Le ton monte et les tensions s’exacerbent entre le régime d’Alger et les nouveaux maîtres de Tripoli.
Invité jeudi soir à commenter – sur la chaîne BBC – le «refus» algérien de reconnaître le Conseil national de transition (CNT) libyen, le colonel Ahmed Omar Bani, porte-parole des forces rebelles libyennes, s’est fondu en déclarations pour le moins conciliantes avec le peuple algérien, hostiles au pouvoir algérien. Jeudi, une source gouvernementale, «de haut rang», citée par l’agence de presse Reuters, a conditionné la reconnaissance officielle du CNT, à l’engagement de celui-ci à lutter contre Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI). «Cette histoire d’Al Qaîda en Libye n’est qu’un tissu de mensonges, répondait Ahmed Bani, car Al Qaîda n’existe pas en Libye. Nous ne pouvons pas, par conséquent, faire la guerre à un ennemi qui n’existe ni sur le terrain et encore moins dans nos esprits.» Le porte-parole de l’armée rebelle affirme que cette «histoire» d’Al Qaîda en Libye sert de «prétexte» au président Bouteflika pour ne pas reconnaître le CNT.
«Nous n’avons pas besoin que Bouteflika nous reconnaisse personnellement. Le peuple algérien s’en est déjà chargé. Il nous suffit de constater que le (grand) peuple algérien, lui, nous reconnaît, et nous prend pour exemple. Tout le monde sait que des appels sont lancés, notamment sur facebook, pour organiser des manifestations le 17 septembre, je crois. Le peuple algérien sait que nous l’avons soutenu dans sa terrible épreuve pendant la guerre de Libération nationale, et qu’en Algérie sont disséminés des cimetières où reposent des combattants libyens morts pour défendre la dignité, la terre d’Algérie et sa liberté. Le peuple algérien nous a déjà honorés de sa reconnaissance et le fait que M. Bouteflika ne nous reconnaisse pas, cela n’influera en rien, d’autant plus que nous sommes conscients que M. Bouteflika refuse de reconnaître beaucoup de choses.» Fin de citation.
Mohand Aziri
Invité jeudi soir à commenter – sur la chaîne BBC – le «refus» algérien de reconnaître le Conseil national de transition (CNT) libyen, le colonel Ahmed Omar Bani, porte-parole des forces rebelles libyennes, s’est fondu en déclarations pour le moins conciliantes avec le peuple algérien, hostiles au pouvoir algérien. Jeudi, une source gouvernementale, «de haut rang», citée par l’agence de presse Reuters, a conditionné la reconnaissance officielle du CNT, à l’engagement de celui-ci à lutter contre Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI). «Cette histoire d’Al Qaîda en Libye n’est qu’un tissu de mensonges, répondait Ahmed Bani, car Al Qaîda n’existe pas en Libye. Nous ne pouvons pas, par conséquent, faire la guerre à un ennemi qui n’existe ni sur le terrain et encore moins dans nos esprits.» Le porte-parole de l’armée rebelle affirme que cette «histoire» d’Al Qaîda en Libye sert de «prétexte» au président Bouteflika pour ne pas reconnaître le CNT.
«Nous n’avons pas besoin que Bouteflika nous reconnaisse personnellement. Le peuple algérien s’en est déjà chargé. Il nous suffit de constater que le (grand) peuple algérien, lui, nous reconnaît, et nous prend pour exemple. Tout le monde sait que des appels sont lancés, notamment sur facebook, pour organiser des manifestations le 17 septembre, je crois. Le peuple algérien sait que nous l’avons soutenu dans sa terrible épreuve pendant la guerre de Libération nationale, et qu’en Algérie sont disséminés des cimetières où reposent des combattants libyens morts pour défendre la dignité, la terre d’Algérie et sa liberté. Le peuple algérien nous a déjà honorés de sa reconnaissance et le fait que M. Bouteflika ne nous reconnaisse pas, cela n’influera en rien, d’autant plus que nous sommes conscients que M. Bouteflika refuse de reconnaître beaucoup de choses.» Fin de citation.
Mohand Aziri
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