Plus de 50 sous-traitants en ordre de bataille. Un symbole fort pour Tanger et pour Renault. 170 000 véhicules produits la première année.
Alors que la parenthèse du mois d’août et du mois de ramadan tire à sa fin, les milieux économiques tangérois attendent avec anxiété la rentrée 2011-2012 et ce qu’elle va représenter en termes de saut qualitatif sur le plan de l’investissement industriel. Dès les premiers jours qui suivront le pont de l’Aid al Fitr, les sous-traitants de l’usine Renault Tanger Méditerranée vont débuter leurs premières livraisons aux chaînes de montage. A partir du 1er janvier prochain, Renault doit produire plus de 15 000 véhicules par mois, 170 000 au total au cours de la première année dont 85% sont destinés à l’exportation.
Dans les faits, les premières livraisons de pièces détachées ont déjà eu lieu puisque Renault Tanger Méditerranée, quoique le secret ait été jalousement gardé, a déjà produit ses premières voitures sur ses chaînes de montage tangéroises. Ses principaux cadres sont venus de France, d’Amérique latine ou d’Afrique du Sud tandis que d’autres ont suivi des formations à l’usine indienne de Chennai inaugurée par Renault en mars 2010. Côté fournisseurs, les principaux partenaires du constructeur français ont été invités pendant 48 heures au mois de mai dernier à découvrir la nouvelle usine et son environnement.
Installé à 35 km du centre-ville de Tanger, l’usine Renault s’étend sur près de 280 hectares et comprend un centre de formation aux métiers de l’automobile, une liaison ferroviaire directe avec le port de Tanger-Med ainsi qu’un accès direct à l’autoroute qui relie le port de Tanger-Med à la Tanger Free Zone où sont installés nombre de ses sous-traitants. L’unité industrielle se caractérise également par ses objectifs écologiques : une volonté d’en faire une usine zéro carbone en utilisant un ensemble de procédés de recyclage et de récupération de la chaleur et de l’énergie.
D’un montant global de près d’un milliard d’euros, l’investissement de Renault a dû, pour être bouclé, faire appel aux fonds de la CDG marocaine et d’autres banques casablancaises. Pour Renault et pour l’industrie marocaine les enjeux sont de taille. L’intégration industrielle aujourd’hui inférieure à 40% doit progressivement dépasser les 70%. Après le bon démarrage de l’usine Renault cet automne, se profile l’objectif d’accueillir sur le site de Tanger l’allié japonais Nissan en 2014 avec un doublement de la production à la clé.
Jamal Amiar. La Vie éco
Alors que la parenthèse du mois d’août et du mois de ramadan tire à sa fin, les milieux économiques tangérois attendent avec anxiété la rentrée 2011-2012 et ce qu’elle va représenter en termes de saut qualitatif sur le plan de l’investissement industriel. Dès les premiers jours qui suivront le pont de l’Aid al Fitr, les sous-traitants de l’usine Renault Tanger Méditerranée vont débuter leurs premières livraisons aux chaînes de montage. A partir du 1er janvier prochain, Renault doit produire plus de 15 000 véhicules par mois, 170 000 au total au cours de la première année dont 85% sont destinés à l’exportation.
Dans les faits, les premières livraisons de pièces détachées ont déjà eu lieu puisque Renault Tanger Méditerranée, quoique le secret ait été jalousement gardé, a déjà produit ses premières voitures sur ses chaînes de montage tangéroises. Ses principaux cadres sont venus de France, d’Amérique latine ou d’Afrique du Sud tandis que d’autres ont suivi des formations à l’usine indienne de Chennai inaugurée par Renault en mars 2010. Côté fournisseurs, les principaux partenaires du constructeur français ont été invités pendant 48 heures au mois de mai dernier à découvrir la nouvelle usine et son environnement.
Installé à 35 km du centre-ville de Tanger, l’usine Renault s’étend sur près de 280 hectares et comprend un centre de formation aux métiers de l’automobile, une liaison ferroviaire directe avec le port de Tanger-Med ainsi qu’un accès direct à l’autoroute qui relie le port de Tanger-Med à la Tanger Free Zone où sont installés nombre de ses sous-traitants. L’unité industrielle se caractérise également par ses objectifs écologiques : une volonté d’en faire une usine zéro carbone en utilisant un ensemble de procédés de recyclage et de récupération de la chaleur et de l’énergie.
D’un montant global de près d’un milliard d’euros, l’investissement de Renault a dû, pour être bouclé, faire appel aux fonds de la CDG marocaine et d’autres banques casablancaises. Pour Renault et pour l’industrie marocaine les enjeux sont de taille. L’intégration industrielle aujourd’hui inférieure à 40% doit progressivement dépasser les 70%. Après le bon démarrage de l’usine Renault cet automne, se profile l’objectif d’accueillir sur le site de Tanger l’allié japonais Nissan en 2014 avec un doublement de la production à la clé.
Jamal Amiar. La Vie éco
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