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L'ANCIEN PATRON DU FMI ENFIN LIBRE Les mensonges qui ont sauvé DSK

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  • L'ANCIEN PATRON DU FMI ENFIN LIBRE Les mensonges qui ont sauvé DSK

    L'ANCIEN PATRON DU FMI ENFIN LIBRE
    Les mensonges qui ont sauvé DSK




    À mesure que l'enquête progresse, le procureur découvre une série de mensonges qui ont sévèrement endommagé la crédibilité de la plaignante.

    C'est la fin de ce qu'il a appelé «un cauchemar». Dominique Strauss-Kahn savourait hier, sa première journée d'homme libre, impatient de rentrer en France après l'abandon de toutes les poursuites dont il faisait l'objet à New York pour agression sexuelle. Mais l'ancien patron du FMI n'a eu son salut que grâce à une série de mensonges relevés dans les témoignages de sa victime supposée, Nafissatou Diallo. Au départ, les preuves montraient que la plaignante était fiable. Mais à mesure que l'enquête progresse, des incohérences, des déclarations contradictoires apparaissent et le procureur découvre une série de mensonges qui «ont sévèrement endommagé» sa crédibilité. Selon le magazine français Le Point, Nafissatou Diallo a raconté son viol collectif en Guinée avec une «grande émotion» et beaucoup de «conviction», montrant les cicatrices laissées sur son corps, avant d'avouer que c'était de la pure affabulation. Elle a menti, rapporte le même magazine, pour obtenir un logement social en ne déclarant pas son salaire au Sofitel. Son compte en banque a servi, semble-t-il, à blanchir 60.000 dollars, sans doute de l'argent de la drogue. Diallo a expliqué que c'était l'argent de l'entreprise de son «fiancé», même si, selon le procureur, elle a touché des commissions. Le Point ajoute qu'elle a donné trois versions différentes de ses actes après avoir quitté la suite de DSK. Elle affirme d'abord, qu'elle est restée prostrée dans le couloir et que c'est là que son chef l'a trouvée. Puis, note la même source, lors d'un entretien avec les équipes du procureur le 28 juin, elle raconte qu'elle est allée dans la chambre 2820 et qu'elle a fait le ménage, passé l'aspirateur et que, en allant chercher des draps dans le placard dans le couloir, elle est tombée sur son chef et a fini par avouer ce qui s'était passé.

    Du coup, le procureur fait une étude des clés et découvre qu'elle est entrée dans la chambre 2820 à 12h26 et que, à peu près à la même minute, elle est entrée dans la chambre 2806. Elle n'a donc pas eu le temps de faire le ménage dans un laps de temps aussi court.

    Le 27 juillet dernier, interrogée sur ses incohérences, elle déclare qu'elle s'est réfugiée d'abord, dans le couloir, puis, quand elle a vu DSK quitter la chambre, elle est entrée dans la 2820 pour aller chercher son chariot. Les avocats américains de Dominique Strauss-Kahn ont estimé, mercredi, que leur client avait payé cher «une absence passagère de jugement», faisant référence au rapport sexuel que l'ex-patron du FMI a eu avec la «pitoyable» femme de chambre Nafissatou Diallo. A propos de celle-ci Benjamin Brafman avait déclaré la veille sur CNN: «Nous considérons qu'il s'agit d'une personne foncièrement mauvaise ou pitoyable, ou les deux à la fois». «Je pense que c'est une femme qui a été manipulée par d'autres», a-t-il souligné, en précisant qu'il ne savait pas «combien» de personnes avaient pu participer à cette manipulation.

    Les avocats de l'ancien patron du FMI ont toujours reconnu qu'il y avait bien eu une relation sexuelle le 14 mai dans la suite du Sofitel à New York mais sans donner plus de détails. «Il y a une grande différence entre un rapport sexuel et une agression», a déclaré mardi sur CNN l'autre avocat de l'ancien ministre, William Taylor.

    La presse américaine a salué une victoire de la justice à travers cette affaire. Cette affaire aura nui à toutes les parties: Dominique Strauss-Kahn a perdu son poste de patron du FMI et Nafissatou Diallo a été dépeinte comme une menteuse vénale, écrivait le Wall Street Journal tout en estimant que le procureur avait bien fait. «C'est parfois ce qui arrive quand les intérêts de la justice sont bien servis», soulignait le quotidien. ´´Bon débarras» titrait pour sa part le New York Post, en soulignant que de nombreuses questions resteraient à jamais sans réponse, notamment celle de savoir ce qui s'est vraiment passé entre 12h06 et 12h26 le 14 mai dans la suite 2806 du Sofitel de New York.



    L'expression

  • #2
    Sa femme est contente qu'il soit libéré pour avoir baisé une femme de chambre.

    Pour le rappel il n'est pas innocenté du tout, c'est qu'il a béneficié d'un non lieu faut de preuves ce qui fait qu'un verdict au-delà du doute raisonnable n'est pas possible, mais il a eu un rapport sexuel facilement prouvé par les tests ADN ce qui menerait à un procès civil, et là, elle a de forte chance de gagner, surtout que le trial se deéroulera au Bronx où elle réside; pas très sympathique et favorable à un juif, contrairement au reste de NY.
    Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

    J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

    Commentaire

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