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Main basse sur le foncier universitaire à Batna

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    El Watan le 19.08.11 Quote

    "Main basse sur le foncier universitaire à Batna"



    En l’absence du recteur et de la communauté universitaire de Batna, la daïra et la sûreté de daïra de Batna tentent, par le fait accompli, d’accaparer une assiette appartenant à l’université Hadj Lakhdar, située à l’entrée du campus central.


    Le terrain, objet désormais d’un conflit ouvert, a été désigné pour la construction d’un commissariat de police et un ensemble de logements de fonction alors qu’il était destiné à recevoir le Centre national de recherches en histoire (CNRH), unique en Algérie, inscrit dans le programme du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MESRS) au mois de mars 2011.
    «Il appartient logiquement à l’université de décider de son sort», soutient un responsable de l’administration universitaire, à propos de ce terrain de 117 ha, rétrocédé par le ministère de la Jeunesse et des Sports au profit de l’université en 1996.
    Soutenue par l’association 1er Novembre 54 des moudjahidine et le représentant de l’Union nationale des historiens, l’administration de l’université Hadj Lakhdar s’est opposée à cette tentative «d’accaparement», d’autant plus que la construction dudit commissariat est prévue juste à l’entrée principale de l’université que d’aucuns qualifieront de violation des franchises universitaires. Une rencontre tenue lundi entre les représentants des deux parties a échoué suite au refus de la daïra des propositions de l’université de partager l’assiette et laisser la façade à l’institut. Car, le chef de daïra ne veut pas l’entendre de cette oreille et selon la même source, il aurait lancé à ceux qui voulaient l’entendre : «Je fais ce que je veux, le centre vous pouvez le construire du côté de la voie du chemin de fer.»
    Joignant l’acte à la parole, il a envoyé des topographes, escortés par des policiers, qui sont entrés de force et ont procédé à des relevés topographiques. Mabrouk Kheireddine, responsable local du CNES, pense que l’implantation d’un commissariat à cet endroit ne trouve aucune justification. «Déjà que le palais de justice entrave l’entrée, alors si le projet de la daïra est réalisé, je ne vois pas comment les milliers d’étudiants arriveront à accéder au campus. D’autant plus que le moindre anicroche pourrait devenir dangereux», a-t-il déclaré à El Watan. Intrigué, il s’interroge : «Pour quelle raison les logements des enseignants sont programmés à Fesdis, alors qu’on insiste à implanter des logements pour policiers à la place ?»
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