Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Oran s'ouvre à la littérature amazighe

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Oran s'ouvre à la littérature amazighe

    Oran s'ouvre à la littérature amazighe avec le 3ème Salon du livre et du multimédia amazighs qui s'est ouvert au palais de la Culture en présence de nombreuses personalités.

    ====

    Comme attendu, le 3ème Salon du livre et du multimédia amazighs s’est ouvert mardi dernier au palais de la Culture d’Oran en présence de nombreux officiels, venus prendre part à une manifestation de promotion de la culture amazighe qui semble s’installer dans la durée.Outre les personnalités prévues, tels le directeur général de la Bibliothèque nationale, Amine Zaoui, le directeur du livre au ministère de la Culture (qui représentait la ministre en déplacement à Tunis pour la semaine culturelle algérienne en Tunisie), Hadj Tahar, le responsable au Haut-Commissariat à l’amazighité, El Hachemi Assad, le directeur adjoint à Bibliothèque nationale, fraîchement nommé et remplacé par Mme Rabea Moussaoui à la tête de la culture à Oran, Rabah Sbaa, il y a lieu de signaler la présence imprévue de la ministre déléguée chargée de la recherche scientifique, Souad Bendjaballah, (en déplacement à Oran pour présider le 7ème congrès de la Société algérienne de la chimie) accompagnée par les responsables de la wilaya d’Oran.

    Après une visite à la vingtaine de stands composant le marché du livre -dont ceux de la Bibliothèque nationale, du HCA, du Centre national de recherche en préhistoire, anthropologie et histoire, et de diverses maisons d’éditions et associations-, le wali d’Oran a, au cours d’une intervention improvisée, officiellement annoncé l’ouverture du 3ème Salon du livre et de la culture amazighs.

    Dans sa déclaration, lors de la brève conférence d’inauguration, Amine Zaoui qui, par ailleurs, a indiqué que 547 livres en tamazight ont été édités, a tenu à affirmer que l’Algérie du livre et de la culture se porte bien : «Ce salon, a-t-il encore souligné de manière sibylline, sort la culture amazighe des surenchères politiques pour la rendre aux livres et à la poésie.» Ce qui n’a pas énormément plu à certaines personnes présentes qui se sont interrogées sur la nécessité d’une telle remarque en pareille occasion. Hadj Nacer a, pour sa part, lu la lettre de Khalida Toumi dans laquelle, tout en regrettant de ne pouvoir prendre part au salon, elle indique que «le livre en tamazight […] prend une place de plus en plus importante dans notre pays», grâce à «l’émergence d’une génération d’écrivains, d’essayistes et de poètes de plus en plus nombreux» que le ministère de la Culture «se fait un devoir d’accompagner, de soutenir et d’encourager […]». Elle s’engage aussi à apporter «l’entière disponibilité» du ministère de la Culture pour «soutenir toutes les initiatives, toutes les créations de l’esprit, toutes les œuvres susceptibles d’enrichir la culture nationale et le patrimoine national, dans toutes les formes d’expression».

    A l’issue de cette conférence, deux pionniers de la lutte pour l’amazighité, en l’occurrence Abdellah Hamane (figure emblématique de la culture amazighe à Oran) et Abderrahmane Haouache (culture du M’zab), se sont vu décerner des médailles en reconnaissance pour leur abnégation à défendre la culture amazighe. L’après-midi, une table ronde, à laquelle devaient prendre part Salhi Mohand Akli, Oubagha Hamid et Achour Ramdane, devait évaluer l’expérience éditoriale amazighe en Algérie, et une caravane du livre et du multimédia amazighs devait se rendre dans les localités de la ville d’Oran pour des projections et des ventes- dédicaces. Le théâtre Abdelkader Alloula, enfin, devait abriter Aneggaru ad yerr thawwurth, de Djamel Benaouf, pièce théâtrale jouée par «Tigawt d wawal», troupe de l’incontournable Numidya, association pour la promotion de l’amazighité.

    D’autres manifestations (ateliers, conférences, tables rondes…) sont prévues pour aujourd’hui avant la clôture demain matin, de ce troisième Salon par une cérémonie et la lecture de recommandations. Trois lieux ont été dégagés pour abriterl’ensemble des manifestations prévues : le palais de la Culture (PACO) pour les expositions, le marché du livre et les ventes-dédicaces ; la cinémathèque pour contenir les conférences et tables rondes et, enfin, le Théâtre Abdelkader Alloula pour les représentations théâtrales.

    Par La tribune

  • #2
    1948: les mercenaires du Yishouv

    Début 1948, le Yishouv commence à enrôles des mercenaires étrangers qui seront trés bien payés. Ces anciens de la seconde guerre mondiale apporteront l'avantage militaire sur les Palestiniens et les quelques bataillons arabes venus à leur secours.
    Voilà ce qu'écrit un site plutôt pro-israélien:

    SAGA MACHAL

    Trois jours avant le 15 mai 1948, jour de la proclamation de l’état d’Israël par Ben Gourion, les Arabes passent à l’offensive.

    Les émissaires que Ben Gourion avait envoyés dans le monde entier pour l’achat d’armes, recrutent des jeunes, et, du monde entier, hommes et femmes s’engagent pour aider l’état hébreu.

    Pilotes, tankistes et commandos aguerris de la seconde guerre mondiale, ou jeunes gens enthousiastes et inexpérimentés, rescapés des camps d’extermination, derniers représentants de familles anéanties dans l’holocauste, ou non juifs, convaincus de la nécessité de préserver l’existence d’Israël, s’engagent et prêtent serment. Tous passèrent par Marseille, par le camp du « grand arenas ».

