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Faux barrage à Ain Defla, un garde communal assassiné

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  • Faux barrage à Ain Defla, un garde communal assassiné

    La sérénité que commençaient à ressentir les habitants de la commune de Oued El Djemaâ, à 40 km à l’extrême est d’Aïn Defla, vient d’être troublée par un attentat terroriste qui a coûté la vie à un garde communal.

    Jeudi peu après 20 h, Medjadji Benyoucef, âgé de 41 ans, garde communal depuis 12 ans, a quitté son domicile au douar Ali-Khodja, à bord de son véhicule, à destination de Bordj Emir Khaled, chef-lieu de daïra. Il avait avec lui ses deux enfants de 3 et 5 ans ainsi que son neveu âgé d’une vingtaine d’années. Après avoir roulé quelques kilomètres sur la route menant à Bir Ould Khelifa pour rejoindre la RN 14, le véhicule fut arrêté par un groupe d’hommes armés qui ont fait descendre le garde communal. Ils avaient dit aux autres passagers : «Nous allons le ramener, nous voulons juste avoir une discussion avec lui», et ce, avant de disparaître dans une colline boisée. Quelques instants après, les passagers restés dans la voiture ont entendu des coups de feu venant de la direction prise par les éléments du groupe. Selon des proches du défunt, le neveu de la victime a pris les deux enfants et couru en direction des premières maisons de Bir Ould Khelifa et donné l’alerte.

    Ce n’est qu’hier aux premières heures de la journée que les éléments de l’ANP, qui ont déclenché une opération de recherche, ont découvert le corps sans vie du garde communal, criblé de balles. Toujours selon ses proches, le défunt a été atteint par 6 balles, ce qui porte à croire que les six éléments du groupe ont participé collectivement à cet acte d’assassinat, comme une sorte de cosignature.

    La dépouille a été transférée en début de matinée à la morgue de l’hôpital de Khemis Miliana où, vers 14h, ses parents s’activaient à effectuer les démarches pour la récupérer. On indique que l’enterrement allait avoir lieu après la prière d’El Asser, en ce 19e jour du Ramadan, au cimetière de Sidi Kelifa, tout proche du douar Ali Khodja.

    Karim O.

  • #2
    Quelle horreur ! ça veut dire que ce sont des gens que les habitants croisent chaque jour puisqu'ils savaient très bien que cet homme était garde communal et ils l'attendaient sans aucune doute !

    Bande de misérables qu'ils grillent en enfer !

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