Pas besoin d'avoir fait des « hautes études » pour savoir que la semaine passée fût une semaine pourrie, pas besoin d'avoir étudié du tout d'ailleurs. Alors que nous avions commencé avec l'impression que l'on pourrait enfin vivre une sorte de stabilisation, les jours qui suivirent ne furent que désolation, dépression et cauchemar. Si l'on regarde les séances de mardi-mercredi-et jeudi, eh bien celle de vendredi fût un cadeau du ciel, une petite journée calme avec une baisse minimale de 1.6% sur le S&P, quasiment une journée « flat » comme on dit à la bourse...
Tout le monde était crevé et avait envie que cette semaine se termine. Le grand vainqueur de ces derniers jours de trading est encore l'or qui est à 1868$ ce matin et qui s'est offert un nouveau record à 1881.90$, le métal jaune est tellement en forme qu'il semble impossible qu'il n'aille pas à 2'000 dans les toutes prochaines semaines. Il est clair qu'à coups de 100$ par semaine l'affaire va être réglée en moins de temps qu'il faut pour le dire. Pour le reste, la journée fût mauvaise, même si le début de journée à New York nous avait laissé entendre qu'il y avait bon espoir de voir (enfin) une journée de hausse... Les marchés européens avaient même tenté de terminer en hausse, eux qui étaient au plus mal durant une bonne partie de la journée. Mais finalement le coeur n'y était pas et personne n'avait vraiment envie de prendre des risques inconsidérés à l'aube du week-end, ne sachant jamais ce qui pourrait bien se passer pendant le week-end. Dans un sens comme dans l'autre d'ailleurs. Mais pour le moment l'appétit au risque est plutôt au régime biscottes sans sel et thé sans sucre plutôt que foie gras et Sauterne...
A la fin, nous ne sommes pas plus avancés qu'avant. Rien n'a changé et la peur est à nos portes. Le mot « RECESSION » n'est même plus tabou et si vous n'êtes pas un Bear notoire, on ne vous invite plus à la télévision, à la radio ou même dans les journaux. En lisant mes sites habituels ce matin, j'ai immédiatement compris que les « Bulls » étaient restés scotchés à la case « boucherie » et que plus personne n'ose revendiquer la possibilité éventuelle que ce marché remonte un jour, en tous les cas pas avant qu'il n'ait été chercher les 50 sur le S&P500, pas les 1'050, les 50 tout court...
Puisque vendredi passé nous avons vécu l'échéance des options, cela veut dire que nous étions le troisième vendredi du mois. Donc statistiquement, on doit gentiment approcher de la fin du dit mois. Si ma mémoire est bonne, je ne dois pas me tromper de beaucoup. Il est donc temps de faire un petit bilan rapide. Gardez des sacs en papier à côté de vous, car vous pourriez ressentir la soudaine envie de vous en servir. En ce qui concerne le S&P500, l'addition est salée avec une baisse de 4.7% rien que sur la semaine dernière, mais si l'on regarde encore plus loin, depuis le 1er août, l'indice le plus représentatif du marché américain est en recul de 13%. Pour ce qui est du Nasdaq, on ne peut pas dire que sa jeunesse lui fait gagner quoi que ce soit, au contraire, c'est plutôt la volatilité qui est associée à sa jeunesse qui lui coûte une perte de 6.6% en cinq jours et de 15% depuis le début du mois.
Pas besoin d'avoir fait un PhD en statistiques pour comprendre que l'on se dirige vers un des pires mois d'août de l'histoire des marchés boursiers. Déjà que l'on n'aimait pas les mois de septembre et d'octobre pour des raisons historiques, maintenant on va commencer à haïr également le mois d'août. C'est Mark Twain qui commence à avoir raison en disant que : « le mois d'octobre est le pire mois pour spéculer en bourse. Les autres sont juillet, janvier, septembre, avril, novembre, mai, mars, juin, décembre, août et février »... Sans compter qu'il avait peut-être aussi raison de dire qu'il y a deux moments dans la vie d'un homme où il ne doit pas spéculer, quand il ne peut pas se le permettre et quand il peut....
