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Algérie/Maroc: Stage de préparation des clubs de l'élite - Maroc, nouvelle destination pour les clubs algériens
Amir Lazaref
Les clubs qui composent l'élite du football national se sont replongés dans le travail en vue d'une saison qui s'annonce difficile et longue avec ses 32 journées. En effet, après la Tunisie, les villes marocaines souhaitent mettre en valeur leurs infrastructures et leur position stratégique entre l'Algérie et la Tunisie afin de devenir la destination privilégiée pour les sportifs pour préparer les événements sportifs dans de très bonnes conditions.
Chaque année, de nombreuses associations sportives et de grands clubs européens sont de passage au Maroc, mais l'OTM souhaite attirer davantage de gens. Tout a été revu pour décrire le Maroc comme une destination privilégiée, avec des centres de préparation qui offrent toutes les commodités et de grands espaces pour une préparation adéquate. Les responsables des centres expliquent que la compétition est de plus en plus importante entre les différents centres. «Avec les moyens et les infrastructures qu'on a, on se donne une vitrine pour permettre aux sportifs de venir voir ce qui se passe chez nous et donner le goût de venir chez nous», soulignent-t-ils.
En effet, la Ligue 1 sera composée de 16 équipes, donc, seule une préparation de qualité permettra aux clubs ambitieux de s'accrocher ou d'atteindre l'objectif assigné, à savoir le maintien, les titres ou les places d'honneur. Les clubs algériens qui, tradition oblige, préfèrent, pour la préparation d'avant-saison, les centres tunisiens, ont cette fois-ci jeté leur dévolu sur le Maroc. C'est la destination prisée des Algériens. Ce pays limitrophe accueille chaque année des millions de touristes dont plusieurs centaines de footballeurs en été pour les différents stages d'intersaison. En effet, le royaume chérifien offre les conditions idoines pour se donner à l'effort et entamer une parfaite préparation physique, avec des conditions climatiques idéales, car se trouvant à 1 700 m d'attitude. De plus, les infrastructures existantes offrent aux préparateurs physiques les moyens nécessaires pour la récupération et la bonne préparation.
Après le centre international d'entraînement en altitude à Ifrane, le Centre national des sports Moulay Rachid de Maâmora (près de Salé) rouvrira ses portes, début septembre prochain, pour accueillir l'ensemble des sportifs bénéficiant du programme de préparation des sportifs de haut niveau. Cette enceinte sportive est promise à devenir un centre d'excellence pour la formation des sportifs de haut niveau, le premier du genre à l'échelle arabe et africaine et l'un des meilleurs au niveau mondial, selon le ministre marocain des Sports. Trois autres centres d'excellence seront inaugurés le même jour à Bouznika, Azemmour et El Jadida. En l'absence de «distractions», les joueurs s'appliquent davantage au travail. Aussi, la présence de nombreuses équipes, et donc de sparring-partners sur les lieux, offre une opportunité inouïe pour les coaches en vue de l'organisation de matches amicaux, seul moyen de jauger le niveau des joueurs, leur capacité à supporter la charge de travail. Malgré Tikjda, Chréa et Seraïdi, les Algériens préfèrent la Tunisie ou le Maroc La préparation physique reste l'une des plus importantes étapes pour la saison, car le footballeur doit non seulement se dépenser, mais également gérer ses efforts pour éviter les blessures.
Les joueurs doivent subir, avant toute période d'entraînement, des tests spécifiques pour juger de leur capacité à supporter une certaine charge de travail et se lancer, à proprement dit, dans la préparation. Tout doit être soigneusement mis en place pour que le joueur se retrouve dans les meilleures conditions possibles. Il est clair que l'entraîneur a un rôle important à jouer dans cette période cruciale qui demande une très grande attention de sa part pour être à l'écoute de ses joueurs. Il est vrai que le coach doit préparer toute l'équipe à la nouvelle saison, et il n'est pas question pour lui de donner un programme spécifique. Cependant, dans certains cas, il est obligé de le faire pour des joueurs retardataires ou qui ont quelques problèmes physiques. La préparation, de manière générale, doit être graduelle, c'est-à-dire que l'entraîneur commence par une courte période d'entraînement, qu'on appelle communément des cours d'oxygénation se déroulant généralement en forêt.
