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La prochaine guerre sera en Algérie ...et pourquoi?

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  • La prochaine guerre sera en Algérie ...et pourquoi?

    ....Les esclaves essayent de s'affranchir de la précarisation accélérée mais wallou ils sont là pour remettre de l'ordre, qu'ils disent


    Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
    Hemingway

  • #2
    guerre en Algérie

    pour quoi ils insistent grrrrrrr

    après la Tunisie , il disaient que la prochaine révolution sera en Algérie , c'était pas le cas ça s'est déclenché en Égypte après l’Égypte pareil l'Algérie num 1 et ça se déclenche en Libye ,,,

    on ne veut pas de guerre en Algérie

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    • #3
      Le nouveau colon, on l’appellera Total

      lamo,
      matkhafiche parait qu'on fait peur, on a des terroristes qui vont les faire fuir ils risquent de subir l'anarchie, et le z3af des algériens
      Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
      Hemingway

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      • #4
        primo: Il n'y a eu aucune guerre depuis le début, mais des révolutions, des soulèvements et des révoltes.

        segundo: ce sont les peuples musulmans qui meurent d'envie de changement et non BHL qui dirige des millions de jeunes, si ça ne tenait qu'aux arabes ils vireraient tous les dirigeants sans exception.

        tertio: En Algérie aussi il y a envie de changement, même si il n'y a pas l'envie de la violence, mais par leur mépris, leur incompétence, et leurs humiliations incessantes, les dirigeants sont en train de pousser l'Algérie vers les révoltes populaires plus poussées (car elles existent mais on ne les montre pas), et ce n'est pas la faute à l'occident ou à Israël si ce sont des imbéciles.

        quatro: le véritable coup qui serait porté aux intérêts d'israël, c'est bien de changer les dirigeants arabes lâches et soumis, par la force ou pas, et non de les sauvegarder, donc thèse de la paranoïa irrecevable.

        En bref, vous prenez les arabes pour des gens dénués d'espoir et d'ambition au point de douter qu'ils puissent avoir envie de changer, vous prenez leurs dirigeants pour des victimes attaquées par Israël alors qu'ils sont les premiers collaborateurs et qu'ils maltraitent et abrutissent leurs peuples (arabes abrutis = survie d'israël), et enfin vous prenez les Israëliens pour Dieu au point où ils seraient capables de mouvoir les gens et de les pousser à se révolter contre l'injustice, la corruption, et toutes les caractéristiques des tyrans, caractéristiques qu'israël doit voir chez les arabes pour ne pas les craindre.

        Si Bouteflika ou tout autre dirigeant tire sur la foule pacifique, bouteflika ou tout autre dirigeant dégagera bla yemah, point à la ligne.

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        • #5
          Il ne se passera rien de similaire en Algérie.Depuis la mort de Boumédiéne, la dictature en Algérie n'est plus personnifiée. Chadli était une caricature de dictateur. Il a voulu se prendre au sérieux, mais il n'a réussi qu'à devenir la risée de tous (peuple et autres militaires). Bouteflika est tout, sauf un dictateur du style Bachar El Assad, Benali, Khadafi ou Moubarak.
          L'Algérie est une piétre démocratie. C'est un pays qui a tous les ingrédients de la démocratie, mais non opérationnels. Un parti politique comme le RCD est inimaginable en Égypte, en Syrie ou en Tunisie, même maintenant. Mais le RCD est non fonctionnel dans la société et dans les institutions auxquelles il participe. Le Parti des Travailleurs comporte toutes sortes de personnages, sauf des travailleurs. Il n'influe d'ailleurs sur aucun syndicat.
          Une démocratie non fonctionnelle est peu propice à une révolution. Les gens ont espoir de replatrer les choses par des réformes. Aprés tout, Bouteflika a une grande gueule, raconte des conneries ou des histoires anecdotiques d'un autre âge, mais n'ordonne pas d'arrestation massive d'opposants, ni ne fait la chasse systématique à ceux qui le critiquent. Il met un journaliste en prison par ci, intimide un haut fonctionnaire par là, laisse la police tuer quelques manifestants et tape sur la table pour montrer qu'il a du poids. Mais c'est un toutou largement tenu en laisse par l'armée et par la conjoncture géopolitique acuelle.
          Les algériens patriotes (c'est à dire autres que les islamistes) ont donc espoir d'arriver à quelque chose par des réformes. Le FFS le dit clairement et a tout fait pour dissuader les gens de reproduire le schema tunisien ou égyptien. Le RCD entre dans le gouvernement et en sort au gré de ses humeurs, mais ne prone pas non plus le chaos à la maniére islamiste de l'ex- FIS. Bref, le régime algérien laisse une certaine marge de manoeuvre aux élites de la société civile et ne conteste pas leur patriotisme, ni leur nationalisme, ni leur capacité à gouverner (plus tard).
          Malheureusement, aucune réforme politique ou économique ne rendra les institutions démocratiques opérationnelles. C'est la société qui a besoin de se réformer. Le peuple est trop en retard sur ce millénaire. Il est essentiellement encadré culturellement par des islamistes franchement rétrogrades. Quand le régime sombre épisodiquement dans l'inquisition religieuse, il le fait toujours sous la pression des élites islamistes. En fait, aussi despotique qu'il soit, le pouvoir algérien est beaucoup plus "évolué" et plus moderne que le peuple qu'il gouverne. Et ce peuple ne changera que de lui même *.
          Par exemple en exigeant un systéme éducatif plus performant et tourné vers les préoccupations du 21éme siécle. Sinon, le programme politique et culturel des islamistes continuera à former des générations de jeunes obscurantistes, reproduisant à l'identique (ou pire!) le modéle social archaique qui est en place depuis les dynasties musulmanes maghrébines (arabes ou berbéres).

          * Pour anecdote: Quand je travaillais dans une ville de l'est algérien (vers 1988), j'ai reçu des voisins (menés par 2 ou 3 islamistes connus) me demandant de signer une pétition à addresser au directeur de l'école primaire de notre quartier. La pétition demandait au directeur qu'on apprenne la priére aux enfants dans le cadre du cours d'éducation islamique, parce que les péres de famille travaillent et n'ont pas le temps de le faire à la maison.
          J'ai beau expliquer aux gens que cela est le rôle des parents et de la mosquée, non de l'école publique, mais ils ne voulaient rien savoir. Je ne disais pourtant pas cela en me reférant à la laïcité, mais au simple bon sens. L'institution religieuse (avec son propre ministére ) existe et doit accomplir son mandat, dont l'éducation religieuse, sans empiéter sur la mission de l'institution éducative. De même, on n'apprend pas le maniement des armes et la discipline militaire au lycée ou à l'université. Les jeunes patientent jusqu'à la fin des leurs études pour rejoindre une caserne et faire leur instruction militaire, avec du personnel militaire, dans des locaux et domaines militiaires, sous le contrôle de l'institution appelée ANP, dépendant d'un ministére appelé ministére de la défense nationale.

          Tout cela reléve du simple bon sens et de la culture citoyenne. Les algériens n'aiment rien, n'aiment personne, ne veulent rien savoir, ne veulent rien apprendre, ne lisent pas, ne se cultivent pas, ne réflechissent pas, ne se mobilisent pas, ne s'organisent pas....ils n'écoutent que les imam, les chouyoukh, les charlatans et les obscurantistes dépassés qui se croient savants ou qui croient détenir un pouvoir divin sur les citoyens que devraient être les algériens.

          Révolution, oui! mais culturelle et religieuse.
          Dernière modification par Madjid, 27 août 2011, 20h31.

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