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47 pieds-noirs séjourne depuis samedi à Béni Saf et c'est leur premier voyage. Alors c'est certainement une visite chargée d'émotion que de retourner sur les traces de son passé ou de son enfance car la réalité peut se conforter au rêves et ce doit être très émouvant pour eux.
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Conduit par l’inépuisable Mme Marinette Gonzalez (86 ans), fille d’un ancien maire de Béni Saf et présidente de l’association des anciens de Béni Saf de France, un groupe de 47 pieds-noirs séjourne depuis samedi à Béni Saf. Jeunes et moins jeunes, tous sont natifs de la ville de Béni Saf dont pour la plupart c’est le premier voyage. Parmi le groupe, il y a aussi ceux qui sont nés de l’autre côté de la Méditerranée et qui avaient hâte, diront-ils, de poser les pieds sur le sol de leurs ancêtres. «C’est comme dans un rêve.
Je découvre les choses comme je les avais imaginées lorsque mon père me contait Béni Saf et puis il y a le message ramené à chaque fois par ceux qui sont venus ou revenus qui a provoqué en moi cette convoitise de venir chercher un peu de nostalgie et d’amitié», témoigne l’un des pieds-noirs rencontré en ville.
Il est vrai que depuis septembre 2004, l’association de Mme Gonzalez organise deux voyages par an vers Béni Saf. Le programme est, à quelques retouches près, le même. Visite des sites historiques, coins immortels comme l’île de Rachgoun ou Siga, promenade dans les vieux quartiers de la ville, rencontre avec les amis ou voisins d’enfance, virées dans les maisons où ils sont nés, recueillement sur les tombeaux de parents, d’amis enterrés dans le cimetière de la ville, ou même encore des dégustations des plats du terroir comme la paella, méchoui, couscous...
Par Le Quotidien d'Oran
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Conduit par l’inépuisable Mme Marinette Gonzalez (86 ans), fille d’un ancien maire de Béni Saf et présidente de l’association des anciens de Béni Saf de France, un groupe de 47 pieds-noirs séjourne depuis samedi à Béni Saf. Jeunes et moins jeunes, tous sont natifs de la ville de Béni Saf dont pour la plupart c’est le premier voyage. Parmi le groupe, il y a aussi ceux qui sont nés de l’autre côté de la Méditerranée et qui avaient hâte, diront-ils, de poser les pieds sur le sol de leurs ancêtres. «C’est comme dans un rêve.
Je découvre les choses comme je les avais imaginées lorsque mon père me contait Béni Saf et puis il y a le message ramené à chaque fois par ceux qui sont venus ou revenus qui a provoqué en moi cette convoitise de venir chercher un peu de nostalgie et d’amitié», témoigne l’un des pieds-noirs rencontré en ville.
Il est vrai que depuis septembre 2004, l’association de Mme Gonzalez organise deux voyages par an vers Béni Saf. Le programme est, à quelques retouches près, le même. Visite des sites historiques, coins immortels comme l’île de Rachgoun ou Siga, promenade dans les vieux quartiers de la ville, rencontre avec les amis ou voisins d’enfance, virées dans les maisons où ils sont nés, recueillement sur les tombeaux de parents, d’amis enterrés dans le cimetière de la ville, ou même encore des dégustations des plats du terroir comme la paella, méchoui, couscous...
Par Le Quotidien d'Oran