A Alger, celle de Bouchaoui est la plus indiquée puisqu'elle accueille non seulement tous les clubs de la capitale lors de la période de préparation, mais également une partie des clubs du Centre, des wilayas limitrophes, ainsi que quelques athlètes d'élite des autres disciplines qui souhaitent se soumettre à une préparation physique soutenue. Il faut dire que cette forêt présente toutes les conditions pour une préparation de premier ordre aux joueurs et athlètes qui se sentent certainement mieux en se préparant à cet endroit très convivial et qui permet de se concentrer sur le travail. Censé devenir une destination privilégiée de l'élite sportive, le centre d'entraînement et de préparation d'Aswel est boudé par les équipes algériennes. Ce centre de préparation et d'entraînement des équipes nationales d'Aswel, situé en haute altitude dans le Djurdjura, allait devenir le point de convergence des sportifs algériens.
En effet, au cours des premiers mois, plusieurs clubs d'élite et amateurs avaient choisi ledit lieu pour leurs préparations d'intersaison. Le centre en question est situé sur le plateau d'Aswel relevant de la wilaya de Tizi Ouzou, sur la RN 33, à 1 750 m d'altitude et à 7 km du centre d'hébergement de Tikjda. Il est composé d'une piste d'athlétisme opérationnelle en tuf de huit couloirs, d'aires de lancer et de saut, ainsi que d'un terrain de football dont la pose du gazon n'est pas encore faite. Plus loin, à 2,5 km, une autre piste de parcours de santé est érigée sur le flanc d'une montagne à 1 820 m d'altitude sur une longueur de 1 500 m. Ce dernier n'a, d'ailleurs, rien à envier aux autres centres olympiques existant dans le pourtour méditerranéen. Il en est de même pour la ville des Roses entourée par le Mont Chréa et l'Atlas blidéen qui pourrait aider les clubs avec son altitude pour une préparation adéquate en vue d'une compétition nationale mais aussi internationale. Même chose pour l'ASO ou encore le MOC et le CSC qui peuvent se préparer convenablement à Djbel El Ouahch. Des milliards de centimes algériens sont dépensés par nos clubs afin de s'affronter en terres tunisienne ou marocaine avec en prime des arbitres payés à chaque rencontre. Ne pourrait-on pas faire pareil en Algérie en organisant des tournois rassemblant des clubs de l'élite pour plus de temps de jeu, comme cela se passe en Europe, avec l'organisation de tournois internationaux et prestigieux ?
Amir Lazaref
Les clubs qui composent l'élite du football national se sont replongés dans le travail en vue d'une saison qui s'annonce difficile et longue avec ses 32 journées. En effet, après la Tunisie, les villes marocaines souhaitent mettre en valeur leurs infrastructures et leur position stratégique entre l'Algérie et la Tunisie afin de devenir la destination privilégiée pour les sportifs pour préparer les événements sportifs dans de très bonnes conditions.
Chaque année, de nombreuses associations sportives et de grands clubs européens sont de passage au Maroc, mais l'OTM souhaite attirer davantage de gens. Tout a été revu pour décrire le Maroc comme une destination privilégiée, avec des centres de préparation qui offrent toutes les commodités et de grands espaces pour une préparation adéquate. Les responsables des centres expliquent que la compétition est de plus en plus importante entre les différents centres. «Avec les moyens et les infrastructures qu'on a, on se donne une vitrine pour permettre aux sportifs de venir voir ce qui se passe chez nous et donner le goût de venir chez nous», soulignent-t-ils.
En effet, la Ligue 1 sera composée de 16 équipes, donc, seule une préparation de qualité permettra aux clubs ambitieux de s'accrocher ou d'atteindre l'objectif assigné, à savoir le maintien, les titres ou les places d'honneur. Les clubs algériens qui, tradition oblige, préfèrent, pour la préparation d'avant-saison, les centres tunisiens, ont cette fois-ci jeté leur dévolu sur le Maroc. C'est la destination prisée des Algériens. Ce pays limitrophe accueille chaque année des millions de touristes dont plusieurs centaines de footballeurs en été pour les différents stages d'intersaison. En effet, le royaume chérifien offre les conditions idoines pour se donner à l'effort et entamer une parfaite préparation physique, avec des conditions climatiques idéales, car se trouvant à 1 700 m d'attitude. De plus, les infrastructures existantes offrent aux préparateurs physiques les moyens nécessaires pour la récupération et la bonne préparation.