Bref, la semaine fût immonde, encore une fois, et malheureusement celle qui nous attend ne semble pas forcément promise au farniente et à la relaxation du corps et de l'esprit...
Déjà rien qu'en lisant la presse du week-end, j'ai assez envie d'aller à l'école pour étudier l'archéologie, m'acheter un chapeau en feutre et partir à la chasse de l'arche d'alliance, du temple maudit puis de me faire une dernière croisade avant de repartir à la recherche du crâne de cristal. Franchement, entre la semaine qui nous attend et les prédictions des bears et perma-bears un peu partout sur le net, à la radio et à la télévision, il y a de quoi envisager de se recycler.
Mais le plus beau du week-end restera pour moi le discours de Nouriel Roubini. Le plus déprimant des économistes de la planète a été cité dans un journal de Tel-Aviv, sans que personne ne puisse dire où et quand il a tenu ces propos qui sont rapportés, ni dans quelles conditions ils ont été dit... Môssieur Roubini, père du Suprime et de la glissade qui suivit est passé à la vitesse supérieure, il ne parle plus de cycles économiques négatifs et de périodes de récession, non, cette fois il estime que c'est le capitalisme lui-même qui est menacé. Il estime que les révolutions qui ont lieu actuellement au Middle-East et en Asie sont la porte ouverte pour pousser les populations de l'Europe et du reste des économies mondiales à la révolution (je me réjouis déjà de voir les habitants d'Uri, Schwytz et Unterwald marcher sur Berne). Il pense que les mêmes problèmes qui ont fait se lever les tunisiens ou les libyens (pauvreté, chômage, inégalités et désespoir ) vont également nous pousser à la révolution, la même révolution que Karl Marx avait prévu il y a cent ans.
Mais HEUREUSEMENT !!!! IL A LA SOLUTION :
Plus de stimulus sous forme d'investissement dans les infrastructures, augmentation des impôts pour les riches, réduction de la dette des Etats, garanties des banques centrales et démantèlement des banques qui sont « too big to fail », bombardement à l'arme nucléaire des paradis fiscaux et fusiller les managers des grandes banques.
Tout le monde était crevé et avait envie que cette semaine se termine. Le grand vainqueur de ces derniers jours de trading est encore l'or qui est à 1868$ ce matin et qui s'est offert un nouveau record à 1881.90$, le métal jaune est tellement en forme qu'il semble impossible qu'il n'aille pas à 2'000 dans les toutes prochaines semaines. Il est clair qu'à coups de 100$ par semaine l'affaire va être réglée en moins de temps qu'il faut pour le dire. Pour le reste, la journée fût mauvaise, même si le début de journée à New York nous avait laissé entendre qu'il y avait bon espoir de voir (enfin) une journée de hausse... Les marchés européens avaient même tenté de terminer en hausse, eux qui étaient au plus mal durant une bonne partie de la journée. Mais finalement le coeur n'y était pas et personne n'avait vraiment envie de prendre des risques inconsidérés à l'aube du week-end, ne sachant jamais ce qui pourrait bien se passer pendant le week-end. Dans un sens comme dans l'autre d'ailleurs. Mais pour le moment l'appétit au risque est plutôt au régime biscottes sans sel et thé sans sucre plutôt que foie gras et Sauterne...
A la fin, nous ne sommes pas plus avancés qu'avant. Rien n'a changé et la peur est à nos portes. Le mot « RECESSION » n'est même plus tabou et si vous n'êtes pas un Bear notoire, on ne vous invite plus à la télévision, à la radio ou même dans les journaux. En lisant mes sites habituels ce matin, j'ai immédiatement compris que les « Bulls » étaient restés scotchés à la case « boucherie » et que plus personne n'ose revendiquer la possibilité éventuelle que ce marché remonte un jour, en tous les cas pas avant qu'il n'ait été chercher les 50 sur le S&P500, pas les 1'050, les 50 tout court...