    Je voudrai dire, combien la France s’est montrée compréhensive de 1947 à 1949, en accordant le transit d’armes, d’immigrants venant de tous les pays et de volontaires juifs et non juifs s’entraînant avant leur départ pour aider le jeune état d’Israël à exister, pour qu’aujourd’hui nous puissions vivre en toute liberté.

    4 000 volontaires de 43 pays des 5 continents :

    EUROPE :
    Belgique-Bulgarie-Danemark-Espagne-Finlande
    France-Hollande-Hongrie-Irlande-Italie-Norvège Royaume-Uni-Suède-Suisse-Tchécoslovaquie


    AFRIQUE du NORD:

    Algérie-Egypte-Libye-Maroc-Espagnole-Maroc-Tunisie

    AFRIQUE du SUD:

    Afrique du sud-Kenya

    ASIE:

    Chine-Inde-Turquie

    AMERIQUE:

    U .S. A -Canada

    AMERIQUE du SUD:

    Argentine-Chili-Colombie-Venezuela-Costa-Rica-Cuba-Mexique-Brésil-Equateur-Panama-Uruguay
    Nicaragua-Pérou

    OCEANIE:

    Australie-Nouvelle-Zélande

    Ils se sont engagés sans savoir combien de temps durerait cette guerre, pour renforcer la hagana (devenue Tsahal en mai 1948).

    Six cent de France, d’Algérie, de Tunisie et du Maroc.
    Six cent de Grande Bretagne.
    Ils formèrent les contingents les plus importants du Machal.
    Ils se lancèrent dans une tourmente que d’aucun pensait sans espoir.
    Leur intervention a été décisive quant à l’issue du conflit.
    En juillet 1948, la situation était critique ; quatre nations arabes puissamment armées et assistées par les palestiniens avaient envahi le minuscule état qui venait de naître et avaient conquit 70% du territoire attribué à Israël par vote des nations- unies.

    Les égyptiens se trouvaient à 32 Kms de Tel Aviv. Sans les aviateurs du Machal, qui ont piloté les premiers avions de chasse (ironiquement des messerschmits allemands), le dénouement aurait pu être très diffèrent.

    A partir de l’expérience acquise pendant la seconde guerre mondiale, ces vétérans ont pu montrer à l’armée israélienne comment faire voler et entretenir des avions de chasse et des bombardiers, utiliser des pièces d’artillerie, conduire des chars d’assauts, effectuer des sauts en parachutes, naviguer sur mer, et ils ont introduit de nouvelles compétences électroniques (radars) et médicales.
    Israël leur doit vraiment beaucoup.

    Comme le regretté premier ministre Itzrak Rabin l’avait dit en 1993 lors de l’inauguration du mémorial à Chaar Hagay des volontaires tombés en 1948 pendant la guerre d’indépendance :
    « Ils sont venus à nous, lorsque nous en avions le plus besoin, pendant ces jours durs et incertains, le peuples d’Israël et l’état d’Israël ne les oublieront jamais ».

    Ce fut la guerre la plus dure et la plus meurtrière d’Israël. 6 000 combattants furent tués, comprenant environ 3% de la force des volontaires.

    Certains constituèrent l’ossature d’une armée de l’air, hétéroclite, convoyant depuis la Tchécoslovaquie des armes, des munitions dans les avions américains en bombardant les colonnes égyptiennes.
    D’autres eurent un rôle décisif dans les combats terrestres pour contenir la légion arabe de Glub Pacha avant le reflux des armées arabes, et le cessé de feu de novembre 1948.

    Bob Rostain, un jeune juif de français de 18 ans à l’époque, a combattu fin mai 1948 autour de Tel Aviv dans les rangs du Bataillon 81 commandé par Moché Dayan avant de rejoindre le commando français, unité de choc commandée par un français, Taddée Diffre, capitaine dans la 2ème DB du général Leclerc, compagnon de la libération, le plus gradé des Français du Machal, catholique pratiquant, qui s’était porter volontaire sous le pseudonyme de Teddy Eytan ( qui veut dire FORT).
    Ce commando fut la première unité de tsahal à pénétrer dans Beersheva le 21 octobre 1948 avant de poursuivre sa route vers Eilat.

    Apres la dissolution du commando français en janvier 1949, Bob Rostain fut nommé lieutenant dans la brigade commandée par Ariel Sharon.

    Le Présidant Eiser Weisman affirme être le seul israélien à avoir voler avec les volontaires étrangers « Machal », le rôle des Machalniks a été déterminant dans la survie de l’état hébreu.

    Les volontaires n'étaient pas des mercenaires.

    Commentaire


    • #3
      oran s'ouvre à la littérature Amazighe

      l'homme Algerien à fait un petit pas pour son histoire, mais pour l'Algerie c'est à mon sens un grand pas.
      il faut soutenir. tout doucement on recouvrira notre histoire, notre identité Amazighe.
      Je pense que personne ne veut nié son appartenance au monde Arabo-Musulman. mais personne nous niéra notre histoire, notre identité Amazighe.

      et de plus, je suis trés fière de dire que ça c'est passé dans ma région d'Oran .
      En parlant, je change. Il n'est pas possible que je parle si ce n'est pour changer, à moins que je ne parle pour rien dire; mais dire, c'est changer et être conscient qu'on change.

      la resposabilité de l'écrivain de Jean-paul Sartre

      Commentaire

      Chargement...
      X