qu’aggraver une situation au lieu de s’améliorer.

    Athènes dans une impasse
    Il y a trois mois, les statistiques indiquaient pourtant que le PIB de la Grèce avait progressé au premier trimestre. En réalité, les chiffres ont été révisé et sur un an, le PIB de la Grèce reculait de 8.1%. Au second trimestre, la première estimation fait état d’une baisse de 6.9%. Bref, la récession est sauvage et met à mal les prévisions beaucoup trop optimistes de la troïka bureaucratique qui comptait sur une progression du PIB en 2012 dans les plans arrêtés ces derniers mois…
    The Economist est revenu sur la situation de la Grèce et dresse un constat extrêmement négatif puisque, chose dont personne ne parle en France, le déficit budgétaire a dérapé de 30% au premier semestre par rapport à l’année passée. Sans les plans d’austérité, le dérapage aurait été de 60% ! En clair, l’effet de la récession économique est deux fois plus important que ceux des plans d’austérité. Du coup, le déficit de la Grèce devrait au mieux rester autour de 10% du PIB en 2011, comme en 2010.
    En clair, les politiques suivies sont totalement absurdes, car, comme on pouvait le prévoir, l’austérité est tellement brutale que les économies réalisées sont plus que contrebalancées par la récession sauvage qu’elle provoque. La situation de la Grèce empire avec le temps, le fardeau de sa dette augmentant alors que l’économie se contracte. Il y aura bien un défaut sévère du pays dans les années à venir, quoiqu’en disent les technocrates européens.

    Honte sur l’Europe !
    Les politiques imposées à la Grèce sont vraiment révoltantes car elles provoquent une immense régression sociale : officiellement, le chômage a atteint 15.9% en avril, les salaires baissent, tout comme les prestations sociales. Et tout cela pour rien. Car même avec le plan décidé le 21 juillet dernier, il est bien évident que la situation d’Athènes est intenable. Dans deux ou trois ans, la dette pourrait bien approcher 200% du PIB et le pays sera alors contraint de faire défaut, comme l’Argentine.
    Cette saignée est d’autant plus choquante qu’entre temps, les créanciers privés auront réussi à faire récupérer plus de 200 milliards d’euros de créances sur ce pays aux pays européens et au FMI (et donc, in fine, aux contribuables européens), qui devront alors assumer le futur défaut. S’il est normal de gérer rigoureusement l’argent public, il est totalement absurde d’imposer une telle austérité qui empire la situation au lieu de résoudre les problèmes.
    A ce titre, je suis particulièrement fier de défendre Nicolas Dupont-Aignan, l’un des seuls parlementaires qui a eu l’intelligence d’alerter l’opinion publique Française sur l’absurdité de ces plans, dès le printemps 2010. Que la France aide la Grèce, c’est souhaitable. Mais là, nous ne faisons qu’aider les créanciers du pays et participons à une saignée inutile de la population. Combien faudra-t-il de temps à nos dirigeants pour enfin admettre que la politique qu’ils suivent est absurde ?
    Il n’y a pas trente-six solutions. Comme on pouvait l’anticiper dès décembre 2009, la Grèce finira tôt ou tard par sortir de l’euro et faire défaut. La population ne pourra pas accepter indéfiniment ces politiques absurdes et le bradage du pays. La question aujourd’hui est seulement de savoir quand.

    Laurent Pinsolle

  • #2
    Saha Ftourek mehdi

    Bruxelles fait de l'acharnement thérapeutique sur la Grèce, parceque si cette dernière sort, tous les autres suivront.
    Dans la nuit noire, sur la pierre noire, une fourmi noire, ... Dieu la voit.

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    • #3
      Saha Ftourek YSN

      En effet, la peur de la contagion...De toutes facons l'euro vit ses derniers soubressauts!

      Mettre sous perfusion la Grèce, c'est reculer pour mieux sauter!

      La fin de l'Europe faite de force sur le dos des peuples vit ses dernières heures, c'est inexorable!

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      • #4
        c'est normal le talon d'achile de l'europe , ya sidi
        ce n'est pas la grece qui a organisé les jeux olympiques, des infrastructures, metro, w denya wellat privatisations, mendicité,la faillite, ta9achof ,austérité,
        المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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