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La rente des infrastructures sportives

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    Le Soir d’Algérie Dimanche 21 août 2011 - PAGE 9
    LA RENTE DES INFRASTRUCTURES SPORTIVES

    Les états dans le monde entier ont toujours fait appel aux mouvements associatifs et aux Clubs pour encadrer et canaliser les forces vives de leurs pays et d’assurer l’épanouissement et la pratique sportive de la jeunesse.
    Malheureusement de nos jours l’obstacle dans notre pays est le comportement de certains responsables et cadres locaux qui se sont trouvé une nouvelle vocation d’hommes d’affaires en concordance avec les temps qui courent.
    Depuis quant les infrastructures sportives réalisées par l’état sont elles devenues des fonds de commerces réalisant des bénéfices au détriment de la pratique sportive ?
    La dernière trouvaille est de se faire de l’argent à partir de la location des infrastructures de l’état. Depuis quand la location des infrastructures sportive est ‘elle une activité lucrative ?
    Depuis que les créneaux de natation, la location des salles et des terrains ont montrés qu’il était possible de les rentabiliser, les associations sportives bénévoles se font balayer du circuit par des fonctionnaires de l’état qui non seulement empiètent sur les plates bandes des associations en s’accaparant de leurs créneaux mais qui en plus font tout pour les exclure des sites de pratiques, en fermant les accès et en pourrissant l’atmosphère de travail par des ingérences et des lois faites maison.
    Le premier responsable de cette structure étatique se comportant en seigneur des lieux, se faisant désirer accordant des faveurs à droite et à gauche selon ses besoins personnels et son humeur. Nous citons : la remise sélective de badge d’accès au site est considérée comme une faveur personnelle alors que les parkings du site sont à 90% vides en longueur de semaines, refusant ainsi aux encadreurs des associations et Clubs l’accès pendant les séances de pratiques. L’accès aux tribunes du bassin de natation est fermé sous prétexte qu’elles sont repeintes et que les spectateurs généralement des activistes bénévoles des associations ou des parents (sales et sans savoir faire) les salissent. Des personnes responsables que nous essayons d’amener à encourager et à encadrer leurs enfants, accusez de se comporter en hooligans.
    Que dire alors du comportement des supporters de football dans les stades, qui oserait leur fermer l’accès des tribunes au nez.
    Et si chaque Algérien, en repeignant sa maison en exclue sa famille nous serons tous dans la rue selon ce comportement bizarre et sadique.
    Si la peinture n’est pas salie alors le métier de peintre serait en voie de disparition et les sociétés de produit de peinture auraient mis la clé sous le paillasson voilà belle lurette, grâce au DJS qui a un drôle de façon d’interpréter la création d’emplois et d’activités industrielles et pourtant il en profite bien.
    Prétextant la découverte de jeunes talents et la formation seulement les week-ends, le mardi après midi et à partir de 16 heures les jours de semaine.
    Ces cadres de la DJS qui travaillent en heures supplémentaires s’appropriant les heures et les journées consacrées aux associations et clubs bénévoles, que font’ ils des jours ouvrables pour lesquels ils sont payés.
    Si ces institutions désirent réellement promouvoir la pratique sportive « free » pourquoi ne prennent’ il ^pas en charge les écoles et les CEM avoisinant les infrastructures durant les séances de pratique sportive pour vraiment aider et mettre à la disposition de ces institutions handicapées par le manque d’espaces et d’infrastructures sportives, alors là ils pourront faire de la formation et de la découverte de jeunes talents à longueur de la semaine sans empiéter sur les créneaux des associations et des clubs sportifs. Car pour cela ils sont déjà payés.
    La découverte de jeunes talents se fait par l’organisation de regroupement et de sélection de jeunes formés dans les clubs et Associations et seulement la prise en charge de l’élite par la DJS, laissant le soin de l’initiation et de la formation de la masse à qui est plus compétent de s’en charger.
    Le bassin de natation et les salles, comme partout dans le monde et les pays qui se respectent, seront mis à la disposition des écoles et des élèves exclus, par le manque de moyens, de temps, d’encadrements spécialisés et par l’avidité de certaines personnes du secteur de la jeunesse et des sports.
    La gestion de ce peu d’infrastructures doit être revue sérieusement avant que ces pratiques ne fassent tâche d’huile et repoussent les jeunes dans la rue par des comportements aussi méprisables que celui de la DJS de Batna.
    A Batna nous le disons haut et fort à ces responsables que ces infrastructures ne sont pas privées et quelles appartiennent au peuple et à la jeunesse Algérienne. Nul n’a le droit de s’en servir pour se faire du pognon, et des relations dans le cercle des représentants de l’état à des fins personnelles en attribuant des passes droits et des séances privées.
    Certaine séance ne compte pas plus de dix personnes alors que certains dans d’autres séances deux Clubs sont forcés de travailler en même temps, une pratique irresponsable anti pédagogique et insultante.
    A lui seul le Club se disant de la DJS occupe plus de 16 séances regroupant dans les créneaux populaire plus de 120 personnes pour un bassin de 25 m avec seulement deux entraineurs, cupidité oblige et rentabilité, Où est passé le respect des normes d’exploitation et de sécurité ?
    La, norme se veut d’être par ligne d’eau, une distance de sécurité au plus de 5 m entre chaque élève nageur résultant à un nombre de 40 élèves pour un bassin de 25 m et 08 couloirs aboutissant à un enseignement saint sécurisé et efficace.
    La natation et la pratique sportive était un luxe du temps de la colonisation, aujourd’hui grâce aux sacrifices de patriotes il est un droit pour la jeunesse Algérienne et non pas une suite de faveurs accordés par le Roi des rois de la DJS.
    Une autre citation de certains cadres « Nous sommes chez nous et nous sommes les premiers servis, nous avons le poids de faire ce qu’il nous plait et c’est à nous de profiter dans notre secteur de ces infrastructures ».
    Pratique justifiée par la création de clubs gérés par des cadres de la DJS sous l’égide de Club pour la découverte de jeunes talents est à l’origine de ce fiasco, elle leur à permis de mettre main basse sur toutes les infrastructures et de se faire rémunérer pour des activités qui font parties de leur fonction en jours ouvrables et pour lesquelles ils sont payés par l’état en plus de l’encaissement des droits d’accès au infrastructures par les associations et les clubs. Qu’advient’ il du rôle du Ministère de La jeunesse et des sports sur l’entretien et la maintenance de ses infrastructures si nous devons payer rubis sur ongle les séances de nos clubs et associations à un Club se vantant être un club de wilaya délégué par le MJS pour gérer ces infrastructures.
    Si à chacun son secteur, profitons en, est l’expression à la mode.
    Que deviendrait l’Algérie si ce même raisonnement est appliqué par les secteurs de la Santé, l’éducation, l’enseignement supérieur, les pompiers, les secteurs du ministère de l’intérieur et des collectivités etc. Ne sommes nous pas devant l’amorçage de l’anarchie par le comportement scandaleux d’un groupe de personnes prêtes à sacrifier toute une jeunesse pour des intérêts personnels.
    Pourquoi ne pas supprimer tous les clubs et les associations sportives si ces messieurs continuent à se comporter en Dieu dans leur secteur et à se servir au détriment du mouvement associatif.
    Nous faisons appel aux plus hautes instances pour mettre fin à ce mépris et à ce comportement dangereux de certains responsables de la DJS de Batna.

    M. Naoun Enseignant Université de Batna
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