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Chakib Khelil à Washignton

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  • Chakib Khelil à Washignton

    La coopération avec les Etats-Unis dans les hydrocarbures étant satisfaisante, l'Algérie s’oriente vers le développement de nouveaux secteurs d’activités .

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    L’Algérie et les Etats-Unis poursuivent le renforcement de leurs relations de coopération en s’orientant vers le développement de nouveaux secteurs d’activités comme les énergies renouvelables, la pétrochimie, les services pétroliers, la formation, la production d’électricité, le dessalement d’eau de mer, le transfert de technologies et les échanges d’expériences et d’expertises, a déclaré, mardi à l’APS, le ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil.

    Notre coopération avec les Etats-Unis dans les hydrocarbures est positive. Nous voulons mettre à profit cela pour élargir notre coopération dans des domaines aussi vastes que la pétrochimie, l’électricité, la transformation du gaz, le dessalement d’eau de mer, les services pétroliers, les énergies nouvelles, les ressources humaines, le transfert de technologies et de nouveaux process, et dans bien d’autres domaines, a ajouté M. Khelil, en marge du forum sur l’Energie, organisé mardi à Washington, par le Conseil d’affaires Etats-Unis/Algérie (US-ABC). Ce forum, organisé pour développer un dialogue entre les responsables algériens de l’Energie et les compagnies américaines intéressées par des investissements hors hydrocarbures, a donné l’occasion à la délégation algérienne d’expliquer les nouveautés et les facilités introduites par le nouveau dispositif législatif, mais aussi d’exposer les projets retenus dans les domaines proposés à l’investissement et au partenariat, rappelle-t-on.

    Nous avons cherché à montrer les efforts accomplis dans les secteurs hors amont et aval des hydrocarbures, mais aussi du point de vue des réformes économiques et politiques, pour nous focaliser sur des secteurs porteurs comme la pétrochimie, la formation et les énergies nouvelles, ainsi que d’autres secteurs comme la sidérurgie ou les banques», a indiqué M. Khelil. Les compagnies américaines ont été «réceptives aux arguments algériens», a poursuivi M. Khelil qui n’a pas exclu, à court terme, de voir «de nouveaux engagements en Algérie d’investisseurs américains dans des secteurs, de plus en plus, attractifs et présentant des avantages considérables autant pour l’Algérie que pour les Etats-Unis. Interrogé sur l’importance de la coopération bilatérale dans le secteur de sa compétence, il a indiqué qu’en 2005, les importations américaines d’Algérie, tous produits pétroliers et gaziers confondus, avaient totalisé plus de 11 milliards de dollars.

    C’est notre plus gros partenaire. Nous avons livré au marché américain quelque 3,5 milliards de mètres cubes de GNL, en 2005, représentant 5% de ses approvisionnements et environ 450.000 barils/jour tous produits pétroliers confondus, a précisé M. Khelil. Il a ajouté que ces volumes sont appelés à augmenter dans les prochaines années, une fois aboutis les accords en discussion, notamment pour la transformation du gaz, et les partenariats envisagés dans l’ensemble de la chaîne des hydrocarbures, de l’énergie et des mines. Notre stratégie est de ne plus être seulement des vendeurs de pétrole et de gaz, mais un partenaire impliqué dans le développement des potentialités que recèle l’Algérie et une partie prenante, d’amont en aval, y compris dans les pays consommateurs et dans des créneaux comme la production, la transformation, la commercialisation ou la distribution, soutient M. Khelil, rappelant que Sonatrach est déjà présente à l’international sur plusieurs marchés.

    Aux Etats-Unis, ce qui nous intéresse c’est que les sociétés qui travaillent avec nous en Algérie nous donnent l’opportunité de nous associer avec elles sur différents segments, comme la transformation du gaz, la production, la commercialisation ou la distribution», a-t-il dit. «Nous sommes en discussion pour une participation à des projets de terminaux gaziers dans le golfe du Mexique ou au Canada pour approvisionner le continent américain, souligne M. Khelil, pour qui, l’important est d’impliquer et d’intéresser les Américains à investir hors pétrole et gaz en Algérie.

    Par Le Quotidien d'Oran
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