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Les 18 leaders politiques libanais réunis à Beyrouth se sont séparés mardi sans parvenir à un accord sur le cas du président Emile Lahoud dont la majorité parlementaire provisoire veut le départ. Ils doivent se revoir le 8 juin. Le chef du Parlement, Nabih Berri, initiateur de la conférence, a annoncé que la prochaine séance aborderait la question de l’armement du puissant mouvement chiite Hezbollah.
«Les participants ne sont pas parvenus à un accord sur la présidence et ont alors abordé l’autre point à l’ordre du jour, à savoir la politique de défense stratégique du Liban face au danger israélien et l’armement de la résistance», a-t-il déclaré à la presse en allusion au Hezbollah.
Un proche de M. Berri, le député Ali Hassan Khalil, a déclaré avant la fin de la séance, qui a duré quatre heures, que le dossier de la présidence de la République était désormais clos. De plus, la coalition parlementaire antisyrienne ne recueille pas la majorité des deux tiers du Parlement requise pour obtenir le départ du Président.
Le désarmement des milices est exigé par la résolution 1559 du Conseil de sécurité de l’ONU. La conférence du dialogue a repris après une suspension de deux semaines, alors que Paris et Washington ont fait circuler au Conseil de sécurité de l’ONU un projet de résolution demandant à la Syrie «d’établir des relations diplomatiques avec le Liban», «de délimiter sa frontière avec lui» et de «prendre des mesures pour empêcher l’entrée d’armes en territoire libanais».
Pour l’analyste politique Adel Malek, «le dialogue interlibanais est désormais vidé de son contenu car les Libanais sont partagés entre le camp prooccidental et le tandem syro-iranien». Accrochages entre Palestiniens et l’armée libanaise Plusieurs personnes, dont au moins un militaire libanais, ont été blessées tandis qu’un soldat libanais a été enlevé, lors d’accrochages entre des Palestiniens et l’armée libanaise près de la frontière syrienne (Est), selon la police libanaise.
Les accrochages, à l’arme automatique et au lance-roquette de type RPG, ont eu lieu hier à Ouadi Assouad, où le Fatah-Intifada, dirigé par le colonel Abou Moussa, a établi plusieurs bases. Les bases militaires des groupes palestiniens devaient être démantelées dans un délai de six mois.
En janvier, deux gendarmes libanais avaient été blessés par des tirs provenant d’une base du FPLP-CG, dirigé par le colonel Ahmad Jibril, dont le quartier général se trouve à Damas.
Par Le Jeune Indépendant
«Les participants ne sont pas parvenus à un accord sur la présidence et ont alors abordé l’autre point à l’ordre du jour, à savoir la politique de défense stratégique du Liban face au danger israélien et l’armement de la résistance», a-t-il déclaré à la presse en allusion au Hezbollah.
Un proche de M. Berri, le député Ali Hassan Khalil, a déclaré avant la fin de la séance, qui a duré quatre heures, que le dossier de la présidence de la République était désormais clos. De plus, la coalition parlementaire antisyrienne ne recueille pas la majorité des deux tiers du Parlement requise pour obtenir le départ du Président.
Le désarmement des milices est exigé par la résolution 1559 du Conseil de sécurité de l’ONU. La conférence du dialogue a repris après une suspension de deux semaines, alors que Paris et Washington ont fait circuler au Conseil de sécurité de l’ONU un projet de résolution demandant à la Syrie «d’établir des relations diplomatiques avec le Liban», «de délimiter sa frontière avec lui» et de «prendre des mesures pour empêcher l’entrée d’armes en territoire libanais».
Pour l’analyste politique Adel Malek, «le dialogue interlibanais est désormais vidé de son contenu car les Libanais sont partagés entre le camp prooccidental et le tandem syro-iranien». Accrochages entre Palestiniens et l’armée libanaise Plusieurs personnes, dont au moins un militaire libanais, ont été blessées tandis qu’un soldat libanais a été enlevé, lors d’accrochages entre des Palestiniens et l’armée libanaise près de la frontière syrienne (Est), selon la police libanaise.
Les accrochages, à l’arme automatique et au lance-roquette de type RPG, ont eu lieu hier à Ouadi Assouad, où le Fatah-Intifada, dirigé par le colonel Abou Moussa, a établi plusieurs bases. Les bases militaires des groupes palestiniens devaient être démantelées dans un délai de six mois.
En janvier, deux gendarmes libanais avaient été blessés par des tirs provenant d’une base du FPLP-CG, dirigé par le colonel Ahmad Jibril, dont le quartier général se trouve à Damas.
Par Le Jeune Indépendant