Après le centre international d'entraînement en altitude à Ifrane, le Centre national des sports Moulay Rachid de Maâmora (près de Salé) rouvrira ses portes, début septembre prochain, pour accueillir l'ensemble des sportifs bénéficiant du programme de préparation des sportifs de haut niveau. Cette enceinte sportive est promise à devenir un centre d'excellence pour la formation des sportifs de haut niveau, le premier du genre à l'échelle arabe et africaine et l'un des meilleurs au niveau mondial, selon le ministre marocain des Sports. Trois autres centres d'excellence seront inaugurés le même jour à Bouznika, Azemmour et El Jadida. En l'absence de «distractions», les joueurs s'appliquent davantage au travail. Aussi, la présence de nombreuses équipes, et donc de sparring-partners sur les lieux, offre une opportunité inouïe pour les coaches en vue de l'organisation de matches amicaux, seul moyen de jauger le niveau des joueurs, leur capacité à supporter la charge de travail. Malgré Tikjda, Chréa et Seraïdi, les Algériens préfèrent la Tunisie ou le Maroc La préparation physique reste l'une des plus importantes étapes pour la saison, car le footballeur doit non seulement se dépenser, mais également gérer ses efforts pour éviter les blessures.
Les joueurs doivent subir, avant toute période d'entraînement, des tests spécifiques pour juger de leur capacité à supporter une certaine charge de travail et se lancer, à proprement dit, dans la préparation. Tout doit être soigneusement mis en place pour que le joueur se retrouve dans les meilleures conditions possibles. Il est clair que l'entraîneur a un rôle important à jouer dans cette période cruciale qui demande une très grande attention de sa part pour être à l'écoute de ses joueurs. Il est vrai que le coach doit préparer toute l'équipe à la nouvelle saison, et il n'est pas question pour lui de donner un programme spécifique. Cependant, dans certains cas, il est obligé de le faire pour des joueurs retardataires ou qui ont quelques problèmes physiques. La préparation, de manière générale, doit être graduelle, c'est-à-dire que l'entraîneur commence par une courte période d'entraînement, qu'on appelle communément des cours d'oxygénation se déroulant généralement en forêt.
A Alger, celle de Bouchaoui est la plus indiquée puisqu'elle accueille non seulement tous les clubs de la capitale lors de la période de préparation, mais également une partie des clubs du Centre, des wilayas limitrophes, ainsi que quelques athlètes d'élite des autres disciplines qui souhaitent se soumettre à une préparation physique soutenue. Il faut dire que cette forêt présente toutes les conditions pour une préparation de premier ordre aux joueurs et athlètes qui se sentent certainement mieux en se préparant à cet endroit très convivial et qui permet de se concentrer sur le travail. Censé devenir une destination privilégiée de l'élite sportive, le centre d'entraînement et de préparation d'Aswel est boudé par les équipes algériennes. Ce centre de préparation et d'entraînement des équipes nationales d'Aswel, situé en haute altitude dans le Djurdjura, allait devenir le point de convergence des sportifs algériens.
En effet, au cours des premiers mois, plusieurs clubs d'élite et amateurs avaient choisi ledit lieu pour leurs préparations d'intersaison. Le centre en question est situé sur le plateau d'Aswel relevant de la wilaya de Tizi Ouzou, sur la RN 33, à 1 750 m d'altitude et à 7 km du centre d'hébergement de Tikjda. Il est composé d'une piste d'athlétisme opérationnelle en tuf de huit couloirs, d'aires de lancer et de saut, ainsi que d'un terrain de football dont la pose du gazon n'est pas encore faite. Plus loin, à 2,5 km, une autre piste de parcours de santé est érigée sur le flanc d'une montagne à 1 820 m d'altitude sur une longueur de 1 500 m. Ce dernier n'a, d'ailleurs, rien à envier aux autres centres olympiques existant dans le pourtour méditerranéen. Il en est de même pour la ville des Roses entourée par le Mont Chréa et l'Atlas blidéen qui pourrait aider les clubs avec son altitude pour une préparation adéquate en vue d'une compétition nationale mais aussi internationale. Même chose pour l'ASO ou encore le MOC et le CSC qui peuvent se préparer convenablement à Djbel El Ouahch. Des milliards de centimes algériens sont dépensés par nos clubs afin de s'affronter en terres tunisienne ou marocaine avec en prime des arbitres payés à chaque rencontre. Ne pourrait-on pas faire pareil en Algérie en organisant des tournois rassemblant des clubs de l'élite pour plus de temps de jeu, comme cela se passe en Europe, avec l'organisation de tournois internationaux et prestigieux ?