Puisque vendredi passé nous avons vécu l'échéance des options, cela veut dire que nous étions le troisième vendredi du mois. Donc statistiquement, on doit gentiment approcher de la fin du dit mois. Si ma mémoire est bonne, je ne dois pas me tromper de beaucoup. Il est donc temps de faire un petit bilan rapide. Gardez des sacs en papier à côté de vous, car vous pourriez ressentir la soudaine envie de vous en servir. En ce qui concerne le S&P500, l'addition est salée avec une baisse de 4.7% rien que sur la semaine dernière, mais si l'on regarde encore plus loin, depuis le 1er août, l'indice le plus représentatif du marché américain est en recul de 13%. Pour ce qui est du Nasdaq, on ne peut pas dire que sa jeunesse lui fait gagner quoi que ce soit, au contraire, c'est plutôt la volatilité qui est associée à sa jeunesse qui lui coûte une perte de 6.6% en cinq jours et de 15% depuis le début du mois.
Pas besoin d'avoir fait un PhD en statistiques pour comprendre que l'on se dirige vers un des pires mois d'août de l'histoire des marchés boursiers. Déjà que l'on n'aimait pas les mois de septembre et d'octobre pour des raisons historiques, maintenant on va commencer à haïr également le mois d'août. C'est Mark Twain qui commence à avoir raison en disant que : « le mois d'octobre est le pire mois pour spéculer en bourse. Les autres sont juillet, janvier, septembre, avril, novembre, mai, mars, juin, décembre, août et février »... Sans compter qu'il avait peut-être aussi raison de dire qu'il y a deux moments dans la vie d'un homme où il ne doit pas spéculer, quand il ne peut pas se le permettre et quand il peut....
Bref, la semaine fût immonde, encore une fois, et malheureusement celle qui nous attend ne semble pas forcément promise au farniente et à la relaxation du corps et de l'esprit...
Déjà rien qu'en lisant la presse du week-end, j'ai assez envie d'aller à l'école pour étudier l'archéologie, m'acheter un chapeau en feutre et partir à la chasse de l'arche d'alliance, du temple maudit puis de me faire une dernière croisade avant de repartir à la recherche du crâne de cristal. Franchement, entre la semaine qui nous attend et les prédictions des bears et perma-bears un peu partout sur le net, à la radio et à la télévision, il y a de quoi envisager de se recycler.
Mais le plus beau du week-end restera pour moi le discours de Nouriel Roubini. Le plus déprimant des économistes de la planète a été cité dans un journal de Tel-Aviv, sans que personne ne puisse dire où et quand il a tenu ces propos qui sont rapportés, ni dans quelles conditions ils ont été dit... Môssieur Roubini, père du Suprime et de la glissade qui suivit est passé à la vitesse supérieure, il ne parle plus de cycles économiques négatifs et de périodes de récession, non, cette fois il estime que c'est le capitalisme lui-même qui est menacé. Il estime que les révolutions qui ont lieu actuellement au Middle-East et en Asie sont la porte ouverte pour pousser les populations de l'Europe et du reste des économies mondiales à la révolution (je me réjouis déjà de voir les habitants d'Uri, Schwytz et Unterwald marcher sur Berne). Il pense que les mêmes problèmes qui ont fait se lever les tunisiens ou les libyens (pauvreté, chômage, inégalités et désespoir ) vont également nous pousser à la révolution, la même révolution que Karl Marx avait prévu il y a cent ans.
Mais HEUREUSEMENT !!!! IL A LA SOLUTION :
Plus de stimulus sous forme d'investissement dans les infrastructures, augmentation des impôts pour les riches, réduction de la dette des Etats, garanties des banques centrales et démantèlement des banques qui sont « too big to fail », bombardement à l'arme nucléaire des paradis fiscaux et fusiller les managers des grandes banques.
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