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Incursion terroriste la nuit sème la panique à Maâtkas
Le village Ighil-Aouane, dans la commune de Maâtkas (23 km au sud de Tizi Ouzou), a connu, mardi, une soirée pas tout à fait ordinaire tellement elle était très mouvementée.
Aux environs de 22h30, deux terroristes, dont l’un amputé d’un bras et connu sous le sobriquet de «Manchot», armés de kalachnikovs, se sont introduits dans ledit village depuis le CW 128. En frappant à la porte d’un domicile, les deux terroristes ignoraient qu’ils allaient essuyer des coups de feu, car le propriétaire avait certainement remarqué que les visiteurs étaient armés. Ils n’ont dû leur salut qu’à leur fuite.
Entre temps, la nouvelle s’est répandue telle une traînée de poudre à travers tout le village surtout qu’une partie a entendu les coups de feu. C’est à cet instant que les habitants du village se sont organisés car ils appréhendaient le retour du duo terroriste. Et c’était effectivement le cas. Quelques instants plus tard, les deux islamistes armés sont revenus, mais sans pouvoir rien faire, impuissants devant les villageois mobilisés qui les ont sommés de ne plus remettre les pieds dans leur village. Les terroristes n’avaient d’autre choix que de repartir bredouilles vers le CW 128 qui donne accès à deux maquis de l’AQMI, à savoir El Maj vers la commune de Boghni et Boumahni vers la commune d’Aïn-Zaouia.
Pour rappel, c’est le même groupe qui a délesté plusieurs citoyens dans le village limitrophe d’El Bir d’importantes sommes d’argent durant la saison hivernale, et il aurait aussi fallu la mobilisation de tous les jeunes du village qui ont constitué des caravanes, haut-parleurs à la main, et sillonnant toute la région pour mettre en garde le groupe en question quant à une éventuelle récidive. C’est dire que la mobilisation des citoyens en résistant aux groupes armés, qu’ils relèvent du grand banditisme ou du terrorisme islamiste, a toujours donné des résultats positifs.
A. I.
Aux environs de 22h30, deux terroristes, dont l’un amputé d’un bras et connu sous le sobriquet de «Manchot», armés de kalachnikovs, se sont introduits dans ledit village depuis le CW 128. En frappant à la porte d’un domicile, les deux terroristes ignoraient qu’ils allaient essuyer des coups de feu, car le propriétaire avait certainement remarqué que les visiteurs étaient armés. Ils n’ont dû leur salut qu’à leur fuite.
Entre temps, la nouvelle s’est répandue telle une traînée de poudre à travers tout le village surtout qu’une partie a entendu les coups de feu. C’est à cet instant que les habitants du village se sont organisés car ils appréhendaient le retour du duo terroriste. Et c’était effectivement le cas. Quelques instants plus tard, les deux islamistes armés sont revenus, mais sans pouvoir rien faire, impuissants devant les villageois mobilisés qui les ont sommés de ne plus remettre les pieds dans leur village. Les terroristes n’avaient d’autre choix que de repartir bredouilles vers le CW 128 qui donne accès à deux maquis de l’AQMI, à savoir El Maj vers la commune de Boghni et Boumahni vers la commune d’Aïn-Zaouia.
Pour rappel, c’est le même groupe qui a délesté plusieurs citoyens dans le village limitrophe d’El Bir d’importantes sommes d’argent durant la saison hivernale, et il aurait aussi fallu la mobilisation de tous les jeunes du village qui ont constitué des caravanes, haut-parleurs à la main, et sillonnant toute la région pour mettre en garde le groupe en question quant à une éventuelle récidive. C’est dire que la mobilisation des citoyens en résistant aux groupes armés, qu’ils relèvent du grand banditisme ou du terrorisme islamiste, a toujours donné des résultats positifs.
A. I.