300 couvercles d’égout ont été volés en l'espace de deux nuits à Oran. Au départ, cela peut prêter à sourire parce que c'est assez peu commun comme vol et puis en réalité cela cache un autre problème , le vol de matériel de la collectivité car cela ne concerne pas uniquement les couvercles d'égout mais des câbles électriques et téléphoniques, des panneaux de signalisation, des treillis, des poteaux d’éclairage et des réverbères, canalisations d’eau, bouches d’égout etc...et c'est devenu une activité à part entière et là c'est préjudiciable et néfaste pour tous.
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L’activité a latéralement explosé. Câbles électriques et téléphoniques, panneaux de signalisation ou de publicité, treillis et grillage, poteaux d’éclairage et réverbères, canalisations d’eau, bouches d’égout, tôles d’aluminium, tubes en acier galvanisé, en cuivre ou en plomb, débris de fer, alliages cuivreux, zinc..., les ramasseurs de ferraille ne laissent plus rien après leur passage. Tout particulièrement les couvercles d’égout en fonte qui sont très convoités par les collecteurs de déchets ferreux et non ferreux pour leur prix qui dépasse les 10.000 dinars la pièce.
La Direction de l’hydraulique, l’Office national de l’assainissement (ONA) et la Division de la voirie de la circulation (DVC) de la commune d’Oran, entre autres, déplorent cette recrudescence sans précédant du vol de ces couvercles. Les communes de la banlieue ne sont pas en reste. Les récupérateurs de ferraille engagent des jeunes ramasseurs qui utilisent toutes sortes de moyens de transport: camion, véhicule bâché, fourgonnette, charrette, carrosse tractée par moto ou poussée à coup de bras. Ainsi, 6 ou 7 bouches d’égout métalliques peuvent valoir l’équivalent de plusieurs dizaines de quintaux de tout-venant, soit plusieurs jours de ratissage n’épargnant ni déchetterie, ni parc communal, ni chantier, ni clôture de jardin, ni réseau d’assainissement ou d’AEP.
Selon l’un des 20 entrepreneurs qui ont réalisé les 1.000 avaloirs à Oran, plus de 300 couvercles d’égout ont été volés en l’espace de deux nuits. Ces produits sont vendus au poids à Chteïbo. Le couvercle le plus léger est cédé à 9.000 dinars par les pilleurs.
Les intermédiaires le revendent entre 11.000 et 13.000 dinars la pièce. Le couvercle en fonte atteint les 14.000, voire les 15.000 dinars à l’usine de recyclage.
Par Le Quotidien d'Oran
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L’activité a latéralement explosé. Câbles électriques et téléphoniques, panneaux de signalisation ou de publicité, treillis et grillage, poteaux d’éclairage et réverbères, canalisations d’eau, bouches d’égout, tôles d’aluminium, tubes en acier galvanisé, en cuivre ou en plomb, débris de fer, alliages cuivreux, zinc..., les ramasseurs de ferraille ne laissent plus rien après leur passage. Tout particulièrement les couvercles d’égout en fonte qui sont très convoités par les collecteurs de déchets ferreux et non ferreux pour leur prix qui dépasse les 10.000 dinars la pièce.
La Direction de l’hydraulique, l’Office national de l’assainissement (ONA) et la Division de la voirie de la circulation (DVC) de la commune d’Oran, entre autres, déplorent cette recrudescence sans précédant du vol de ces couvercles. Les communes de la banlieue ne sont pas en reste. Les récupérateurs de ferraille engagent des jeunes ramasseurs qui utilisent toutes sortes de moyens de transport: camion, véhicule bâché, fourgonnette, charrette, carrosse tractée par moto ou poussée à coup de bras. Ainsi, 6 ou 7 bouches d’égout métalliques peuvent valoir l’équivalent de plusieurs dizaines de quintaux de tout-venant, soit plusieurs jours de ratissage n’épargnant ni déchetterie, ni parc communal, ni chantier, ni clôture de jardin, ni réseau d’assainissement ou d’AEP.
Selon l’un des 20 entrepreneurs qui ont réalisé les 1.000 avaloirs à Oran, plus de 300 couvercles d’égout ont été volés en l’espace de deux nuits. Ces produits sont vendus au poids à Chteïbo. Le couvercle le plus léger est cédé à 9.000 dinars par les pilleurs.
Les intermédiaires le revendent entre 11.000 et 13.000 dinars la pièce. Le couvercle en fonte atteint les 14.000, voire les 15.000 dinars à l’usine de recyclage.
Par Le Quotidien d'Oran
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