Le Point.fr - Publié le 21/08/2011 à 18:10 -
Muammar Kadhafi serait prêt à négocier lui-même avec le chef de file des rebelles, selon les déclarations du porte-parole du gouvernement libyen rapportées par l'agence Reuters, dimanche à 23 h 26. Faisant état de 1 300 morts ce dimanche dans la capitale, Moussa Ibrahim a invité l'Otan à convaincre les insurgés de mettre fin à leur offensive contre Tripoli. Quelques instants plus tard, un message sonore du colonel Muammar Kadhafi était diffusé par la télévision libyenne. Les Tripolitains "doivent sortir maintenant pour nettoyer la capitale", lançait le dirigeant, affirmant qu'il n'y avait "pas de place pour les agents du colonialisme à Tripoli et en Libye".
Les rebelles ont avancé dimanche avec succès sur la capitale. La garde personnelle du dirigeant libyen s'est rendue, annonçait dimanche vers 23 heures la chaîne de télévision Al Arabiya, citant le Conseil national de transition (CNT). Sa consoeur Al Jazeera indiquait également que les hommes chargés de la sécurité du guide de la révolution avaient déposé les armes. Les rebelles libyens sont prêts à cesser le combat si Muammar Kadhafi accepte de quitter le pouvoir, a déclaré Moustafa Abdeldjeïl, chef de file du CNT, sur l'antenne d'Al Arabiya. Kadhafi et ses fils seront dans ce cas autorisés à quitter le pays, a-t-il ajouté.
"Le régime s'effrite" (Otan)
Seif el-Islam, l'un des fils de Muammar Kadhafi, aurait été capturé, selon le CNT. "Nous avons donné des instructions pour qu'il soit bien traité afin qu'il puisse être jugé", a déclaré Moustapha Abdeldjeïl, le chef de file du CNT interrogé par Al Jazeera. Un autre fils du dirigeant libyen, Mohammed, se serait rendu aux rebelles, selon un coordinateur du CNT cité par Reuters.
"La situation est très fluide. On peut voir le régime s'effriter et, plus tôt Kadhafi réalisera qu'il ne peut pas gagner cette guerre contre son propre peuple, mieux ce sera", a déclaré une porte-parole de l'Otan.
Opération sirène
Les rebelles libyens ont pénétré dimanche dans Tripoli par l'ouest et se trouvaient à 8 kilomètres du centre de la capitale, rapportait, dimanche vers 22 h 30, la chaîne de télévision britannique Sky, citant son correspondant sur place. La foule envahissait les rues pour les saluer, précisait-il, ajoutant qu'ils ne semblaient rencontrer aucune résistance de la part des forces fidèles à Muammar Kadhafi. Des images montrant des milliers de personnes rassemblées dans le centre de la capitale qui déchirent des portraits de Kadhafi ont par ailleurs été diffusées sur l'antenne d'Al Arabya. Il s'agit des premières depuis que les rebelles ont pénétré dans Tripoli.
Déclenchée samedi soir à Tripoli, "l'opération sirène se déroule en coordination entre le CNT et les combattants rebelles dans et autour de Tripoli", expliquait Ahmed Jibril, porte-parole du CNT, précisant que "l'Otan [était] également impliquée".
Muammar Kadhafi serait prêt à négocier lui-même avec le chef de file des rebelles, selon les déclarations du porte-parole du gouvernement libyen rapportées par l'agence Reuters, dimanche à 23 h 26. Faisant état de 1 300 morts ce dimanche dans la capitale, Moussa Ibrahim a invité l'Otan à convaincre les insurgés de mettre fin à leur offensive contre Tripoli. Quelques instants plus tard, un message sonore du colonel Muammar Kadhafi était diffusé par la télévision libyenne. Les Tripolitains "doivent sortir maintenant pour nettoyer la capitale", lançait le dirigeant, affirmant qu'il n'y avait "pas de place pour les agents du colonialisme à Tripoli et en Libye".
Les rebelles ont avancé dimanche avec succès sur la capitale. La garde personnelle du dirigeant libyen s'est rendue, annonçait dimanche vers 23 heures la chaîne de télévision Al Arabiya, citant le Conseil national de transition (CNT). Sa consoeur Al Jazeera indiquait également que les hommes chargés de la sécurité du guide de la révolution avaient déposé les armes. Les rebelles libyens sont prêts à cesser le combat si Muammar Kadhafi accepte de quitter le pouvoir, a déclaré Moustafa Abdeldjeïl, chef de file du CNT, sur l'antenne d'Al Arabiya. Kadhafi et ses fils seront dans ce cas autorisés à quitter le pays, a-t-il ajouté.
"Le régime s'effrite" (Otan)
Seif el-Islam, l'un des fils de Muammar Kadhafi, aurait été capturé, selon le CNT. "Nous avons donné des instructions pour qu'il soit bien traité afin qu'il puisse être jugé", a déclaré Moustapha Abdeldjeïl, le chef de file du CNT interrogé par Al Jazeera. Un autre fils du dirigeant libyen, Mohammed, se serait rendu aux rebelles, selon un coordinateur du CNT cité par Reuters.
"La situation est très fluide. On peut voir le régime s'effriter et, plus tôt Kadhafi réalisera qu'il ne peut pas gagner cette guerre contre son propre peuple, mieux ce sera", a déclaré une porte-parole de l'Otan.
Opération sirène
Les rebelles libyens ont pénétré dimanche dans Tripoli par l'ouest et se trouvaient à 8 kilomètres du centre de la capitale, rapportait, dimanche vers 22 h 30, la chaîne de télévision britannique Sky, citant son correspondant sur place. La foule envahissait les rues pour les saluer, précisait-il, ajoutant qu'ils ne semblaient rencontrer aucune résistance de la part des forces fidèles à Muammar Kadhafi. Des images montrant des milliers de personnes rassemblées dans le centre de la capitale qui déchirent des portraits de Kadhafi ont par ailleurs été diffusées sur l'antenne d'Al Arabya. Il s'agit des premières depuis que les rebelles ont pénétré dans Tripoli.
Déclenchée samedi soir à Tripoli, "l'opération sirène se déroule en coordination entre le CNT et les combattants rebelles dans et autour de Tripoli", expliquait Ahmed Jibril, porte-parole du CNT, précisant que "l'Otan [était] également impliquée".
Commentaire