C'est désormais une réalité : MADIVA , l'importateur et distributeurs de voitures chinoises au Maroc,
est au bord d'une faillite certaine !
D'une dizaine de marques de véhicules il y a 5 ans, Madiva ne détient aujourd'hui que la carte de la citadine BYD.
Autre facette de la banqueroute : l'entreprise a remercié à ce jour le plus gros de son personnel .
Et en effet, les salariés assurent avoir reçu une lettre de licenciement pour chomage technique !
C'est un secret de polichinelle : les indicateurs commerciaux et financiers de Madiva sont au rouge
depuis début 2010 !
Mais c'est devenu encore plus inquiétant quand les chiffres du 1er semestre 2011 font ressortir une chute vertigineuse
du volume des ventes de toutes les marques chinoises :
-Changhe : -87 %
-Chery : - 70 %
- Lifan : - 40 %
- Yangzi : - 40 %
Selon Christian Arnaudo , DG de MADIVA (filiale du groupe français Bernard Hayot) : "Les véhicules chinois n'ont pas
le vent en poupe en ce moment...."
Raison de l'echec des chinois sur le marché marocain de l'automobile :
Alors que le groupe français avait réussi l'expérience de distribution des véhicules chinois sur le marché algérien,
le groupe n'a pas connu la même réussite sur le marché marocain .
Pourquoi cet echec ?
La réponse est simple et vient de la combinaison de trois éléments "handicapant" pour les véhicules chinois :
- D'abord les prix proposés sont relativement chers par rapport à une qualité moyenne
Et ils sont chers parcequ'en partie, les droits de douane sont élevés comparativement à ceux appliqués aux voitures européennes
qui bénéficient de tarifs préférentiels dans le cadre de l'accord de libre-échange Maroc-UE
- Les voitures chinoises ne répondent pas toutes aux normes européennes en vigueur relatives à l'environnement et à la sécurité .
- L'offensive des modéles low-cost, notamment français, pour ne citer que Dacia-Logan de Renault, avec sa qualité et son design et
surtout son prix compétitif .
Apparemment donc, les Chinois ont été "battus" sur leur propre terrain ..celui des bas coûts !
Bref, la pénétration de la voiture "chinoise" sur le marché marocain de l'automobile s'est avérée un echec cuisant pour
le groupe français Bernard Hayot (GBH) !
Source : Maroc Hebdo
est au bord d'une faillite certaine !
D'une dizaine de marques de véhicules il y a 5 ans, Madiva ne détient aujourd'hui que la carte de la citadine BYD.
Autre facette de la banqueroute : l'entreprise a remercié à ce jour le plus gros de son personnel .
Et en effet, les salariés assurent avoir reçu une lettre de licenciement pour chomage technique !
C'est un secret de polichinelle : les indicateurs commerciaux et financiers de Madiva sont au rouge
depuis début 2010 !
Mais c'est devenu encore plus inquiétant quand les chiffres du 1er semestre 2011 font ressortir une chute vertigineuse
du volume des ventes de toutes les marques chinoises :
-Changhe : -87 %
-Chery : - 70 %
- Lifan : - 40 %
- Yangzi : - 40 %
Selon Christian Arnaudo , DG de MADIVA (filiale du groupe français Bernard Hayot) : "Les véhicules chinois n'ont pas
le vent en poupe en ce moment...."
Raison de l'echec des chinois sur le marché marocain de l'automobile :
Alors que le groupe français avait réussi l'expérience de distribution des véhicules chinois sur le marché algérien,
le groupe n'a pas connu la même réussite sur le marché marocain .
Pourquoi cet echec ?
La réponse est simple et vient de la combinaison de trois éléments "handicapant" pour les véhicules chinois :
- D'abord les prix proposés sont relativement chers par rapport à une qualité moyenne
Et ils sont chers parcequ'en partie, les droits de douane sont élevés comparativement à ceux appliqués aux voitures européennes
qui bénéficient de tarifs préférentiels dans le cadre de l'accord de libre-échange Maroc-UE
- Les voitures chinoises ne répondent pas toutes aux normes européennes en vigueur relatives à l'environnement et à la sécurité .
- L'offensive des modéles low-cost, notamment français, pour ne citer que Dacia-Logan de Renault, avec sa qualité et son design et
surtout son prix compétitif .
Apparemment donc, les Chinois ont été "battus" sur leur propre terrain ..celui des bas coûts !
Bref, la pénétration de la voiture "chinoise" sur le marché marocain de l'automobile s'est avérée un echec cuisant pour
le groupe français Bernard Hayot (GBH) !
Source : Maroc Hebdo
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